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17/03/2009

Je ne trouve pas de titre, aidez-moi

 

C’est chiant d’être triste !

Oui et pourtant je suis patiente.

Même très compréhensive à ce sujet !

Je ne me dis pas : « wouaaa il faut vite que je prenne un petit cachet rose pour retrouver la joie et la bonne humeur ! »

Non !

Je me dis : « si je suis triste c’est qu’il y a une raison, et je dois être à l’écoute de cette raison pour traiter le fond, pour laisser s’écouler ce qui doit s’écouler et non refouler, camoufler… » « il est hors de question que toute la merde de ma vie me pète à la gueule quand ma vie sera sur sa fin et que déjà mon cœur sera plein de tristesse du peu de chemin et d’espoir qu’il lui reste à regarder ! »

Oui j’ai remarqué que justement, la vie était bien faite à ce sujet : c’est quand tu commence à être vieux, que la vie te demande une bonne dose de motivation personnelle pour accepter ton déclinement quotidien et une fatalité qui te crie un peu plus chaque jour à la figure, que tout ce que tu as feint de ne pas voir, tout ce à quoi tu as cru pouvoir échapper, se présente en sentant bien fort de tant d’année à putrire (oui c’est le petit verbe de putride et putréfaction) au fond de toi !

Donc je me dis : « être triste c’est normal, cela fait partît de la vie, des émotions humaines… il faut l’accepter, et puis ce n’est qu’une question de temps et cela va bientôt passer… bientôt… bientôt…

Mais tout mon grand amour de la sagesse parfois craquèle !

Ce n’est pas drôle d’être triste ! Non vraiment pas drôle ! J’insiste pour ceux qui auraient encore un doute ! Pire cela me fait de la peine !

En faite j’en ai un peu marre par moment, mais rien de méchant juste l’envie de hurlerrrrrrrr : « putain de bordel à nouille, fait chier !!!! » mais très zenement quand même ! Et puis cela reste très intérieur. Car à l’extérieur ça parle normalement, souri et tout et tout !

Mais ça c’est facile ! Je suis née schizophrène (très proche de l’autisme mais pas pareil ; en plus l’autisme est reconnu comme un handicap, que la schizophrénie comme une maladie mentale. Va savoir lequel est mieux à y réfléchir….) ! ! Je dédouble tout ! extérieur/intérieur, moitié droite/moitié gauche, vierge folle/vierge sage, triste/gaie, calme/énervée, aimante/détestante (ça c’est en ce moment)… etc. Oui car contrairement au simple névrotique de base qui va passer d’une émotion à une autre ou fondre les 2, le psychotique évolué, de type schizophrénique (à ne pas confondre à le type paranoïaque, je ne l’aime pas celui-là d’ailleurs !) lui laisse vivre cote à cote les « 2 »  de lui-même. En faite le schizophrène est un gros yin/yang à lui tout seul ! Ce qui est un gage d’équilibre en soit ! C’est les autres qui sont tordus en faite, et qui n’y comprennent rien !

Tient d’ailleurs à ce propos cela me fait penser à l’un des livres que je suis en train de lire en ce moment (en bon schizophrène pour moitié hyperactive que je suis, je lis toujours plusieurs livres en même temps) : « Véronika a décidé de mourir » Paulo Coelho, livre chaudement recommandé par super Nanie, où il est dit entre autre :

"La normalité n'est qu'une question de consensus. Autrement dit, si la plupart des gens pensent qu'une chose est juste, elle devient juste."
et il écrit d’autres chose bien plus pertinentes et sympatoches (que cette phrase qui frise le lieu commun) mais je ne m’en souvient plus et j’ai pas envie de chercher dans mon livre. Mais bon, c’était histoire de caser que Bécassine, elle lisait, elle! Et Paulo Coelho (l’alchimiste) il n’est pas dégeu à lire (quelle critique littéraire je fais moi !!)

Mais là, j’avoue qu’en ce moment je suis irritée par ma schizophrénie. Même si a y réfléchir il vaut mieux n’être triste et en colère qu’à moitié que tout entier ! Donc c’est utile ! Mais quand même ! Cela est difficile de ressentir ces 2 états d’émotion si différents même si issus de la même pomme.

Par exemple ce qui m’agace pour le coup, c’est mon ambivalence dans mes rapports avec certains. Je m’explique : une partie de moi aurait envie de leur cracher à la figure, les déteste, n’a absolument pas envie d’entendre parler d’eux, les méprise au plus haut point, et une autre est pleine de bon sentiment à leur égard, de sérénité a proximité d’eux et prend plaisirs leur parler courtoisement.

Une solution, déjà expérimentée, serait tantôt leur cracher à la figure, tantôt leur faire un grand sourire.

J’ai déjà essayé, il n’y a pas longtemps. Mais cela n’a pas donné les résultats escomptés ! C’est pas de bol !
Pire j’ai eu le sentiment d’être mentalement instable, ce qui est un comble pour un schizophrène.

Donc je pense que je vais continuer ma petite vie de schizophrène qui ne s’ignore pas, gros avantage par rapport à certains, et poursuivre ma petite vie dyssociale à laquelle je ne comprends pas tout et dont la présence me procure autant de plaisirs que l'absence. Encore un avantage du schizo, il est satisfait quoi qu’il en soit (mais aussi insatisfait quoi qu’il en soit dans d’autres situations, comme celle précitée plus haut, mais on ne reviendra pas sur ce qui fâche), et vais continuer à pas être gaie d’être triste genre malheureuse qui fait pleurer et peine beaucoup mon cœur qui est patient mais en à marre !

Je sais c’est pas drôle tout ça, mais faut pas croire la vie n’est pas toujours drôle !!

« Quelqu’un aurait un petit cachet rose pour retrouver la joie et la bonne humeur ?? »

00:05 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Non malheureusement j'ai pas de cachet..
ma bonne humeur elle est purement physico-chimique à l'intérieur..
Mais j'ai aussi parfois mes moments sombres..
Boh comme tout le monde tu vois, c'est pareil..

Écrit par : emanu124 | 17/03/2009

La bonne humeur physio-chimique, je connais, je l'ai pratiqué, à mon grand étonnement, contre vents et marais toute une vie. Et a mon grand étonnement également elle a disparu, du jour au lendemain....
J’espère la retrouver car en faite je l'aimais bien cette joie et bonne humeur constante même quand la situation portait aux larmes. C’était même ma marque de fabrique, tout le monde disait régulièrement de moi que j'étais tout le temps souriante et gaie et que c'était bien agréable. Mais là je n'ai plus le coeur a...
Donc prends bien soin de ta bonne humeur, elle est un bien, bien plus précieux que l'on peut le croire.
Et bienvenue dans mon humble espace nombriliste ;-)

Écrit par : Pom | 18/03/2009

Les commentaires sont fermés.