Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/12/2008

Jalousie

Définition Wikipédia

La jalousie est une émotion empreinte d'agressivité envers une personne dont on se figure, à tort ou à raison, qu'elle possède quelque chose que l'on n'a pas et que l'on désire.

Par extension, dans le cadre d'une relation amoureuse, la jalousie est la conséquence de la peur de perdre l'être aimé ou l'exclusivité de son amour, au profit d'une autre personne – sentiment qui peut être fondé sur l'imagination.

La jalousie est souvent apparentée à la fois à l’amour, à la possession et à la haine, etc., fréquemment observée en même temps, et qui peut en avoir la force. Un exemple typique est celui de l'amoureux jaloux : il déteste voir ou imaginer sa partenaire passer du temps avec d’autres hommes pas seulement parce qu'il est privé de sa présence, mais aussi parce qu’il s'estime seul bénéficiaire légitime de l’attention de son amie.

La jalousie se produit dans le cadre d’une relation à trois, lorsque quelqu’un (le jaloux, qui peut être de n'importe quel sexe) estime qu’une deuxième personne se comporte pour un tiers (une troisième personne, un groupe, voir une chose) d’une façon qui menace selon lui (à tort ou à raison) la relation du couple. Le jaloux en conçoit du ressentiment, des reproches, qu’il adresse aux deux autres, avec généralement une focalisation sur la deuxième personne. L'essence du comportement jaloux ne réside pas dans cette inquiétude saine pour le couple, ni dans le fait d'agir, mais dans l'intensité émotionnelle excessive qui l'accompagne et qui compromet le succès de cette action.

 

La jalousie est un sujet qui m’interpelle dernièrement pour 2 raisons :

D’une part parce que pour la première fois je me suis vue affublée de ce terme,

Et d’autre part, je suis moi-même depuis peu l’objet de….

 

En ce qui me concerne, jusqu’à présent, rien dans mon histoire n’a pu susciter ce sentiment-là chez moi ! Je me suis toujours réjouie de bonheur des autres et de ce qu’ils ont, même s’il m’est arrivé de m’interroger sur le fait que pour moi il en était autrement, et que j’aurais bien aimé aussi vivre certaines de ces choses…

 

Dans les relations amoureuses, ce fut la même chose.

Rien de ce que j’ai vécu ne m’a permise un tel sentiment ! Et ce pour plusieurs raisons :

-mon enfance ne m’a pas permise de découvrir et cultiver une telle émotion

-j’ai toujours considéré l’autre comme libre et non attaché à moi. Je pense même à cette petite histoire qui dit que si l’on ferme la porte de la cage, l’oiseau s’enfuira à la moindre occasion, alors que par contre si on laisse toujours la porte de la cage ouverte il reviendra tout le temps…

-j’ai toujours vécu dans la mixité des rapports et compte un certains nombre d’amis hommes dans mon entourage, ce qui me fait trouver normal que mon cher et tendre puisse passer du temps en compagnie féminine, sans moi.

-je suis d’une nature confiante. Confiante en l’amour et la fidélité de l’autre et en ce qu’il y a en moi de suffisamment particulier pour que l’autre me soit attaché.

-je suis philosophe et me dit que soit il trahit ma confiance et, libre à moi de le quitter ou de le garder, soit il est totalement fidèle, et dans tous les cas, rien ne sert de nourrir d’aussi horribles sentiments qui ne changeront rien à l’histoire

-je pense aussi que la jalousie, d’une certaine manière « pousse au crime » et pourrit une relation sans jamais éviter ce qu’il se doit se passer.

-je ne suis pas de ce genre de femme qui (sans le savoir elle-même) attirent les coureurs de jupons.

-je ne pense pas non plus que ce soit rédhibitoire que de tromper « un jour » son conjoint…. Je pense que nous sommes tous faillibles et ce qui compte, bien plus que l’acte, ce sont les circonstances et les motivations/ressentis de l’autres à ce moment-là ! Donc s’il m’arrivait d’être tromper, tout en étant peinée au font de moi, je serais attentive à ce que mon conjoint aurait à me dire à ce sujet et ne l’accablerait pas plus que ne diaboliserait là chose !  Et je déteste cette habitude qui consiste à affliger l’autre sans fin, comme un vilain petit garçon qui aurait commis une faute. Nulle crime là-dedans, beaucoup de souffrance certainement, cela je le conçois, mais il faut savoir accepter l’imperfection et la faillibilité de l’autre et pardonner, surtout quand tout y pousse.

