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31/12/2008

… 2009

 

 

regard.jpgIl n’y a qu’une seule chose que je voudrais emporter avec moi dans cette nouvelle année que je vais franchir, c’est cette citation que j’ai écrite il y a un mois de cela :

 

« Aime ceux qui te traitent bien, et oublie les autres »

 

J’ai toujours péché à mon grand tourment de ce point de vu là, et je veux que cette année 2009 soit la réalisation pour moi de cette phrase…

 

 

Sinon tout le reste de l’année 2008, je souhaite le laisser derrière  moi et tourner la page…. Ne plus me retourner… me détacher… mettre tout un grand sac et le descendre à la cave !

 

 

Je vous souhaite à tous, en ce changement « symbolique » d’année, beaucoup de richesse de cœur et une vie un peu plus en harmonie avec votre moi intérieur et tout ce qui vous entoure…vivre-en-harmonie_troooop_mignonnnnn.jpg

 

Grosses bises à tous

 

Béatrice

16:00 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (6)

29/12/2008

Pédagynécologique

  

En cette fin d’année propice aux rapprochements, je tiens à informer mes gentilles et jolies lectrices de ceci : 

 

"Jusqu’alors, on considérait que les femmes étaient fertiles entre le dixième et le dix-septième jour du cycle menstruel. Des études viennent d'apporter la preuve qu'elles sont capables d'être enceintes à tout moment ou presque ! (..)
Comptant comme premier jour du cycle celui du début des règles, ces chercheurs ont établi les statistiques suivantes :
* 2 % des femmes sont fertiles dès le quatrième jour du cycle ;
* 17 % le sont dès le septième jour ;
* 70 % avant le dixième et après le dix-septième ;
* et 4 à 6 % des femmes sont même fertiles plus de 28 jours après le début du cycle

Si vous ne voulez pas d'enfant, il est donc impératif d'opter pour contraception efficace. A contrario, si vous désirez un bébé, faites l'amour le plus souvent possible.

Et pour quelques infos supplémentaires sur le sujet de la contraception, rien ne vous empêche de relire ceci

 

 

Bon courage…

L'Unique

Dans un genre musical qui n’est paaaass du tout le mien, ma fifille m’a offerte une chanson qu’elle me fait écouter plusieurs fois par jour (ha l’esprit de sacrifice d’une mère…. !).

Il faut dire que ma gentille petite démone de fille m’a toujours mise sur un piédestal ! Je suis trooop intelligente depuis toujours, genre « toi tu lisais l’encyclopédie Quillet de ta mère à 12 ans ! (bah oui c’est vrai !! C’est génial l’encyclopédie Quillet !), j’ai toujours été trèèèès sage et raisonnable depuis toute petite (bon c’est vrai mais je me suis rattrapée ces derniers temps !) et je suis beaucoouuup troooooooop gentille, genre « toi maman je te connais tu ne sais pas dire non, t’ai trop gentille, faut toujours que t’aide tout le monde » (selon ma fille c’est limite si je n’ai pas sauvé les bébés phoques !).

Bref, au moins une fois par an, depuis qu’elle est petite j’ai droit à un truc de ce genre.

J’avoue que cela me fait bizarre …. je me dis chaque année que ça va passer et qu’à force de lui dire que j’ai plein de défaut et quelle a plein de qualité, elle va arrêter de faire un complexe cet enfant, et ouvrir les yeux sur son potentiel et sur la toute relativité des qualités de sa Moman ! Mais pour l’instant, bah ça change pas ! Son père est con et sa mère intelligente ! Son père est un égoïste et sa mère est mère Teresa !

Voilà ! Bon moi les piédestal je trouve que ça fait haut, et la petite personne d’1M60 que je suis, se trouve bien au ras du sol (d’ailleurs je suis Rat en astro chinoise et pas girafe !). 

 

 

 

Shym

"l'unique"

 

 

 

Un soir de plus où je me plonge
Loin dans mes souvenirs
Le temps de ma tendre enfance
L’éclat de ton sourire
Aujourd’hui devenue femme
Je pense à ces années
A tout ce que tu m’as appris
A commencer par aimer

Tu es mon ange, ma fée, mes sourires, mes Etés
Mon unique, ma vie, mes rêves éveillés
Tu as mes doutes, mes larmes, mes peurs inavouées
Il n’y a que les saisons qui changent
Toujours le même parfum d’un ange

Tu ne sais pas à quel point
Je suis fière d’être ta fille
Si ce soir je te chante ce refrain
C’est que tes yeux sont le reflet de ma vie
Embaumée par ce parfum d’amour
Diffusé à chaque instant
L’essence de nos souvenirs
M’enivre encore, je le sens

Tu es mon ange, ma fée, mes sourires, mes Etés
Mon unique, ma vie, mes rêves éveillés
Tu as mes doutes, mes larmes, mes peurs inavouées
Il n’y a que les saisons qui changent
Toujours le même parfum d’un ange

Il n’y a que les saisons qui changent
Toujours le même parfum d’un ange

Il n'y a que les saison qui , il n'y a que les saisons qui , il n'y a que les saisons qui change

Tu es mon ange, ma fée, mes sourires, mes Etés

Mon unique, ma vie, mes rêves éveillés
Tu as mes doutes, mes larmes, mes peurs inavouées
Il n’y a que les saisons qui changent

Tu es mon ange, ma fée, mes sourires, mes Etés
Mon unique, ma vie, mes rêves éveillés
Tu as mes doutes, mes larmes, mes peurs inavouées
Il n’y a que les saisons qui changent
Toujours le même parfum d’un ange

08:32 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

28/12/2008

31 le 28

  

Par nature je ne suis pas rancunière et j’aime l’idée de finir l’année « en paix ».

Ainsi, même si parfois j’aimerais être « fâchée » et le rester, je n’y arrive pas ! Cela m’amène souvent, très naturellement, à me pointer comme une fleur, tout sourire, face à la personne avec qui « chamailleries » et « désagréments » en tous genres ont peu être échangé, et tendre la main…

 

Ainsi, j’ai eu l’idée d’inviter la dite personne avec qui, ce que nommerait « offense » a été partagé.

J’ai pour cela, sans réfléchir, concocté une petite lettre, que voici :

 

« Si cela te dit, j’ai plaisirs à t’inviter à venir manger chez moi, mercredi 31 au soir pour un repas de circonstance et préparé par mes soins.

J’aime à croire que cette soirée puisse être légère, joyeuse et que cette année se finisse ainsi, enterrant toutes les grimaces et souffrances précédentes.

Mon invitation doit certainement te surprendre mais n’y voit rien d’autre que mon envie de faire la paix et d’enterrer les mauvais souvenirs, mais aussi d’avoir grand plaisirs à me mettre aux fourneaux (pour une fois dans l’année) dans la bonne humeur (pour une fois que j’ai envie de cuisiner…..).

Voilà, j’insiste juste un peu (mais sans chercher à te contraindre) pour te redire, que je crois vraiment qu’on finit toujours par apprendre de nos expériences et nos erreurs, et que j’ai vraiment envie de tourner une page positivement avec toi. »

 

Mais malgré mon élan naturel du moment, j’ai réfléchit et décidé de me taire…

En effet, je pense que la dite personne, dans le meilleurs des cas refuserait et dans le pire accepterait sans plaisirs, sans envie, juste par pitié, juste pour « être gentil ».

Donc, non, avec un peu de frustration et de regret je n’enverrais pas ma demande.

Par lâcheté certainement…

Je craints, je fuis en ce moment tout ce qui me blesser… et je pense qu’il n’est pas dans les même dispositions que moi… et je ne préfère pas savoir tout le négatif qu’il ressent à mon égard, et toute le peu d’envie qu’il a de me voir…

 

 

Du coup pour le 31, je crois que je vais rester au chaud chez moi, histoire de ne pas dénoter avec le 24 et 25.

 

Je souhaite à tous, une fin d’année riche d’enseignement pour une année 2009 meilleurs.

 

Pompompom, se fini là….

Ce n’est pas un mal, vu tout le déversoir de douleur que ce fut.

