Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/07/2009

Elle rode…

 

Une tristesse de fond continue à roder dans l’ombre de mon cœur

Elle ne se voit pas, ne s’exprime pas et pourtant je la sens, bien réelle, en moi.

De toutes les émotions pénibles, douloureuses, irritantes… que j’ai pu ressentir, c’est elle que j’aurais le moins bien supporté.

Elle a quelque chose de lancinant, de sourd, d’envahissant. Elle est comme l’eau, elle s’infiltre partout et humidifie tout. Elle effrite sournoisement toute parcelle de joie que je construis. Elle œuvre dans les tréfonds, à l’abri des regards, ironiques qu’elle est du contraste qu’elle produit avec le sourire extérieur de mon être.

Parfois, elle provoque un sentiment de rage fugace qui passe aussi vite qu’il ignore à s’exprimer.

Je suis triste

J’ai envie de pleurer

J’ai envie d’oublier

Et pourtant je souris à la vie qui me le rend bien

Mais tout me semble factice par moment

Mon bien-être, ma joie n’a pas de sens tant que ma peine restera.

Et je ne peux lutter contre elle.

Même entourée, même occupée, je la sens !

Et je me demande, à quoi bon, quoi que je fasse, où que je sois, elle persiste…

Elle est l’image d’une blessure, d’un manque qui ne se colmate pas, à vif de chaque battement d’émotion.

Peu importe tout ce que l’on peu avoir, quand’ il manque l’essentiel…

Mais quel est’ il cet essentiel ?

Le sentiment d’amour ?

D’amour de qui, de quoi, quand, comment ?

Je ne sais pas !

Je ne saurais définir les contours de se qui ressemble à un manque, un manque d’être et d’amour… !

 

La seule chose auquel je pense quand je tente de percer à jour le point d’axe de cette douloureuse émotion, est le sentiment d’humiliation qui l’accompagne.

Comme un sentiment de mépris, de rien et de misérabilisme…

Ainsi, une forme de frustration, de colère sourde est refoulée, brimée en mon cœur malheureux.

 

Je n’aime ni cette peine, ni l’image que j’ai d’elle.

Je n’aime ni ce qu’elle provoque en moi, ni ce qu’elle fait de moi !

Alors même qu’il s’agit de blessure d’amour, de soi de l’autre, elle exacerbe ma douleur en projetant sur moi un filtre de mépris narcissique !

 

Je me sens faible !

Je n’aime pas me sentir faible !

Mes faiblesses n’ont jamais arrêté l’empathie ! Seul le mépris a su se poser sur moi, quand ce ne fut pas l’indifférence, l’abandon.

Etre faible, m’a rendue miséreuse… seule

 

Le paradoxe de l’amour est à l’image de l’argent, plus tu en as et plus on t’en donnera…

 

Haaa et puis zut !

J’en ai marre de ressentir tout cela !

Peine, chagrin, ressentiment, mépris, abandon, non amour… !!

Marre, vraiment marre !!!

 

Haaa et puis zut, je sais que je me dois, comme le bonheur, trouver l’amour en moi. Mais malgré tout, j’ai envie d’amour, d’amour qui vient à moi, d’amour qui m’embrasse, qui m’entoure…

02:58 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.