-je crois que certains hommes sont sujet à la tromperie et d’autres sont naturellement sérieux, même s’ils sont loin d’être innocent,  et qu’il n’appartient qu’à moi que faire le bon choix…

-je trouve cela inutile….. Et constate à quel point cela peu rendre malheureux…

 

Bref, voilà succintement (car le sujet est bien plus complexe et à détailler, donc désolée si j’en ai chagriné certain par mes idées coupées à la hache) ce que j’en pense.

Comme vous l’aurais compris, la jalousie n’est pas vraiment dans ma nature. Le mieux que j’ai pu ressentir très fugacement, fut un léger pincement au cœur agaçant dans 2/3 circonstances.

 

Toutefois, lors de ma dernière relation, j’ai été confrontée à des sentiments alors étranger de moi et que mon cher et tendre qualifiait de « jalousie ».

Je ne suis pas certaine que l’on puisse vraiment parler de cela ! Mais comme je suis inexpérimenté en la matière, je garde l’hypothèse qu’il ait raison et que je me trompasse sur moi-même.

En effet, cet ex en question, m’a totalement déstabilisé dans mes rapports de couple. Il a, par ses mensonges et non-dits répétés, créé en moi un climat de non confiance !

Je fus ainsi assez souvent gêné et me suis même montrée inquisitrice (je déteste au plus haut point cela ! autant  intellectement parlant, que de le vivre !) à son égard !

Ses mensonges étaient quotidien et de tous ordres, comme une seconde peau. Seconde peau mise en protection dès l’enfance pour éviter, entre autres, certaines raclées et engueulades maternelles. Ainsi il mentait pour des choses insignifiantes, tel le petit garçon qui craignait la désapprobation, comme pour des choses plus importante qui lui évité une confrontation, un malaise, une peine, qu’il n’aurait pu assumer. Mais aussi, il se mentait souvent à lui-même. Parfois c’était tellement flagrant que cela en était désarçonnant ! Il savait tellement bien se protéger de lui-même en camouflant, en refoulant, en embrouillant ses propres émotions et motivations réelles….

Bref, je vous passe les détails, mais cela m’a fait perdre cette douce et réconfortante confiance habituelle !

Je suis donc devenue méfiante, j’ai posé plus de question que l’on peut en supporter, j’ai même parfois dépassé la limite de la curiosité en franchissant le monde de l’indiscrétion.

Je me suis détestée pour cela ! Trop loin de moi, de mes convictions, de ma conception du couple…

Je lui ai donc fait un certain nombre de reproche qui ne portaient pas, comme il le croyait sur les faits eux-mêmes, mais sur ses mensonges. Rien dans ce qu’il faisait n’était sujet à me contrarier, et ça il ne le comprenait pas, par contre qu’il mente pour faire ces choses m’étaient plus que pénible.

Cela m’était pénible à plus d’un titre ! Et jamais il n’aura su à quel point il est douloureux pour l’autre de vivre face aux mensonges. Mais pire, de sentir que l’être aimé, n’a pas assez confiance en vous pour vous dire les choses telles qu’elles sont….

Tout au loin de la relation, j’ai espéré…

Mais je crois que la confiance, qui est l’un des ciments du couple, n’aura pas été présente…

Ni de sa part pour moi, ni de la mienne pour lui.

 

Après j’ai beaucoup appris de cette expérience, et avec le recule je pense que j’avais des choses  à changer en moi à ce sujet, au même titre qu’il y a un certains nombre d’élément que je n’ai pas su voir en lui et appréhender de la bonne façon….

Je pense qu’aujourd’hui, si j’étais confrontée aux même choses, je saurais trouver la confiance… car de la confiance il y en avait à trouver. Et je saurais ne plus me poser certaines questions…. Ne plus chercher…. Juste être sereine et avoir confiance !!

Et franchement, lâcher le bien « trop » plein de questions ou surtout ne pas se sentir désœuvrée si on n’a pas la réponse, qu’est-ce que cela fait du bien !!!!

 

 

Donc aujourd’hui, je ne sais pas si j’ai ressentit de la jalousie, mais de la douleur oui !

 

Une chose malgré tout m’éclaire, lorsque que lis la définition Wikipédia de la jalousie. Il est fait état d’ « agressivité », et je n’ai jamais ressenti d’agressivité.

Lorsque par ex, il me cachait qu’il avait tel ou parler avec Mademoiselle Machin, cela me blessait énormément mais je ne sentais aucune agressivité envers elle, ni envers lui. Je n’en ai jamais ressentit.

Par contre, lorsque Wikipédia, fait état de « la peur de perde l’être aimé », oui cela je l’ai ressentit !