 

J’en profite, pour présenter toutes mes plates excuses à tous ceux que j’ai pu blesser, jamais volontairement (car jamais volontairement je n’ai cherché à nuire à quiconque… cela n’excuse rien, cela peu paraître facile….. certainement ! Mais cela est vrai !). Le mal que j’ai pu provoquer sur mon passage, ne m’a jamais laissée indifférente, bien au contraire…. Et je le regrette.

Ainsi, je souhaite également à tous qui ne m’apprécie pas, voir me déteste, d’être heureux.

00:05 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (4)

27/12/2008

Message personnel (comme il est originallll mon titre!)

Je me sens d’humeur musicale depuis 2 jours… alors allons-y… que je me fasse plaisirs avant que ce Blog ferme…

Une des plus belles chansons de Françoise Hardy (et Michel Berger)

 

 

Message personnel

 

(Et en Anglais pour le fun)

 

Au bout du téléphone, il y a votre voix

Et il y a des mots que je ne dirai pas

Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire

Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres

Je voudrais vous les dire

Et je voudrais les vivre

Je ne le ferai pas,

Je veux, je ne peux pas

Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes

J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître

Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien

Je voudrais arriver, je reste, je me déteste

Je n'arriverai pas,

Je veux, je ne peux pas

Je devrais vous parler,

Je devrais arriver

Ou je devrais dormir

J'ai peur que tu sois sourd

J'ai peur que tu sois lâche

J'ai peur d'être indiscrète

Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être



{chanté:}

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes

Ne crois pas que tes souvenirs me gênent

Et cours, cours jusqu'à perdre haleine

Viens me retrouver

Si tu crois un jour que tu m'aimes

Et si ce jour-là tu as de la peine

A trouver où tous ces chemins te mènent

Viens me retrouver

Si le dégoût de la vie vient en toi

Si la paresse de la vie

S'installe en toi

Pense à moi

Pense à moi



Mais si tu crois un jour que tu m'aimes

Ne le considère pas comme un problème

Et cours, cours jusqu'à perdre haleine

Viens me retrouver

Si tu crois un jour que tu m'aimes

N'attends pas un jour, pas une semaine

Car tu ne sais pas où la vie t'emmène

Viens me retrouver

Si le dégoût de la vie vient en toi

Si la paresse de la vie

S'installe en toi

Pense à moi

Pense à moi.



Mais si tu...

 

09:00 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

26/12/2008

*ùè#d&$. ?& »^*µ£

Juste pour le plaisirs ! Cette vidéo de circonstance m’a toujours beaucoup amusée !

Je soupçonne ces braves gens d’avoir des parts chez EDF….

(Quand j’y pense, moi qui *ùè#d&$. ?& »^*µ£  Noel, je trouve que depuis 2 jours j’en parle beaucoup….)

 

23:18 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (1)

Rétro...

Rétrospective, de ce qu’a été mon année…

Une chanson, chanson de ma jeunesse, chanson tant écoutée me vient :

(je trouve cette chanson profondément triste…. A l’image de moi ces 6 deniers mois)

 

 

Time, it needs time
To win back your love again
I will be there, I will be there ...
Love, only love
Can bring back your love someday
I will be there, I will be there ...

Fight, baby I fight
To win back your love again
I will be there, I will be there ...
Love, only love
Can break down the walls someday
I will be there, I will be there.

If we'd go again all the way from the start
I would try to change things that killed our love
Your pride has built the wall so strong that I can't get through!
Is there really no chance to start once again?
I'm loving you

Try, baby try
To trust in my love again
I will be there, I will be there ...
Love our love
Just shouldn't be thrown away
I will be there, I will be there ...

If we'd go again all the way from the start
I would try to change things that killed our love
Your pride has built the wall so strong that I can't get through!
Is there really no chance to start once again?

If we'd go again all the way from the start
I would try to change things that killed our love
Yes I hurt your pride and I know what you been through
You should give me a chance, this can't be the end

I'm still loving you ...
I'm still loving you ...
I'm still loving you ...
I'm still loving you ...

Still Loving You Baby

 

Du temps, il faut du temps
Pour regagner ton amour
Je serai là, je serai là
L'amour, seulement l’amour
Peut ramener ton amour un jour
Je serai là, je serai là

Je combats, chérie je combats
Pour regagner ton amour
Je serai là, je serai là
L'amour, seulement l’amour
Peut abattre les murs un jour
Je serai là, je serai là

Si nous pouvions reprendre
Tout le chemin dès son commencement
J'essayerais de changer,
Les choses qui ont tué notre amour.
Ta fierté a construit un mur, si fort
Que je ne peux pas passer au travers
N'y a-t-il vraiment aucune chance
Pour tout recommencer
Je t’aime

Essaye, Bébé essaye
De croire encore en mon amour
Je serai là, je serai là
L'amour, notre amour
Ne devrait jamais être abandonné
Je serai là, je serai là

Si nous pouvions reprendre,
Tout notre chemin dès le commencement
J'essayerais de changer
Les choses qui ont tué notre amour
Ta fierté a construit un mur, si fort
Que je ne peux passer au travers        
N'y a-t-il vraiment aucune chance
De tout recommencer ?


Si nous pouvions reprendre une fois,
Tout notre chemin dés le commencement
J'essayerais de changer
Les choses qui ont tué notre amour
Oui, j'ai blessé ta fierté, et je sais
Ce qu'il y avait en toi
Tu devrais me donner encore une chance
Ce ne peut pas être la fin


Je t’aime encore.
Je t'aime encore,

Je t’aime encore.
Je t’aime encore.


Je t’aime encore Bébé.

Etrangement j’ai le sentiment, d’avoir déjà mis un pied en 2009…. Et commence déjà à regarder cette année avec un détachement de plus en plus grand….

19:20 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

RU

 Je suis abonnée ces temps-ci aux rêves horribles !

(je pense d’ailleurs que dans quelques mois je devrais être la plus heureuse du monde, vu tout ce que je sors comme tristesse et angoisse).

 

Cette nuit, j’ai particulièrement appréciée celui-là, qui était d’un grand réalisme et m’a créer des sueurs froides tout le long :

 

« Je décidais d'acheter et de faire un test de grossesse (suspectant que… suite à une relation sexuelle malheureusement avec un homme qui ne fait pas parti de ma vie), qui pour une raison étrange, ressemblait plus à un objet High tech, qu’au dite objet d’origine.

Donc, cette chose, une fois quelques gouttes d’urines posées dessus, me livrait pêle-mêle une tonne d’information en tous genres (taux Beta HCG, date du cycle, probabilité de grossesse, conversion en pourcentage…. Et moultes chiffres incompréhensibles), le tout en Anglais !

Donc, dans mon rêve, l’angoisse au ventre j’ai mis un temps certains à savoir si oui ou non j’étais enceinte, en sachant que, et c’est là, la magie des rêves je suis passée 2 ou 3 fois de je suis enceinte, à je ne suis pas enceinte !

Résultat final : je suis enceinte !

Angoisse, angoisse….. Que vais-je faire ??

Là-dessus je décide d’aller dans une sorte de dispensaire « planning familiale » et m’empresse de montrer le fameux résultat à une gynécologue ! Elle me fait passer des tests, dont le fameux examen vaginal, toujours tant apprécié des femmes, et confirme ma grossesse.

Sans attendre, je lui demande immédiatement la RU 486 (pilule abortive).

 

---Pour info la méthode dite d’aspiration (jusqu’à 12 semaines de grossesses ou 14 semaines d’absence de règles), méthode sous anesthésie et la plus connue des méthodes d’IVG, me fait des frissons supplémentaires rien que de penser au déchiquetage (de la boucherie ! Et je vous épargnerai les photos que l’on trouve sans difficulté sur Internet à ce sujet) que l’on pourait pratiquer dans mon ventre…..---

 

Et là commence une longue série d’examens et de démarches entrant dans le protocole de délivrance du médicament !

Cerise sur le gâteau le moment de l’échographie où l’on aperçoit la petite poche contenant ce petite être en devenir…

Pendant tout ce temps, j’essaye de me convaincre que je vais y arriver, mais tout crie en moi que NON ! J’en suis malade…. !

Je me demande aussi si je dois prévenir le « géniteur » en question….

