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19/12/2008

Bilan

 

 

Je crois que jamais une personne ne m’aura autant déstabilisé et fait perdre tous mes reperds, et ce dès le début !

J’ai, par tous les moyens chercher « solution » et « équilibre » à cette situation où tout semblait s’effondrer sous mes pieds, mais en vain.

Je suis passée par plusieurs stratégies d’adaptation, plusieurs paliers et plusieurs états émotionnels.

 

Cela a été extrêmement pénible, perturbant mais également enrichissant et constructif.

Tout ce que j’étais, pensais, était dégommé et demandait un regard neuf, autre et une reconstruction de mes certitudes et appuies de vie.

Toutefois, poussé à l’extrême et surtout dans le temps la folie n’est pas loin…

En effet, l’être humain confiant, tranquille et serein que je suis à fini par être perdu dans ce vaste chantier sans fin où tout ce qui est construit la veille est détruit le lendemain, où plus aucun reperd où se poser, où se conforter existe.

Ce chantier-là aura été le plus grand en si peu de temps de ma vie !

Mais aussi le plus douloureux….

Douloureux à 2 titres.

Tout d’abord, casser tout, tout perdre pour tout reconstruire, tout refaire, fait mal ! Cela jette violemment, sans fillet dans un univers inconnu, où tout est à apprendre et où l’on est totalement démunie, tel l’enfant qui vient de naitre.

Mais également, se voir ainsi, perdu, pleurant de douleur, ne sachant plus quoi penser, quoi être, cela fait doublement mal ! On y perd l’estime de soi !

Et au bout d’un certain temps l’engrenage s’enclenche.

On est si mal, si perdu que nos réactions deviennent incontrôlées sous l’impulsion de la douleur. Et on ne se reconnait plus dans cet être agité et torturé bien loin du calme et de l’équilibre d'antan ! Alors cette douleur de l’image de soi accélère encore un peu plus le pas du tourbillon de pensée dans lequel on sombre tout autant que l’on se reconstruit indéfiniment….

On s’épuise, on se perd, les vieux démons refont surface…..

Et on fini par ne plus rien comprendre, ne plus rien savoir.

Pire on cherche, chez cet autre qui a impulsé sans le vouloir, sans le savoir, tous ces changements et vous a noyé dans l’incompréhension. Mais cet autre, ne sait pas lui-même et ne comprend pas votre demande, voir la rejette…. Il ne vous comprend pas plus qu’il ne comprend que son attitude explose de paradoxes, de contradictions qui vous perdent au milieu d’un vaste chantier sans nom.

Votre douleur, vos maux de l’esprit ne lui sont pas tolérable, gérable, et dans le rejet qu’il manifeste à cet égard il appuie un peu plus douloureusement là où votre souffrance et votre trouble s’exprime…

Plus vous crier de souffrance en cherchant un écho, un reperd au milieu de ce nulle part, plus il s’éloigne de vous…. qui criez et vous agitez un peu plus fort pour qu’il se retourne, vous regarde, vous tende la main…

L’engrenage devient un typhon qui s’agrandi et absorbe tout.

A la fin il ne reste plus rien !

Il ne reste que vous au milieu du néant, à tout reconstruire dans la sueur et le sang, à crier encore car parfois il vous semble apercevoir cet autre… quand il s’approche, vos bras s’agitent et lui font peur, mal… alors il repart de nouveau vous replongeant dans votre désespoir devenu un peu plus grand !

 

Cet autre est beau de bien des façons et c’est bien malgré-lui qui génère le trouble, l’incompréhension aux être un peu trop « sensitifs » peut-être.

Mais c’est également bien malgré-lui, sans doute, qu’il fuit face au tremblement de terre que son battement d’ailles à provoqué. Il vous fuit autant qu’il vous en veut de lui ramener ce qui vient d’être dévasté !

 

Aujourd’hui, je me sens le résultat d’un cataclysme utile, que j’ai accepté mais que je n’ai pas impulsé. Résultat seul, abandonné. Frankenstein qui fait fuir son créateur.

 

19:29 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

fait pas la gueule, t'es pas un monstre!

Écrit par : T | 21/12/2008

C'est Quasimodo le monstre, enfermé dans sa tour, à jouer de ses cloches.... toi tu serais plutôt une Esméralda, libre

Écrit par : T | 21/12/2008

Monsieur 20ème lettre de l’alphabet, au cas où vous l’auriez oublié, Esméralda est morte tragiquement de douleur et de la dureté, de la bêtise et de l’égocentrisme de l’homme !

Écrit par : Pompompom | 22/12/2008

Les commentaires sont fermés.