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11/07/2009

Je sais que je ne sais rien…

 

Il fut un temps, un temps qui dura toute une vie jusqu’à…, où je me sentais bien, seule.

 

A vrai dire c’est toujours le cas ! Je ne m’ennuie jamais (ou presque), je n’ai pas de gros besoins sociaux, j’ai des amis, des vrais, des bons (d’ailleurs je tiens à remercie Syl pour le geste d’empathie et de générosité qu’il a fait pour moi… cela m’a beaucoup touché et m’a montré à quel point j’avais de la chance de côtoyer de si belles personnes au si grand cœur) sur qui je peux compter, j’ai de quoi m’occuper et tout simplement, c’est con à dire, je me sens bien, tranquille avec moi-même.

Je refuse plus souvent des opportunités de sortir que j’en créais.

 

Et pourtant, moi qui travaillais jusqu’en 2005, et depuis toujours, dans le secteur « social et éducatif », ai été habituée à être nourrit toute la journée de contacts sociaux diversifiés et riches,  en contraste avec le Sahel relationnel quotidien manifeste actuel.

A vrai dire cela ne m’a absolument pas gêné, ce changement, très autonome et solitaire (paradoxe avec mon métier tant aimé) que je suis par nature.

Mais, j’avoue, que depuis un an, je commence à être en manque !

Alors soyons clair ; quel est la nature de ce manque ?

 

Il est double.

 

D’une part, vu l’excès de solitude dans lequel je suis et qui fait que je peux n’avoir aucun contacts sociaux de la semaine (même pas le bonjour de ma boulangère vu que j’achète du pain de mie en grande surface), à part celui avec mes enfants qui eux ont une vie sociale, il est certain qu’avec le temps cela créait un manque. Je suis pour l’équilibre et non l’excès (par l’absence en l’occurrence) dans laquelle je suis depuis 4 ans.

 

D’autre part, il est certain, que c’est le départ de mon ex qui a créé ce sentiment de vide !

Du temps où mon ex était là, il était là tout le temps. Vu les horaires décalés de travail qui étaient les siens, il était trèèèès présent à la maison. Ajouté au faite qu’il ne faisait rien en dehors de moi et qu’il était tout le temps collé à moi… cela m’a gêné autant que cela m’a rendu dépendante (d’ailleurs à ce propos il m’a désautonomisé sur beaucoup de choses et rendue quelque part « inutile », enfin, c’est une autre histoire) et que j’ai aimé l’énormitude de son amour donné (comme quoi les excès c’est pas sain !).

 

Donc, je pense, qu’il y a un juste milieu tout de même à trouver; et qu’être solitaire ne veut pas dire anorexique sociale mais aussi, que le vide ressenti est celui de l’être absent plus que celui du besoin social !

 

Il fut un temps aussi, où j’avais le sentiment de n’être pas pressée.

Pas pressée d’aimer, pas pressée d’être aimée…

Mais le suis-je aujourd’hui… ?

Ma quête de l’amour actuelle ne me semble pas être là où on peut le croire.

Vivre une relation d’amour avec X personne me rend bien mais ne fait que camoufler le réel du besoin. D’où mon ambivalence à ce sujet…

Ma quête d’amour est bien plus profonde et ancienne.

A l’image de tous ceux qui dans leur enfance n’ont pas eu l’amour et la tendresse requise, et ont souffert !

Souffert au point de se créer une carapace qui rend lisse et distant le besoin et tant d’émotions aussi…

A cette quête dont j’ai conscience depuis bien longtemps déjà et sur laquelle je n’ai pas fini de travailler, s’ajoute la perte de l’être aimé (un truc bien présent dans l’enfance également…).

Et c’est là que tout devient complexe pour moi !

 

Suis en attente d’amour pour combler un vide de toujours…

Suis-je en attente d’amour pour combler un manque toujours présent de cet autre parti loin de moi….

 

Et cette douleur de l’absence de l’autre est’ elle liée à l’amour réel que je lui porte ou tient au faite qu’à un moment donné il a mis le doigt sur le fond de ma blessure d’enfant et comblé artificiellement la brèche ?

Il est vrai que parfois, j’ai le sentiment que la perte de Romain a ouvert grand les vannes sur ce qui demandait à sortir depuis longtemps.

D’ailleurs, je me demande souvent pourquoi je l’aime et si je l’aime, en faite…

Il me parait encore si petit par bien des égards… j’ai le sentiment de ne pas jouer dans la même cours que lui… Et pourtant…. (haaaa paradoxe, paradoxe ! ne serais-tu pas complémentarité ?)

Parfois même je me dis que j’ai « mieux » à vivre qu’avec lui !

Et pourtant, il me manque ! (et pourtant… merde y’a un truc entre lui et moi qui est porteur au-delà… En faite, n’est-ce point la différence qui fait la richesse et qui complète… ? Enfin, je ne sais ! si je savais, j’arrêterai d’écrire)

 

Donc il fut un temps, où je n’étais pas pressé de trouver l’amour, où je ne souffrais pas de solitude, de manque, où j’étais bien avec moi-même….

(Pas besoin d’être 2 pour être heureux ! c’est une évidence toujours présente pour moi. Et pourtant…)

 

En faite, là, la seule chose que j’aimerai, c’est juste un peu de son amour. Pas tout le temps, pas tous les jours, même pas souvent, mais juste une petite place dans son cœur et au détour d’un moment de vie un peu de ses bras, de ses câlins.

Son amour tant aimé m’a fait tant de bien…. et fut d’une telle évidence … que cela me manque.

Aujourd’hui, je suis comme un coureur cycliste qui pédale à ne plus en finir pour arrivé, pour gagner. Ma course est celle de l’amour intérieur que je souhaite atteindre sans qu’elle ne me soit jamais donnée.

Mais pendants cette course, tant de fond, que de rapidité, j’ai besoin d’énergie.

Non pas d’un copieux repas régulier, mais d’un peu de glucide par moment.

Romain, c’est mon glucide pour l’instant !

Et je suis en hypoglycémie là !

 

Je cherche un substitue… (Ha mais par pitié par d’aspartam !)

 

Ho puis non ! En faite, après toutes ces métaphores, je ne sais pas ! Je ne sais rien !

Chaque idée qui surgit trouve son contraire la seconde d’après…

Je ne sais pas où est le vrai du faux !

Je ne sais que ce que je ressens sur le moment !

Et ce que je ressens est fugace, éparse, contraire au ressentie suivant !

Tout s’enchaine, se superpose, se bouscule.

 

Seule certitude : c’est que j’ai mal et un mal d’amour !

 

 

Conclusion (long pour long autant aller jusqu’au bout !) : c’est encore en grave chantier tout ça et on ne sait toujours à quoi ça va ressembler à la fin !

Sinon pour la crémaillère, vous viendrez ?

17:44 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Tu as une personnalité très complexe on dirait..
mal et un mal d'amour ça me dit quelque chose..
bon je vais aller dormir...
bises pom

Écrit par : arachnée | 12/07/2009

Oui et j'ai pris cette très mauvaise habitude tirée de mes jeunes années sur le divan d'un psychanalyste Lacanien, de creuser les tréfonds de mon âmes. Ajoutée a une période de grand chantier à visée reconstructive/renouveau, ça donne un truc "détonnant"!!
;-)
Bises et dors bien

Écrit par : Pom | 12/07/2009

Les commentaires sont fermés.