J’hésite fortement pour plusieurs raisons :

-je connais déjà son point de vu sur la chose

-je ne me sens pas capable d’affronter un discourt qui va me plomber un peu plus, moi qui vacille déjà. Nul soutient à attendre de sa part !

-pense qu’il n’est pas nécessaire de lui pourrir sa journée et les jours qui suivent pour un IVG qui du coup n’aura aucune conséquence sur sa vie à lui ! Ce n’est pas parce que cela va pourrir mon existence et que je vais avoir cela sur la conscience qu’il faut que lui aussi … si je peux lui offrir la paix de l’esprit c’est déjà ça ! »

 

Je me réveille avant que l’on me donne la dite pilule, en nage et complètement retournée de l’intérieur !

Mais pourquoi donc cela me perturbe tant !?

Et bien, depuis toujours l’avortement m’a toujours paru « insurmontable » de mon point de vue à moi !

Autant je suis très contente que depuis 75 il soit légalisé, autant pour moi-même cela relève de l’horreur absolue !

 

Il y a plusieurs raison à cela…

La première est viscérale et plus ou moins consciente. Elle trouve son origine dans le fait que moi-même en tant que bébé, j’ai faillit mourir charcutée ! Ma mère à voulu (en 72 c’était encore illégal) se faire avorté de moi et le spectre de la mort à planer très longtemps sur son ventre et sur moi….

Et ce n’est qu’en seconde « médico-sociale » (F8), alors qu’on parlait en cours de SMS de planning familiale que je me suis aperçue qu’à chaque fois que ce genre de sujet était abordé, mon ventre se tordait de douleur à devoir sortir tellement je me sentais mal ! C’est difficilement descriptible ! C’est tout qui se noue à l’intérieur avec un sentiment d’intolérable, comme quand on est obligé de fermer les yeux pour ne pas regarder une chose qu’on ne pourrait supporter.

La seconde, et j’engloberais un peu tout dans cette seconde, sans détailler car je ne m’en sens pas le courage aujourd’hui, tient au fait que je considère que la vie ainsi qu’une forme de conscience existe dès les premiers jours chez cet union de 2 êtres.

C’est pour cela, entre autre, qu’il me parait pénible d’avoir un stérilet par exemple, sachant que celui-ci n’empêche pas la fécondation mais juste la nidation. Et j’aurais du mal à vivre en imaginant que peut-être tous les mois je suis enceintes et qu’au bout d’une semaine se produit un avortement « spontanément provoqué » ! Bon après concernant le stérilet, d’autres choses justifient que je ne puisse en voir un.

Donc, moralement cela me gène….

 

Par contre, 2 fois dans ma vie, 2 amies m’ont mise dans la confidence de leur grossesse qu’elle souhaitait interrompre, et je les ai accompagnées et soutenues pendant plusieurs jours dans leurs démarches avant, pendant et après. Cela fut très éprouvant pour moi. Je me tordais intérieurement jour et nuit et n’en dormais plus ! Mais je ne leur ai jamais dit, bien entendue ! J’étais même contente de pouvoir être là pour elles, pour ce moment si douloureux….

Je ne souhaite à aucune femme de passer par là ! On n’en sort jamais indemne, et jamais plus la-même ! Cela brise quelque chose en soi et reste en mémoire et conscience toute une vie ! Quelque soit la raison de cet avortement ! ce n’est jamais avec plaisirs et légèreté qu’une femme y a recourt !

 

Bref, ce rêve m’a était inspiré par un copain qui m’a fait la réflexion suivante hier : « ha bah t’es enceinte ! » et ce après que je lui ai dit que j’avais pris 2 kg dans le ventre et dans les seins !

Alors certes, 5 jours après la fécondation de gentilles hormones prolifèrent dans le corps et donnent quelques signes tels que douleurs, distensions dans le ventre, seins gonflés, tendus, douloureux, fatigue…. Et avant même le jour présumé des règles qui ne viendront jamais (ou peu, car parfois au début quelques règles bcp moins abondantes persistent).

Certes !

Sauf, qu’il y a d’autres raisons aussi pour expliquer que j’ai les seins tendus et douloureux comme le ventre !

 

Bon voilà, voilà…. Rien que d’avoir écrit cette note j’ai envie de vomir, j’ai mal au bide et me sens vraiment vraiment pas bien !

Vivement que j’ai mes règles (dans 2 à 4 jours normalement) et que j’arrête mes sueurs froides à psychoter ! Car là ça va pas du tout !

Je cumule moi les ça va pas du tout ! je cumule les genres et les effets !

 

Heureusement qu’il y a mon blog ou je peux sortir tout ce qu’il y a de plus « pas beaux » en moi ! mon blog devient une « poubelle » à horreurs ! Et comme il me semble que la poubelle est pleine, je vais la jeter le 31 !

Oufff !

14:01 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

25/12/2008

Ville morte

 

 

Aujourd’hui, un certains nombres de personnes ont jugé bon de me souhaiter un joyeux Noel….

Ce à quoi je leur ai répondu que moi aussi je leur souhaitais un joyeux Noel (Qu’est-ce que qu’on ne ferait pas pour faire plaisirs aux gens).

Mais je trouve cela amusant…

En effet, quand on y réfléchit bien, Noel est censé être synonyme de « joyeux » justement, à passer la journée en famille en se gavant la panse de mets délicieux et à s’offrir des cadeaux.

Donc, est-ce bien nécessaire de souhaiter que cela soit joyeux ? Enfin, c’est comme « bon appétit »…..

Par contre, pour ceux qui sont seuls, qui n’ont pas la chance d’avoir une famille, de manger des petits fours et d’offrir/recevoir des cadeaux, cela devient ironique à la limite du sadisme !

 

Personnellement, le 24 au soir fut à trainer en pyjama dans la maison, seule avec mon fils qui s’éclatait à regarder les Simson sur le Canal 18.

Ma fille quant’ à elle était chez la famille de son père, mon fils lui, ayant eu un père qui à finit par décider quelques mois après sa naissance que tout compte fait il n’était pas capable d’être père, doit se contenter d’une mère faute de père depuis des années.

Ma mère, elle, aidait à déménager ma grand-mère ce jours-là, oui la grand-mère à décidait de déménager le 24 décembre…. !

Aujourd’hui, par contre…. Heu non en faite, c’est pareil que hier soir ! Journée seule et banale à ne rien faire !

Ce que je n’aime pas avec ce jour, c’est son coté mort ! Pour ceux comme moi qui ne fêtent rien, il n’y a pas d’amis disponibles, pas de magasins ouverts, pas d’animation dans la ville, pas film digne de ce nom à la TV, juste quelques téléfilms où on vous parle de gens qui s’aiment et aiment l’esprit de Noel (coollll !!!! C’est de la provocation ??! Car seuls, ceux qui sont seuls regardent ces films justement….).

Ma mère elle, mange dans la résidence pour personne âgée où vient d’emménager ma grand-mère pour un repas et après-midi passionnant de petits vieux ! (soi dit en passant j’aime bien les petits vieux).

 

Voilà, voilà…. !!!

Ma gaieté folle de ses derniers mois où je prends conscience à quel point je n’ai jamais été aimé tout au long de ma vie (même de ceux dont c’est le rôle au départ) et doit accepter d’être jetée comme une vieille chaussette, du jour au lendemain, par quelqu’un que j’aimais profondément, ne me permettent pas d’apprécier pleinement ma solitude à penser à tous ces autres gens qui eux s’aiment et se le montre…

 

Par ailleurs, j’ai eu la très bonne idée de rêver que je fêtais Noel ! Oui ! Et c’est bien la première fois de ma vie ! J’étais avec ma mère et mes enfants, invitée par le père de Romain à manger et festoyer en famille avec eux. Ce fut très agréable !

Franchement ça commence à suffire cet acharnement à me rappeler que Oui il était prévu cette année que nous passions Noel tous ensembles (à Cunlhat vraisemblablement) et que non à la place je suis toute seule !

C’est de la persécution !

 

Bon malgré tout, je me suis foulais de faire un peu la cuisine, moi qui est horreur de cela, et j’ai concocté quelques petits fours et toast fait-maison pour le plaisirs du ventre de mon fils.

