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09/12/2008

Vent

Si j’avais quelques talant à écrire, j’aimerai rédiger un pamphlet sur la tristesse.

Je la découvre chaque jour comme jamais, dans ses détours, ses recoins, dans ses couleurs….

Je suis surprise par sa diversité et ses nuances.

Aujourd’hui, celle qui m’habite semble paisible.

Elle coule lentement sur moi comme mes larmes sur mon visage.

Le vide n’est pas présent mais la vie non plus.

Le sentiment d’une petite mort est là.

L’esprit est calme et résigné. Aucune pensée ne défile et s’entremêle, seul le souffle du vent sur un paysage esseulé marque sa présence.

Tout semble si simple et évident, je ne vois rien à rajouter.

Je ne peux que laisser ma tristesse s’étendre au rythme de « Brothers In Arms » et contempler la vie autour de moi, qui elle semble exister.

Je ne peux que regarder, de si loin que rien ne semble plus exister, ceux que j’aime, et l’impuissance de mon être face à leur tristesse qui coule en moi plus qu’ils ne le croient….

Par moment dans cette étendue sans relief, une pensée, une émotion surgit et m’attrape par la main pour me dire, va, va, bats-toi…

Mais à quoi bon !?

Je ne suis que du vent qui caresse parfois le visage d’étranger mais ne reste jamais sur eux.

Je m’agite, je me tournante et tourbillonne autour d’eux mais seules les feuilles bougent et se retournent à mon contact.

Aujourd’hui je ne souffle plus. Je n’en ressens plus la force, plus l’envie.

A quoi bon…

11:02 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

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