J’ai fait un rêve…

 

 

Douce soirée d’été où la tiédeur présente abreuve mon être à l’humeur chaleureuse…

Mes yeux se baissent ne laissant percevoir que le bout de mes doigts glissant de volupté

Chaque effleurement épuise mes sens qui s’éveillent

Le temps semble long face à cette main qui se retient et pourtant voit tout de toi

Ce plaisirs si subtil se prolonge à chercher les limites des recoins de ton corps

Je fonds…

Une main s’échappe et prends la tienne pour la laisser empoigner mon sein rond et chaud que son téton déjà érigé appelle

Ma bouche se refuse exacerbant mes fantasmes et mon désirs, tandis que tes doigts eux aussi commencent à jouer de moi

J’ouvre alors grand les yeux sur les tiens m’interrogeant de tes envies

Je souris, mais très vite je parcours ton corps aimanté par ma convoitise de ton sexe brulant d’être empoigné

Ma bouche alors se rebelle et sort de son carcan de sagesse

Elle laisse glisser ses lèvres, que ma langue gourmande lubrifie déjà, sur les contours de ton viril désir

Mon antre se serre et brule d’envie a chaque glissement de ma bouche

Tes mains glissent dans mes cheveux et caressent mon visage en pressant le pas de ma bouche, de mes lèvres, sur ta turgescence plus dure que jamais

Mes doigts s’échappent sur sa peau humide alentour et joue de tes bijoux tressaillant sans retenu.

Soudain, mon visage se redresse, mon corps se retourne, gravi, d’un désir que plus rien ne retient, le tient. Mon antre s’empale sans retenue sur ta verge tressaillante. Mes reins se cambrent d’assauts cherchant cette ferme douceur s’enfoncer dans mes tréfonds.

Plus vite, plus fort… mon corps crie autant que mes lèvres la jouissance qui s’exalte.

 

Je fonds je me répands… je ne tiens plus !

 

Mon esprit s’éveille dans un murmure d’extase et mes yeux s’ouvrent !

Mon cœur bat vite et mon envie de toi sans retenue est sortie de mon univers de songes.

Mes doigts, avides de caresses, découvrent mon sexe ruisselant de plaisirs.

Ils s’empressent de me pénétrer au balancement de mes hanches.

Une de mes mains, de sa paume chaude, enserre mon sein

Ma langue glisse sur mes lèvre réclamant ton sexe qu’elle imagine

Mes doigts se retirent alors pour titiller mon bouton d’or plus gonflé que jamais.

Mes gémissements se font de plus en plus forts

Mon corps ondule

Ma respiration s’accélère

Mes pensées sont en toi

 

Mes reins se tordent…

Je jouie en m’effondrant de plaisirs…

Philo-osons

Voila ce que Philo a écrit en en-tête de son Blog.

« Sortons de notre tête pour entrer dans nos corps car la nature a voulu que chacun de nos sens fût une source de plaisir… »

 

Cela me laisse rêveuse….

Je rêve à mon corps oublié du plaisir mais pas du désir.

Je rêve au parfum, au voluptueux de la peau de ses autres inconnus qui pourraient s’offrir à moi.

Je rêve de se lieu que mes yeux parcourent autant que mes sens s’échauffent à sa vue

Je rêve de mouvement, de parcelle de corps qui s’enlacent et s’embrasent

 

Je ne rêve plus et sens l’envie aussi grande que la frustration de vivre d’autres aventures, des aventures nouvelles et singulières. Je pense à ce que Moi je vais faire pour enfin « oser » et m’abandonner….

Instant

 

Je suis sereine, allongée sur le coté, tout près de lui.

Mon dos fait face à son corps aussi nu que le mien.

Il parait loin dans ce lit chaud et pourtant… il me semble le sentir, le ressentir à chaque oscillation de son corps sous les draps.

Mes oreilles écoutent tout de lui, autant que mon corps vibre….

Un de ses bras vient entourer mon buste, tandis que son corps se love contre moi.

Ses doigts caressent doucement les miens qui répondent en glissant aussi sur les siens.

Les mouvements deviennent vite plus amples pour atteindre nos bras sous les caresses de nos mains qui se croisent.

Ces effleurements sont d’une telle douceur, d’une telle tendresse, que j’espère voir le temps s’arrêter.

Mais le désir monte.

Je me retourne.

Il m’embrasse longuement.

Nos lèves s’abreuvent de leur nectar.

Seul compte ses lèvres qui s’attardent sur ma bouche et sa langue qui se noue à la mienne.

C’est voluptueusement bon.

Ma bouche finie par quitter la sienne pour parcourir son corps.

Je m’arrête avec envie entre ses jambes et savoure de mes lèvres, de ma langue le gout de son sexe…. Avant de goulument le posséder tout entier.

J’aime cela, sans limite, sans retenue.

Seules mes mâchoires se contractent trop vite désagréablement.

Je les maudis de ternir ce moment hors du temps.

Sa main soulève mon menton.

Il m’embrasse et à son tour parcours de sa bouche, de ses mains, mon corps.

Sa tête s’enfouie entre mes jambes et je sens la douce chaleur de sa langue sur mon sexe.

Je frissonne, je frémis.

Mon désir devient de plus en plus fort.

Mais je retiens mon orgasme car mon antre réclame d’être remplie de lui.

Je me relève, attrape avidement son sexe dans mes mains.

J’aime le sentir si dur, si beau, aux formes si parfaites…

Son corps est enfin sur le mien et en moi.

Ses mouvements sont fermes et voluptueux.

Une onde parcourt mon corps et explose en moi…

Mais d’autres vont venir et je veux voir son plaisirs….

Je veux continuer à le toucher, le caresser, de mes mains, de ma bouche, de ma peau.

Il fait chaud, chaud en moi, chaud de lui.

Nos corps bougent encore et encore, et se retournent.

Je ne compte plus le nombre de mes jouissances, je fonds de plaisirs.

Je m’empare une dernière fois de son sexe dans mes mains, dans ma bouche, pour finir par le faire glisser entre mes seins.

Et là j’entends ses gémissements sans retenu.

Je le regarde se contracter sous l’explosion de son orgasme.

Il est beau.

Même son précieux nectar caressant mes seins me semble doux et beau.

Nous finissons par nous endormir, l’un contre l’autre, moi dans ses bras me serrant toute la nuit.

Et toute la nuit mon cœur et mon âme s’attardent à le regarder, le sentir dormir tout contre moi.

Son sommeil est profond et pourtant il suit chaque mouvement de mon corps pour rester accrocher au mien. Ses bras ne lâchent pas non plus, ils s’agrippent sans relâche.

La nuit parût courte.

Très vite la lumière envahit la chambre et efface la magie de cette nuit.

La dernière dans ses bras.