Je n’ai jamais eu peur qu’il aille voir ailleurs, cela était insignifiant pour moi, mais peur qu’il ne m’aime plus ou pas assez….

Ce qu’il dégageait était tellement contradictoire, que je me sentais à la fois la plus aimée de monde et en même temps, ou l’instant d’après avait le sentiment d’une vaste mascarade…

Au jour d’aujourd’hui les mêmes questions subsistent… mais elles ne me rendent plus chèvres comme avant. Elles sont et je les prends pour ce qu’elles sont !....

 

Par contre pour le reste, quand il est fait état de possession, de haine, d’exclusivité… cela est fort éloigné de moi… trop pour que je me sente un instant concernée.

 

 

Sinon, je vous parlais aussi du fait que depuis quelque temps j’étais l’objet de jalousie, dans le domaine amoureux également.

En effet, la copine d’un ami, me voit comme une menace, un danger pour son couple.

Cela me laisse « sans voix » (qui parle). Je ne sais comment réagir et agir.

D’une certaine manière, en me mettant à sa place, je la comprends vu que son couple bat de l’aile, je pense que moi aussi, sentant l’éloignement de mon « homme » s’avancer, je pourrais voir en toute présence féminine le probable coup de grâce, ou la goutte d’eau faisant couler définitivement mon histoire…

Mais d’un autre coté, je trouve que cela est un peu « fort » en soit. Car, elle ne le sait pas, mais autant je suis assez « ouverte » sur le sujet et ne diabolise pas l’adultère, mais autant je suis contre dans l’absolue !

Et je suis de celles qui ne s’intéressent pas aux hommes pris, tout autant qu’elles ont à l’esprit qu’on ne fait pas à autrui ce qu’on n’aimerait pas qu’on vous fasse.

De plus je pense que c’est à l’homme de se positionner. Une quelconque maitresse ou conquête ne doit pas être l’excuse ou l’élan qui sert à rompre.

Il y a certaines choses à faire dans l’ordre et dans le respect, il me semble…

Bref, tout ça pour dire, que moi, je suis tout sauf une croqueuse d’homme, que j’ai le respect de l’autre et déteste plus que tout au monde être à l’origine de ce qui peu blesser, et que non, un homme en couple ça ne m’intéresse pas !

Mais bon, que dois-je faire ? J’aimerais la rassurer… mais comment vue qu’elle me diabolise et ne souhaite pas me parler…

De plus, cela est gênant, son copain est mon ami !!

Parfois je me demande si je ne devrais pas mettre plus de distance entre nous ? À vrai dire j’y pense tous les jours ! Car cela me peine…. Et je ne sais ce quoi faire pour améliorer la situation…. ??

15:34 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (5)

Commentaires

Très belle note... D'abord pour ta lucidité sur toi et aussi parce que tu dis des choses sensées et surtout très saines.
Ce que tu as ressenti avec ton ex n'est pas de la jalousie mais de la non-confiance oui. Face à une personne qui trahit la confiance de l'autre, avec le mensonge par exemple, on ne peut qu'être suspicieuse... normal, et cela n'a rien à voir avec la jalousie, qui elle puise souvent sa source dans des peurs "imaginaires"...
Vraiment cette note est parfaite... et c'est sincère...

Écrit par : La Brune | 01/12/2008

Merci beaucoup La Brune. ce que tu dis me flate :-) Moi qui me trouve toujours gauche.... je suis contente que cela puisse plaire tout de même....
As-tu un blogounet que je pourais consulter?

Bienvenue parmis nous, à bientôt

Écrit par : Pompompom | 01/12/2008

Ce que je lis de toi ici ne te montre pas du tout comme une personne gauche...
Pour le blog oui j'en ai un, que tu as d'ailleurs commenté une fois :)
Mais c'est vrai que je laisse rarement mon lien, je n'aime pas ce système de pub. Souvent les bloggeurs vont commenter ceux qui ls commentent, même s'ils n'ont rien à dire... sourire

Écrit par : La Brune | 02/12/2008

Merci La Brune. Effectivement ton pseudo ne m’est pas inconnu mais je n'arrive plus à me souvenir de ton blog....
Et je trouve très pertinent et honnête ta démarche bloguesque...

A très bientôt, j'espère, car j'aime bcp ta façon de penser.
Et j'espère retrouver le chemin de ton blog aussi...

Écrit par : Pompompom | 02/12/2008

que dire.... je ne comprends que trop la situation, dissimuler crée la suspiscion, la suscpiscion crée le doute, et le doute détruit tout, s'il n'est pas cartésien

Écrit par : tony | 02/12/2008

Les commentaires sont fermés.