Moi par-contre je n’ai pas faim, donc je me suis contentée de gouter. Toutefois, je ne sais pas si c’est le énième effet Noel, mais alors que je ne mange rien et perd en moyenne 2 kg par mois, cette semaine j’ai pris 2 kg d’un coup !

Ces Kg sont sortis du chapeau et se sont logés sur mon ventre (je dois déboutonner mon jean car ça me serre et me fait mal) et dans mes seins (ils sont gonflés et douloureux).

Je somatise ??

 

 

Grosses bises à tous…..

12:32 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

No elle !

 

 

Bon, il parait que c’est aujourd’hui que….

Cela me donne, très originalement l’envie de faire une note sur ce jour merveilleux qu’est Noel !

 

Alors pour planter le décor, je vais vous dire, dès à présent que je n’ai jamais trouvé ce moment « agréable ».

 

Sauf une fois !

*soupir (à l’idée de vous expliquer !)*

Oui l’année dernière j’ai fêté Noel avec la famille de Romain et pour une fois cela fut agréable, car j’ai partagé un moment avec une famille (une vraie) contente de se retrouver, contente de partager et avec l’envie de se faire plaisirs ! Une famille qui comptait plus de 2 membres, avec des adultes mais aussi des enfants !

Oui car de mon coté, Noël c’était : ma mère et ma grand-mère (et son épouvantable mari, qui n’est pas mon grand-père), et c’est tout !

 

Bref, je vais vous narrer ce que fut depuis toujours mon conte de noël !

 

Mais avant tout, petite mise au point sur ce jour : Non Jésus n’est pas né dans la nuit du 24 au 25 décembre ! Non !! (L’année est également fausse, il serait né a priori en l’an -4, mais bon ce n’est pas bien important tout cela…).

C’est notre cher Pape Libère, qui décida un jour de 354 que Noel serait fêté le 25 décembre pour pouvoir englober toutes les fêtes païennes de l’époque, qui se déroulaient autour du solstice d’hivers.

Jésus, serait, selon certains historiens, né en Automne, début Octobre !

Donc, vous pourrez constater que non seulement Jésus n’est pas né un 25 décembre mais en plus cette date célèbre des croyances, qui sont tout, sauf chrétiennes…

 

Et moi dans tout ça !?

Hé ben moi je ne suis pas catholique, pas baptisée mais croyante ! Je crois au dieu de la bible, qui soit dit en passant est bien différent de celui qui figure dans les écritures catholiques…

Dieu qui n’a jamais demandé que l’on fête la naissance de son fils, ni aucune autre naissance, et n’a pas jugé bon non plus d’en préciser là date, histoire d’être bien sure que les hommes ne cèdent pas à la tentation de….

Mais l’homme se fout de ce que Dieu veut, l’homme aime célébré, vénérer et s’invente des dates s’il le faut pour cela !

Voilà, le décor est planté ! Certains commencent déjà à me jeter des pierres…

Bon, quand même je tiens à préciser que malgré « l’aplomb » de mes propos, je suis très ouvertes, respectueuse et bienveillante face à la diversité de croyance de mes congénères… Sisi ! On voit bien que vous ne me connaissez pas pour en douter…

Mais ce n’est pas grave… tout ça pour dire que du point de vu religieux, Noel m’inspire pas voir même me donne un gout de tromperie…

Du point de vue philosophique, voir morale, je ne saurais que trop vous rappeler l’aspect outrageusement commercial, financier et opulent qui règne autour de ce jour ! Et ce au mépris total du sens réel et d’origine sensé être représenté….

Non ??

Donc, encore une fois, je suis gênée par cette date « imposée » qui reflète plus l’opulence, le gavage, l’argent dépensé que l’amour, la simplicité et l’évidence des moments de partage. Moment, également où, comme pour chaque anniversaire ou fêtes en tous genres, on vous (oblige) rappel, qu’il faut s’aimer et se le montrer ce jour-là ! Et j’avoue que cela me hérisse ! Où est la spontanéité des échanges et de l’envie de se démontrer l’attachement que l’on ressent ? Parfois, cela ne pipe t’il pas un peu les rapports et la sincérité de ses démonstrations ?

Avons-nous besoin d’une date fixée, par qui par quoi ? Pour nous dire je t’aime et nous inviter ?

Combien fêtent « hypocritement » sans envie ? Combien fête parce qu’il le faut ?

C’est comme dire « je t’aime », cela peut’ il souffrir d’être imposé ? Imposé un jour J, un instant I (c’est nul de dire instant T) ?

 

Bon, sinon, mes Noëls à moi !

2 cas de figures :

-avec ma mère.

Une soirée (vu que nous ça a toujours été fêté le 24 au soir) à s’ennuyer avec sa mère et 2 vieux ! Une soirée à devoir rester assis sans bouger pendant des heures à une table et écouter des conversations aussi ennuyeuses que non partagées avec moi !

Une soirée, qui fini par le cadeau d’une grand-mère qui ne s’est jamais préoccupé de mon sort et ce dès ma naissance, où elle n’a pas cru bon de venir me voir à la maternité, ni les jours qui suivent… qui n’a jamais cru bon non plus de me souhaiter mon anniversaire (juste un petit mot d’elle ce jour-là m’aurait réchauffé le cœur), dont elle a toujours oublié la date, seul son chien avait droit à un cadeau le jour de son anniversaire !

Donc une grand-mère qui m’offrait un cadeau « imposé » par ce jour et dont je ne percevais que le manque d’intérêt et d’amour !

Cadeau que j’aurais aimé refusé, cadeau qui m’a fait ravaler mes larmes chaque année…

 

-avec mon père.

Mon père ce (salaud) héros, avait la délicatesse ce jour-là de ne pas m’offrir de cadeau en général, sauf exception où j’ai eu droit (à 14 ans) à un stylo et cahier Minnie (la meuf de Mickey !).

Cela ne m’aurait pas paru si triste, si à contrario mon frère, lui n’avait pas eu tant de cadeau que je n’arrive à les compter…. J’étais très contente pour lui mais très triste d’être si peu aimée….

 

Alors vous allez me dire, cela fait quelques bonnes raisons pour n’avoir pas envie de fêter Noel et de n'avoir jamais ressentit la moindre joie ! Oui sauf, qu’il manque 2 évènements à ce joyeux tableau :

-Mon grand-père est mort le 21 décembre et mon oncle, le frère unique de ma mère (et le fils de ma grand-mère) est mort peu avant les fêtes à 33 ans !

Voilà, ce genre de petits détails plombent aussi l’ambiance et rend triste ces moments-là… !

 

 

Donc vous l’aurait compris, à moins de louer ou d’emprunter une gentille famille aimante, ne comptez pas sur moi pour ce jour-là !

 

 

 

Nb : certains se disent, oui mais par là suite… ? Bah par là suite, j’ai eu 2 enfants, de 2 pères différents, qui avaient respectivement et dans l’ordre chronologique, une famille qui me détestait, et une famille « folle » et sans amour !

00:05 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

24/12/2008

Peste et choléra

 

 

J’ai eu l’infime bêtise, qui au départ n’était qu’un cri désespéré dans la nuit, de dire…

 

Un soir, tard, après un WE de plus à mettre en péril mon cœur, j’ai senti en moi monter des palpitations à me couper le souffle.

Ce n’était pas la première fois.

Mais j’étais seule, et j’avais peur !

J’avais besoin juste d’une présence au bout du fils, calme et rassurante.

J’ai appelé, la seule personne que je savais éveillée à cette heure-là.

Et j’ai lâché…. Tout ce que j’avais en moi de douloureux !

Je lui ai fait part de mon refus de soigner ce cœur et des raisons qui motivait cela.

De mon envie si forte, si submergeante parfois d’en finir avec la vie.

De ma souffrance sans nom et de l’acharnement de la vie ces derniers temps à appuyer toujours au même endroit, toujours là où tout était si à vif.

J’ai décrit une souffrance si forte que plus rien ne semblait exister par moment. Qu’elle pouvait tout envahir, tout emporter avec elle…. Bien malgré moi !

