Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/02/2010

Lettre ouverte à...

Les lettres ont ceci de merveilleux de ne jamais contraindre l’autre à ce qu’elles sont !

Ainsi, libre tu es de ne pas lire où de ne lire que ce tu souhaite voir.

Donc oui, et cela ne t’étonneras pas même si garde toi bien de me croire si prévisible que cela (j’évolue plus vite et plus que tu ne le sais et n’a eu l’occasion de le voir), je risque de t’écrire parfois….. !

 

 

Pensée faite à moi, à moins que ce ne soit à toi….

 

 

Que sont les concessions ? (quel affreux mot d’ailleurs)

Ne sont t’elles pas une formidable occasion que donne l’autre de s’enrichir, d’évoluer, de changer vers un nous meilleur ?

D’ailleurs elles ne sont pas concessions, mais amour de l’autre et de soi.

Elles sont partage, rencontre de ce qui nous est inconnu.

Vivre sans elles, c’est refuser de vivre vraiment !

 

La vie, la terre est un mouvement perpétuel où l’on bouge et grandit grâce à l’autre.

D’ailleurs, nous ne sommes pas nous, mais une multitude d’autres !

J’aime l’idée, de sortir de mon espace d’habitude et de confort qui me rend vieille guettée par l’aigritude et l’immobilisme, pour aller à la rencontre de ce qui n’est pas moi.

J’aime dépasser la grimasse et le refus pour être, à chaque fois à mon plus grand étonnement, un autre plus riche encore dans cette différence apportée.

Que sommes-nous sans changements ?

Les « con » « cessions » n’existent pas ! (sic Lacan)

Moi  je ne veux rien céder à la connerie, mais tout céder au bonheur !

Dans ce domaine, j’avoue que ce seront les hommes qui m’auront le plus apporté !

Car le moteur le plus fort de mon être aura toujours été l’amour. Et c’est au nom de cela que j’ai accepté dans une contrainte faite à moi-même, d’aller voir de l’autre coté du chemin, du mur.

Grace à eux, j’ai découvert d’autres horizons, d’autres idéologies, d’autres façons de vivre et de ressentir…

Et l’être farouchement opposé voir outré que je pouvais être à l’idée de… par amour à su s’ouvrir, grandir, affiné voir remettre totalement en question ce qu’il était !

Le bénéfice à toujours été grand pour moi !

Car une règle d’or (une de plus vouée peut-être elle aussi a disparaitre… peut-être) n’a jamais été enfreinte : toujours faire ce qui est bon pour soi !

Je me suis en faite servi de l’autre pour cela !

L’autre m’a permise d’abandonner d’anciens systèmes de pensé, de me libérer d’attaches, de convictions trop lourdes pour moi maintenant et qu’il était temps de quitter.

Alors non, je m’insurge sur cette pensée que tu colle à moi d’être contrainte, d’être obligée, d’être concédée ! De me soumettre dans une concession qui me rend malheureuse ou me rendrait malheureuse à terme !

Libre je suis et libre je resterais ! Et heureuse je ferais tout pour l’être (je suis d’ailleurs seule garante de mon bonheur).

 

Certes, je me suis mise certaines chaines, à mon insu !

Mais la vie à eu cette attitude sans cesse renouvelée et formidable pour moi, de mettre sur mon chemin des gens qui ont toujours su me les arracher où de me donner la force de le faire !

Avec toi, j’ai commencé à mettre certaines chaines, trainant sans que je le sache encore quelque part en moi.

Avec toi, j’ai pris conscience de ces chaines, et surtout d’une chose essentielle : il était temps, non plus de les laisser mais définitivement de m’en débarrasser !

Alors merci S******. Sans le vouloir, sans le savoir, dans la douleur certes, tu m’as permise d’être plus heureuse et plus libre. En tout cas de tendre vers…

Par le passé j’aurai pu avoir le regret de ne pas pouvoir te le faire partager ! Car telle que je suis aujourd’hui et telle que je serais demain, tu m’aurais encore plus appréciée. Mais non !

Je me dis que si tu ne veux pas de moi, malgré tout ce que je suis, tout ce que je peux accomplir et tout ce que je peux te donner, et surtout tout le bonheur que peut-être le notre … désolée je préfère en faite ne pas continuer ma phrase car elle aurait un arrière gout de jugement de valeur et je me refuse à en avoir !

En tout cas en débit de la douleur et de l’amour que par moment je ressens un peu trop fort à m’égarer…, je reste confiante. En toi, en moi !

Et surtout je suis heureuse (paradoxe… !!) de me dire « Pom, il est temps maintenant de te rassurer, il est temps de ne plus parler… il est temps d’apprendre le silence, il est temps d’apprendre l’ignorance ».

Je n’ai jamais été aussi motivée de ma vie pour changer cela ! Enfin ! Et je n’abandonnerais pas ! Je ne lâcherai pas !

Car ce qui t’as lésé, agacé, m’a autant lésé et agacé ! Pire c’est un cholera qui me décime autant qu’il décime tout ce qu’il y autour de moi !

Donc, oui je continuerai à penser, car pour l’instant je reste un être pensant ! Mais je vais penser différemment ! Je vais me défaire des questions inutiles et redondantes ! Je vais penser tranquillement et me baigner dans mon propre silence…

Je vais vivre mieux avec moi-même et avec ceux qui se présenteront désormais sur mon chemin.

 

 

Je te souhaite d’être heureux

Je te souhaite de ne jamais t’arrêter de grandir

Je te souhaite d’avancer au nom de ce que tes rêves, ton cœur désire

Je te souhaite de croire et toujours te battre pour ce que tu aime

Je te souhaite de faire voler en éclats toutes les œillères, toutes les barrières pour vivre libre et dans la clarté

Je te souhaite … (je te laisse remplir les petits points car seul toi sais ce qui est bon pour toi)

 

 

Et n’oublie pas : « Qui ne tente rien n’a rien »

 

 

 

 

 

Une de mes nombreuse phrase culte : « il faut éveiller la conscience et non la contraindre » - Diderot

15:53 Écrit par Pom dans Lettre ouverte à... | Lien permanent | Commentaires (1)