Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/04/2009

Un jour…

 

Depuis quelques jours j’ai l’impression que je n’ai guère le moral.

Enfin, je ne suis pas sure car d’un coté je reste tranquille, optimiste, confiante et de l’autre je me sens mal, je n’ai pas envie de sourire, pas envie de grand-chose…

J’ai même un petit air apathique en contraste avec un petit cœur qui pulse un peu trop fort.

D’ailleurs ça me fait chier de refaire grave de la taticardie car ça fait mal ! J’ai mal au réveil, toute la journée et n’arrive pas à m’endormir le soir à cause de ça. La nuit je dors mal, je me réveil, encore à cause de mon cœur, et le matin aux aurores je n’arrive plus à dormir mais suis tétanisée dans mon lit avec ce cœur qui frappe si fort dans ma poitrine, et n’arrive pas à me lever.

Je me sens démunie. Triste.

Et j’attends…

J’attends…

Je laisse la vie passer et attend qu’elle m’emporte dans son mouvement… mais ne suis-je pas en train de laisser passer la vie devant moi ?

Peut-être. Je m’en fou à vrai dire. C’était plus une constatation d’une interrogation.

Je reste philosophe et me dit que tout doit avoir son utilité, son sens et que ce qui doit se faire se fera… j’ai cessé d’être interventionniste. J’ai cessé de provoquer les choses, de les réfléchir, les comprendre/calculer pour mieux pouvoir les appréhender.

Peut importe ce à quoi je crois, peu importe ce que je vois et pense savoir, la seule personne sur laquelle je pense et souhaite avoir un peu de prise c’est sur moi-même. Pour l’instant j’ai décidé, comme un accord avec moi-même (et il est très important que je me sente en total accord avec moi-même) de faire de mon mieux pour évoluer positivement et humainement avec respect.

En faite je n’attends plus rien de personne. Non pas que je sois désabusée mais par ce que cela me semble inutile, voir dommageable de part et d’autre.

Par contre je donne facilement ce que j’ai et suis, et accepte également avec plaisirs ce que certains souhaitent m’apporter.

Mais j’en ai marre de me taper la tète contre les murs face… peufff …. à quoi bon d’expliquer ce qui me parait tellement incongru, inutile, absurde… !

Pour l’instant j’ai juste besoin d’être en paix…

 

Aujourd’hui, quelqu’un m’a dit très gentiment et de tout son cœur, en plus c’est un homme bien et charmant, comme il aimerait pouvoir me consoler.

Mais je ne souhaite personne pour me consoler. Ma douleur n’est que mienne et il n’appartient qu’à moi de la transcender.

Je ne veux rien de personne, non pas par fierté ou égo mal placé. On a toujours besoin des autres… mais la non, l’amour des autres ne me soulage pas, pire parfois il me rend encore plus contrasté la douleur que je ressens.

C’est difficile à expliquer…

L’amour qu’on me porte, et c’est une chance, un trésor précieux, n’est pas en question.

Ce qui est en jeu est tout l’amour que j’ai pu porter, à perte, par le passé.

Il y a des êtres pour lesquels mon amour reste grand, grand comme leur absence. Absence qui coule acide dans mon cœur.

Et tout l’amour du monde ne remplacera pas le leur !

Alors on a beau dire ou faire cela ne change rien.

Moi j’ai accepté, totalement accepté, on pourrait même parler de deuil fait mais cela n’a pourtant pas changer ma douleur.

Mon frère par exemple cela fait tant d’années qu’il n’est plus là, et je n’espère pas le revoir, pourtant je continue à l’aimer et il continue à me manquer. Et si câlin je pourrais avoir et bien de lui ce serait parfait. Le serrer fort dans mes bras, lui dire comme je l’aime tout simplement.

On parle des souvenirs, de ce qui est beau à garder dans sa mémoire... Oui et ? L’amour de l’autre, le besoin de l’autre est un souvenir aussi ?

Cela remplace t’il le regard, le touché, l’odeur d’une personne. Et les besoins du présent ? Ceux qui font qu’on a envie de se sentir aimé on en fait quoi ? Le passé ne nourrit pas mon présent, il le rend au contraire vide, cruel, immonde…

Voilà il faut juste que je vive avec l’absence, l’absence de présence et d’amour de ceux que j’aime, toujours un peu chaque jours.

Et à y regarder de plus près, quand on cumule cela fini par devenir difficile.

Et aujourd’hui, je ne pose plus de question, je constate seulement…

 

Enfin demain, ou la semaine prochaine, ou le mois prochain, ou l’année prochaine… sera un autre jour !

22:10 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

ce texte évoque beaucoup de choses pour moi ... similitudes
bonne soirée Pom

Écrit par : Arachnée | 28/04/2009

Les commentaires sont fermés.