J’ai évoqué l’idée de ma mort, par ce cœur qui pourrait peut-être lâcher et ainsi me débarrasser de ma peine, me délivrer

J’ai dit le honteux que je n’osais jamais dire… le honteux qui consiste à parfois souhaiter la mort alors que moralement, surtout lorsqu’on est parent, cela est inacceptable… pire, c’est une trahison, un abandon !

Mais j’avais tant besoin de le dire pour le sortir de moi ! Moi qui n’avait pas choisit de ressentir tout cela, moi qui avait honte, moi qui me sentait pitoyable d’être ainsi…

 

J’avais juste besoin d’être écouté sans être jugée, et de sentir la compassion et la bienveillance à l’autre bout du fil…

En retour, j’ai eu la colère ! L’incompréhension et le mépris.

Sur le moment l’envie de mourir fut grande ! J’ai même cru que je ne passerais pas la nuit !

C’était le coup de grâce !

 

Puis les jours sont passés….

J’ai rappelé cette personne, qui elle semblait m’avoir oubliée…

Et là j’ai eu comme réponse, une colère à mon égard qui n’était toujours pas passée, et plus l’envie de me parler !

Je me suis sentie coupable, pestiférée…

C’est si mal d’avoir mal, comme c’est mal d’attraper le SIDA !

Comme si on avait cherché, comme si on avait voulu et s’était réveillé un jour en se disant : « tient, et si j’étais malade ou malheureuse/dépressive aujourd’hui, et même mieux, et si j’avais envie de mourir ! Hein !? C’est cool d’avoir envie de mourir !!!! ?! » !!

Bref, cela n’est pas fait pour soulager, apaisé… surtout lorsque cela vient d’une personne auxquelles on tient !

Quelque part, je comprends que cela puisse être douloureux pour elle et sans doute non supportable. Je ne lui jette pas la pierre car chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il est.

Mais dans l’autre sens, j’ai moi le sentiment d’être lapidée !!

 

Puis les jours sont passés…

Dimanche 21, jour des 10 ans de mon fils, ma fille l’a appelée. C’était son envie, son idée.

Elle lui a rappelé que c’était l’anniversaire de son frère et qu’il aimerait bien le voir 5 minutes pour lui faire un petit coucou.

Il a dit non, car il ne voulait pas me voir !

Ma fille me l’a dit !

J’ai ravalé mes larmes !

Pestiférée au point qu’on ne puisse supporter de me voir même 5 minutes, même pour l’anniversaire de mon fils !?!

 

Pas facile…. Pas facile vu la souffrance qui m’habite continuellement et semble être bien au chaud à ne pas s’en déloger, de trouver quelques sourires, quelque part, pour que ce jour-là mon fils soit heureux avec une maman qui sourit sans faire semblant (comme c’est le cas chaque jour en ce moment).

Et sincèrement, peu importe ce qui c’était passé, s’il avait montré le bout de son nez, je l’aurais accueillit avec légèreté et aurait été contente pour mon fils, contente tout court !

 

Hier ma fille, m’apprend, qu’elle l’a encore appelé, pendant que j’étais à un RV, surprise de son silence par rapport à son frère. Et là, rebelote : « il n’a pas voulu appelé Fabien pour ne pas avoir à te parler au téléphone ! » !

Ok !!! Là les larmes n’ont pu être contenues, juste cachées…

Par contre j’apprends, qu’il laissera un cadeau chez ma mère, qu’on récupèrera le jour où on fêtera son anniversaire en famille (chez elle).

Oui l’anniversaire de mon fils se fait en 2 temps :

-le jour J avec ses amis

-1 peu plus tard avec la famille

 

Et là, ça peu paraitre con, mais non volontaire en tout cas, ça me gâche l’idée d’y aller. Je n’ai pas envie, ce jour-là, où il va falloir que je prenne sur moi et trouve quelques sourires de circonstance, me prendre dans la gueule et dans le cœur, l’image de son mépris vis-à-vis de moi !

Je sais que quand je vais voir le cadeau, je vais avoir mal. Rien que d’y penser, comme maintenant, j’en pleure…

Franchement jamais je n’aurais pensé que cela puisse se passer ainsi…

Et que jusqu’au bout, même pendant l’anniversaire de mon enfant, des coups de piques pénètrent mon coeur !

J’appréhende…

Ce n’est pas comme si j’avais pas mal déjà, comme si la vie ne m’avait pas si lourdement éprouvé déjà…

Noel, l’anniversaire de mon enfant… ne sont pas suffisant pour que l’on fasse une trêve de 5 minutes et laisse les bons sentiments se répandre un peu ! Non ! Même en cette période, même en ce jour-là, il doit m’être rappelé que pire que d’être non aimé, de ceux que j’aime moi, je suis méprisée, rejetée, pestiférée !

Donc oui j’appréhende… je suis sur le fil du rasoir et essaye de m’accrocher avec le peu de doigts qui me reste et j’ai peur, terriblement peur du mal supplémentaire qui peu m’être fait !

A force d’avoir mal sans avoir le temps de se réparer entre cache coup de poignard, on finit par être extrêmement fragile et développer une peur de la douleur….

En ce moment, je n’en suis pas à chercher, espérer, un bon jour, à chercher la paix intérieur, à sentir un peu de bonheur, non, seulement à essayer de ne pas avoir trop mal !

 

Et là, franchement, ça me fait chier que l’anniversaire de mon enfant me soit un peu plus gâché !

Et je me demande, pourquoi chercher à me punir d’avantage… !???

14:19 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

Puisque je pars…

 

 

Ma tète bourdonne de chansons tandis que mon cœur vibre de douleur et de révolte… d’amour.

 

Il y a beaucoup de choses que j’aimerais dire, dénoncer, crier…. Mais le sentiment d’un silence plus juste s’impose.

Il y a des gens que j’aimerais voir, serrer très fort dans mes bras pour blottir mon cœur contre le leur…. Mais le sentiment d’une absence plus juste s’impose.

Il y a des regards que j’aimerais poser, des bouts d’âmes que j’aimerais échanger…. Mais le sentiment de mes yeux posés ailleurs s’impose.

 

Quelque chose, quelqu’un, une force bien plus puisssante que moi, que ma douleur qui se débat au mépris de tout, m’a condamnée au silence, à l’absence, seule avec mes valises sur le quai d’une gare….. je pars.

Je ne sais pas où va mon train, cela m’est égal.

Seul le fait de rester m’aurait importé.

J’aurais aimé qu’une main m’emporte et me dise reste !

J’aurais aimé qu’un regard m’accroche de son amour, de sa tendresse.

J’aurais aimé qu’un mot, un seul me fasse exister, redevenir vivante et m’insuffle sa vie, sa joie.

 

 

Seule sur le quai de cette gare

Je pourrais dire au revoir

 

Mais aucun mot ne saura exprimer

Ce que mon cœur à pour eux, tant saigné

 

Je pars certainement jugée, peut-être condamnée mais surement incomprise

Et c’est sans conteste, là, ma plus grande amertume, ma douleur exquise

 

De moi ne restera que les larmes sur ce quai de gare

Et une question : vont’ elle un jour cesser de se déverser de toute part ?

12:10 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

23/12/2008

200.....

Une année va s’écouler….

Et même si le temps ne s’arrête jamais, que tout continue chaque seconde d’évoluer, le 31 reste symboliquement marqué.

Pour moi, c’est bien la première fois que je n’ai pas plus de joie à quitter cette année que d’en commencer une autre. Dans les 2 cas, une douleur surgit à la pensée du passé et du renouveau de ce futur qui pointe le bout de son nez !

2008, année douloureuse bien au-delà de ce qu’il fut supportable

2009, page tournée et perte non acceptée

Entre les 2, des fêtes qui ne sont que la manifestation de ce qui manque, de ce qui ne se fera pas….

L’année 2008, si je pouvais la rayer de ma mémoire de mon cœur, ainsi que tout et tous qui la composent, quitte à renoncer aux bénéfices qui m’ont été apporté, je le ferais.

Cette année a vu naitre un autre moi qui a sortit du chapeau sa part obscure.

De l’être toujours joyeux et optimiste que j’étais, par vent et marrais, j’ai été un petit être triste, douloureux, sans gout de vivre, sans joie et optimisme pour son avenir….

 

Par ailleurs j’entre dans cette nouvelle année en ayant perdu l’estime de quelqu’un qui comptait….. rejetée, pestiférée !

Non l’année ne se termine pas bien et oui 2009 embarque avec lui ce que 2008 aura eu de plus douloureux…

C’est dans ces moments-là que ma vie me parait bien inutile…

 

 

Toutefois mes lamentations vont cesser, mon blog ferme le 1 janvier !

19:48 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

22/12/2008

B B

Il y a 2 nuits de cela j’ai rêvée que j’étais enceinte d’un bébé pour le mois de septembre, toute la nuit….

Toute la nuit l’histoire c’est continuée et c’est fini au matin juste avant l’accouchement.

Je n’aime pas trop ce genre de rêve… ce n’est pas la première fois que je le fais. Toutefois ce n’est jamais arrivé que cela dure sur toute la nuit !

Je n’ai pas aimé ce rêve pour 3 raisons.

Dans le désordre :

-le père en question était très présent auprès de moi…. Et je n’aime pas rêver de lui…..

-c’est justement le sujet de cette note, donc patience je vais vous expliquer

-je n’ai pas envie d’en parler…. ! (donc tant pis ?)

 

 

Depuis des années j’entretiens un rapport ambigu et complexe avec l’idée d’une 3ème grossesse. Oui je rappelle aux ignorants, que j’ai déjà 2 enfants !

En effet, depuis toujours, à comprendre depuis toute petite, j’ai toujours pensé (pourquoi ???) que j’aurai 3 enfants. Les 2 premiers assez jeunes et rapprochés en âges, et le derniers plus de 10 ans après et donc sur le tard….

Pour les 2 premiers cela s’est effectivement passé ainsi :

-Ma fille à 22 ans et demi

-Mon fils, 3 ans et demi plus tard, à 26 ans

Pour le 3ème…. Bah je ne sais pas ! Par contre je peux vous dire que mon fils cadet vient de fêter ses 10 ans et que je viens d’avoir 36 ans….

Donc il me reste à mon sens encore 6 ou 8 ans pour me reproduire…..

Bref, au jour d ‘aujourd’hui (et depuis quelques années), outre le fait que je n’ai personne dans ma vie (depuis 6 mois), je ne me sens absolument pas prête pour avoir un autre enfant. Mes envies, mes aspirations, ma fatigabilité m’amènent sur des chemins bien différents de la maternité.

Il y a un certains nombre de choses que je n’ai pu faire lors de mes jeunes années, car j’étais déjà maman. Une maman qui souhaitait être totalement actrice de son rôle de mère et très présente pour sa progéniture, priorité parmi les priorités !

Ainsi je suis totalement passée à coté de ma réalisation professionnelle, qui était pour moi également une réalisation personnelle, et j’ai mis de coté un certains nombre de projet autant que j’ai renoncé à un certains nombre d’emplois… !

J’ai également beaucoup mis de coté la femme que j’étais au profit de la mère….

Donc je ne sais pas si je serais un jour encore mère, mais dans tous les cas il me serait agréable que cela attende quelques années de plus.

Toutefois, malgré tout, au fond de moi une envie de maternité gronde… en totale contradiction avec mes autres envies…

C’est une envie plus profonde, moins raisonnée mais plus viscérale…..

Une envie aussi, je pense, de réaliser un rêve….

En effet, mes 2 grossesses n’ont pas été « idéales » mais ont eu lieu dans un contexte « douloureux », en contradiction totale avec mes rêves si chers en la matière… !

Par ailleurs, j’ai depuis beaucoup changé dans mes conceptions de la vie, de mon corps, de la médecine, de l’éducation…et aurait vraiment aimé mener une grossesse et un accouchement tel que je le rêve éveillé depuis quelques années….

J’aimerai connaître cela une fois dans ma vie, en ce moment merveilleux et exceptionnel qu’être la maternité…. !

 

Me voilà donc, aujourd’hui aux prise avec une dualité inconfortable où quel que soit mes choix, je suis dans la frustration et le renoncement à quelque chose qui m’est cher…

Par ailleurs, le fait que je ne prenne pas la pilule et doive sans cesse ruser comme un sioux pour ma ne pas tomber enceinte, réactive tout cela régulièrement.

Ainsi, entre autres choses, il est arrivé souvent que le doute d’une grossesse pointe le bout de son nez, en sachant que je suis d’une grande fertilité (je n’ai jamais attendu 1 jour pour être enceinte !)….

 

Voilà, je me sens mal depuis quelques jours…..

Le fais que l’on soit en décembre ajoute aux triturages d’esprit…

En effet, sans aucune volonté délibérer ou calcule de ma part, ma fille est née le même mois que ma mère et mon fils le même mois que mon père (et le sien). Et il m’est souvent arrivé de me dire que le 3ème naitrait en septembre, mois de ma naissance mais sans que je ne l’ai décidé consciemment (comme pour les autres)….

 

Bref, à notre époque il n’est toujours pas simple d’être mère, pas simple de tout concilier, pas simple de se positionner entre la personne et le parent, pas simple de gérer la complexité et l’opposition parfois entre désirs, besoins, hormones, inconscient, conscient, réalisation personnelle, désir sociétal, morale, bonheur….

22:03 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

19/12/2008

Bilan

 

 

Je crois que jamais une personne ne m’aura autant déstabilisé et fait perdre tous mes reperds, et ce dès le début !

J’ai, par tous les moyens chercher « solution » et « équilibre » à cette situation où tout semblait s’effondrer sous mes pieds, mais en vain.

Je suis passée par plusieurs stratégies d’adaptation, plusieurs paliers et plusieurs états émotionnels.

 

Cela a été extrêmement pénible, perturbant mais également enrichissant et constructif.

Tout ce que j’étais, pensais, était dégommé et demandait un regard neuf, autre et une reconstruction de mes certitudes et appuies de vie.

Toutefois, poussé à l’extrême et surtout dans le temps la folie n’est pas loin…

En effet, l’être humain confiant, tranquille et serein que je suis à fini par être perdu dans ce vaste chantier sans fin où tout ce qui est construit la veille est détruit le lendemain, où plus aucun reperd où se poser, où se conforter existe.

Ce chantier-là aura été le plus grand en si peu de temps de ma vie !

Mais aussi le plus douloureux….

Douloureux à 2 titres.

Tout d’abord, casser tout, tout perdre pour tout reconstruire, tout refaire, fait mal ! Cela jette violemment, sans fillet dans un univers inconnu, où tout est à apprendre et où l’on est totalement démunie, tel l’enfant qui vient de naitre.

Mais également, se voir ainsi, perdu, pleurant de douleur, ne sachant plus quoi penser, quoi être, cela fait doublement mal ! On y perd l’estime de soi !

Et au bout d’un certain temps l’engrenage s’enclenche.

On est si mal, si perdu que nos réactions deviennent incontrôlées sous l’impulsion de la douleur. Et on ne se reconnait plus dans cet être agité et torturé bien loin du calme et de l’équilibre d'antan ! Alors cette douleur de l’image de soi accélère encore un peu plus le pas du tourbillon de pensée dans lequel on sombre tout autant que l’on se reconstruit indéfiniment….

On s’épuise, on se perd, les vieux démons refont surface…..

Et on fini par ne plus rien comprendre, ne plus rien savoir.

Pire on cherche, chez cet autre qui a impulsé sans le vouloir, sans le savoir, tous ces changements et vous a noyé dans l’incompréhension. Mais cet autre, ne sait pas lui-même et ne comprend pas votre demande, voir la rejette…. Il ne vous comprend pas plus qu’il ne comprend que son attitude explose de paradoxes, de contradictions qui vous perdent au milieu d’un vaste chantier sans nom.

Votre douleur, vos maux de l’esprit ne lui sont pas tolérable, gérable, et dans le rejet qu’il manifeste à cet égard il appuie un peu plus douloureusement là où votre souffrance et votre trouble s’exprime…

Plus vous crier de souffrance en cherchant un écho, un reperd au milieu de ce nulle part, plus il s’éloigne de vous…. qui criez et vous agitez un peu plus fort pour qu’il se retourne, vous regarde, vous tende la main…

L’engrenage devient un typhon qui s’agrandi et absorbe tout.

A la fin il ne reste plus rien !

Il ne reste que vous au milieu du néant, à tout reconstruire dans la sueur et le sang, à crier encore car parfois il vous semble apercevoir cet autre… quand il s’approche, vos bras s’agitent et lui font peur, mal… alors il repart de nouveau vous replongeant dans votre désespoir devenu un peu plus grand !

 

Cet autre est beau de bien des façons et c’est bien malgré-lui qui génère le trouble, l’incompréhension aux être un peu trop « sensitifs » peut-être.

Mais c’est également bien malgré-lui, sans doute, qu’il fuit face au tremblement de terre que son battement d’ailles à provoqué. Il vous fuit autant qu’il vous en veut de lui ramener ce qui vient d’être dévasté !

 

Aujourd’hui, je me sens le résultat d’un cataclysme utile, que j’ai accepté mais que je n’ai pas impulsé. Résultat seul, abandonné. Frankenstein qui fait fuir son créateur.

 

19:29 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

18/12/2008

Elle rode…

 

 

Je viens de me rendre compte que quelque soit le désespoir et la douleur qui pénètre à l’intérieur de soi, quand on a encore envie d’écrire c’est que subsiste une flamme de vie.

Personnellement combien de fois j’ai écris en pleurant, dans le désespoir le plus profond avec « no futur » devant les yeux, et pourtant… quelque chose m’animait et se débattait au fond moi.

Aujourd’hui, je n’ai plus envie d’écrire, je n’ai plus envie de ….

Mais je me force. Pourquoi pas !? Peut-être cela sera-t-il salutaire ???

 

 

Donc voilà, j’ai déjà envie d’arrêter alors que je n’ai pas commencé.

Tous les mots qui sont dans ma tête refusent de s’éclairer pour noircir ces quelques lignes.

 

Je suis fatiguée….

Je suis fatiguée….

Je suis fatiguée….

 

 

Il y a 6 mois de cela, début juin 2008, la boite de Pandore fut ouverte…

A l’image de l’Iliade, cette boite (qui était une jarre) était au nombre de deux.

L’une contenant le bien et l’autre le mal.

 

Le mal que j’en ai ressenti était tel, que j’ai surtout concentré toute mon énergie sur toutes les belles choses qui m’arrivaient.

Le mal cesserait grâce au bien… !

Jours après jours, j’ai serré les dents, je me suis accrochée bec et ongles, dans l’attente de jours meilleurs et dans le contentement de tout ce que la boite m’avait apportée !

 

Mais le jour où pandore ouvrit ses 2 jarres, ce fut une explosion qui m’atteint plein cœur !

Le cataclysme était tel qu’à chaque battement c’est tout mon corps qui raisonnait.

La première nuit, j’ai compté les minutes au rythme de ce cœur qui faisait mal, tellement mal et qui m’arrachait la poitrine.

J’ai attendu.

J’ai attendu 2 heures allongée dans le noir !

Puis je me suis relevée.

J’ai pris un anxiolytique pensant que cela suffirait.

Mais mon cœur a continué à frapper fort à en faire mal et j’ai continué toute la nuit à l’écouter, à le sentir, allongée à coté de l’être aimé qui ne l’était plus….

Lui dormait.

J’ai repris un anxiolytique dans la nuit, et le matin aussi.

Cela a légèrement diminué la violence de mon cœur.

Les jours qui ont suivie n’ont pas changé.

Je me suis tordue de douleur dans tous les sens. J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai prié, je me suis parlé…..

Mais j’avais mal, tellement mal….

Je me disais :  « cela va passer ».

J’ai concentré toute mon énergie sur le changement que je devais opérer dans ma vie.

Et tout c’est mis en place, paradoxalement, assez facilement.

Je n’ai pas désempli d’émerveillement face aux victoires sur la vie et sur moi-même que chaque jour j’accomplissais.

 

Et puis un après-midi de juillet, alors que j’étais tranquillement assise sur le canapé chez ma mère, j’ai pris son tensiomètre pour poignet (Omron) pour l’essayer…

Tension : plus de 17

Pouls : 120

Là j’ai été scotchée !

Moi qui n’ai jamais dépassé le 12,8 et suis sujette à l’hypotension !

Moi qui ai un cœur qui bat toujours lentement, autour de 60 en moyenne !

Et j’ai réalisé que mon cœur avait vraiment mal !

J’ai récupéré le tensiomètre et m’en suis servie tous les jours, plusieurs fois par jour.

Même verdict !

Mon cœur chaque jour s’emballait !

J’ai même compris, pourquoi certaine fois, d’un coup sans raison apparente un voile noire tombait autour de moi rendant toutes les couleurs grises, tandis que mon corps s’alourdissait soudain si fort que je n’arrivais même plus à tenir assise.

Je mettais cela sur le compte de la fatigue….

Seulement, là cette fois, j’ai pris le tensiomètre :

Tension : 19 :8

Pouls : 130

Et j’ai compris !

Non ce n’était pas de la fatigue !

J’ai fini, poussée je l’avoue par une amie, par aller chez le médecin.

Verdict : vous devez aller voir un cardiologue pour votre hypertension, arythmie et tachycardie

Ha ? Ok !

 

Mais en faite non !

Pourquoi non ? Pourquoi je n’y suis pas allée, pourquoi je n’ai pas eu envie d’y aller !?

Car j’étais en colère !

En colère de ce qui m’arrivait !

Et cela faisait déjà un mois que je supportais cette torture permanente !

Car il n’y a rien de pire que d’avoir mal à son cœur !

J’aurais préféré mille fois l’une de mes migraines à me taper la tête contre les murs ! Car là, je n’avais QUE mal !

Seulement quand il s’agit du cœur, il ne s’agit pas que de douleur au sens le plus strict du terme !

Non tout est affecté ! L’organe comme sa capacité à vibrer, à ressentir !

C’est tout l’être qui souffre. Tout s’entremêle, se mélange, se croise, se rejoint !

Tout ce qui vous fait homme pensant et ressentant souffre comme ce muscle qui oppresse  votre poitrine.

Les sensations sont étranges.

Indescriptibles.

Ainsi par exemple, une drôle de sensation d’angoisse permanente se colle à votre cœur et pourtant… cela n’ai pas exactement de l’angoisse et cela disparait quand le cœur se calme.

 

J’étais donc en colère contre moi, contre lui !

Et là j’ai pensé du plus profond de mon être : soit tu crèves, soit tu guéris mais je ne t’aiderais pas !

Pire, une partie de moi à même été réjouie….

Réjouie à l’idée que mon cœur s’arrête et que tout s’arrêterait également avec…

Cela m’a surpris de ressentir cette pulsion de mort !

Sur le moment je n’ai pas voulu y croire !

Et puis c’est resté, jours après jours j’ai senti en moi cette envie d’en finir roder !

Et là j’ai compris !

Elle était revenue !!

Je la connaissais bien pour l’avoir pratiqué aux plus sombres de mes jeunes années.

Elle s’est invitée, un jour chez moi, à l’aube de mes 14 ans et ne m’a pas quitté toute l’année. Puis elle s’est faite plus rare… mais au fond de moi je me disais qu’elle reviendrait toujours !

Mais les années ont passé, et j’ai fini par croire qu’elle était belle et bien partie pour toujours.

Cela faisait plus de 12 ans que je n’avais plus de nouvelle d’elle.

Je la pensais disparue à jamais…..

 

Aujourd’hui, elle rode chaque jour autour de moi.

Je ne suis pas dupe, je la connais par cœur, je sais quels sont ses arguments, ses attraits.

Je sais à quel point elle est redoutable…

Je sais que je ne veux pas d’elle dans ma vie mais que lorsqu’elle y est je suis en position de faiblesse.

Je sais aussi que ma vie tient à fil parfois... Qu’un seul mot, une seule attitude d’une personne peu tout faire basculer !

Je sais aussi que lorsque tout bascule on est surpris !

C’est comme le cœur. Quand d’un seul coup il s’arrête on ne sait pas pourquoi, pourquoi là, maintenant !

Et au même titre que je sais que mon cœur peut désormais s’arrêter, comme ça, du jour au lentement, je sais que la mort peu jouer aux sirènes et m’emporter dans sa douce mélodie !

2 fois, à 14 ans, j’ai tenté de la rejoindre.

Ces 2 fois furent calmes et paisibles.

Elles furent comme une délivrance.

Plus rien, ni personne ne comptait. Seule la paix retrouvée et l’acte que l’on doit accomplir existe.

Ce qui est encore étrange pour moi, à l’heure d’aujourd’hui, c’est le pourquoi je suis toujours en vie.

Même si un « heureux( ?) » concours de circonstance m’a faite être repêchée, jamais selon les médecins je n’aurais du en réchapper. C’est incompréhensible que j’aie pu vivre !!?

 

 

Donc bilan de cette boite de Pandore :

Une vie belle, et tranquille, enfin !

Un petit corps qui a retrouvé certains de ces petits égarés dans l’enfance.

Quelques bosses nivelées et tôles détordues

ET

Un cœur malade au sens propre comme figuré

Une envie forte de me mettre une balle justement là où ça fait mal !

 

Mais pourquoi la boite de Pandore a-t-elle était ouverte ?

Parce que c’était elle, parce que c’était moi ?

Je n’ai pas d’autre réponse à donner pour l’instant…

 

Mais pourquoi mon cœur a-t’il volé en éclat ?

Peut-être un coup de trop, après une vie où il avait été piétiné si souvent mais jamais aimé.

Peut-être avait’ il trop vibré juste avant, et tel le verre qui passe subitement du bouillant de l’eau à la glace, se brise.

 

Mais pourquoi la mort rode ?

Car parfois elle devient le seul allié susceptible d’apaiser votre douleur

Car l’esprit est perdu et ne contient plus la douleur sur le chemin de l’espoir.

 

 

Aujourd’hui, j’aimerais qu’Il referme cette boite de Pandore, moi je n’y suis pas arrivée. Et il est temps qu’elle cesse de se déverser….

Le bien que j’en ai retiré ne suffit plus ou pas au mal qui se déverse chaque jour dans mon cœur.

Cette boite finit par lui nuire également et nous divise depuis le début !

Je ne veux plus que qui que ce soit souffre, cela me blesse que trop moi qui est si mal déjà….

 

Comment cesser d’avoir mal ? Comment cesser de faire mal ? Comment fermer la boite ?

Peut'être dois-je fuire Pandore tant qu'il ne saura fermer sa boite?...............

12:53 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (4)

14/12/2008

Tout est dit

Fatigué du mensonge et de la vérité

Fatigué de parler, fatigué de me taire

Fatigué d'espérer et fatigué de croire

Fatigué de haïr et fatigué d'aimer

Fatigué de sourire, fatigué de pleurer



Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée

Fatigué, fatigué



Pour les jours qui viennent Pompompom ne va être que l’hombre d’elle-même, et brillera donc par son absence de commentaire.

Bonne fin d’année à tous

20:10 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (4)

12/12/2008

Fatigué de chercher quelques traces d'amour, Dans l'océan de boue où sombre la pensée

 

Fatigué

(Album: Mistral Gagnant)

 

 

Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le cœur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d'être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé

Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué

Fatigué d'habiter sur la planète Terre
Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère

Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué

Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
Massacré les baleines, et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écœure
Depuis l'horreur banale du moindre fait divers
Il n'y a plus assez de place dans mon cœur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère

Fatigué, fatigué
Fatigué d'espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir
Fatigué, fatigué

Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages
Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au cœur de cette terre que j'aime tellement
Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent

Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées

Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée

Fatigué, fatigué

 

 

 

 

11:15 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

11/12/2008

T'es encore là toi!?

 

 

Merci Romain

 

 

Tu as été là quand j’avais besoin alors que c’était dur pour toi…

Pas de grands mots, pas de jolies mots, mais là, bien là!

Merci de m’avoir apporté, même si ce n’est que pour un temps, ton amitié.

Merci de m’avoir écouté, merci de m’avoir réconforté

Merci de ce que tu es et de me le faire partager….

 

 

 

Moralité de l’histoire : les mecs biens ne sont pas toujours ceux qu’on croit et ceux qui y parraissent…

22:53 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

09/12/2008

Vide

 

 

Quand on oublie de manger, pendant un certains temps le corps souffre…

Le cœur se met à palpiter plus fort et s’emballer. Il tourne comme un moteur à vide.

Mais quand on continue à ne plus manger, tout le corps s’affaiblie et le cœur semble ne plus avoir la force de palpiter.

Les émotions elles aussi paraissent ne plus pouvoir s’encrer.

Et avec les jours qui passent, un calme artificiel s’installe.

Tout s’affaiblie même les sensations, même les ressentis.

Cela devient agréable.

 

Cela fait plusieurs jours que je n’ai plus envie de manger, que je n’arrive pas à manger.

Et là, je m’aperçois que malgré mon estomac qui se tord de douleur, cela est agréable.

Que j’ai une raison de ne plus manger.

Tout de suite je n’ai envie que de dormir…. Sans me réveiller.

18:59 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (6)

Silence

De toute ma vie j’ai crié ma liberté de penser et de m’exprimer.

Ainsi par le passé, j’ai exprimé, énoncé, mainte fois ce qui je savais provoquerait haine, colère, douleur, destruction, perte, solitude, mépris….

Mais je n’ai jamais voulu renoncer à ma liberté de pensée et à son expression.

J’ai même poussé mes convictions, motivées par un sentiment puissant de justice, à me battre verbalement pour certains en toute conscience que cela nuirait indirectement à mon propre enfant. Car jamais je n’ai voulu plier sous la menace, la peur et j’ai accepté les règles du jeu de la liberté … !

 

La justice ne doit jamais être abandonnée, et la liberté toujours défendue.

 

Et je veux transmettre à mes enfants ce sentiment de justice en sachant que parfois elle se paye dans le sang mais que le monde n’a jamais avancé sans cela !

Je veux que mes enfants sachent qu’il est dur dans ce monde de se battre pour ses droits et pour ce qui est juste. Et que l’on doit faire un choix ! Celui de la liberté ou celui de l’enfermement et de l’endoctrinement.

Que dans tous les cas, il y aura un prix à payer !

Que ce qui peu paraitre plus facile, plus doux, n’est que cancer qui amène à la mort sans rien.

Que ce ne sont jamais les hommes qui ont suivi sans jamais crier qui ont changé le monde, qui ont changé leur vie…

 

Aujourd’hui, pour la première fois je me retrouve muselée.

Non pas par une tierce personne mais par moi-même !

Car ma liberté de parler me parait moindre face à la douleur de l’autre.

 

Ainsi, aujourd’hui, je garde sur mon ordi, une note que je ne publierais pas, une lettre ouverte que j’aurais aimé libéré sur cet espace de vie qu’est mon blog !

 

Cela me semble étrange, comme toute nouveauté.

 

Mais il me parait juste, cette fois ci de me taire. Car l’intention, l’objectif des mots ne doit pas être perdu.

Dire au prix du sang n’a de sens que s’il défend et apporte…

Aujourd’hui je pense que si je m’exprimer, je ne ferais qu’alourdir un esprit saturé, perdu et encombré.

Ma seule liberté aujourd’hui est mon silence. Silence pour ne pas nuire.

14:03 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

Vent

Si j’avais quelques talant à écrire, j’aimerai rédiger un pamphlet sur la tristesse.

Je la découvre chaque jour comme jamais, dans ses détours, ses recoins, dans ses couleurs….

Je suis surprise par sa diversité et ses nuances.

Aujourd’hui, celle qui m’habite semble paisible.

Elle coule lentement sur moi comme mes larmes sur mon visage.

Le vide n’est pas présent mais la vie non plus.

Le sentiment d’une petite mort est là.

L’esprit est calme et résigné. Aucune pensée ne défile et s’entremêle, seul le souffle du vent sur un paysage esseulé marque sa présence.

Tout semble si simple et évident, je ne vois rien à rajouter.

Je ne peux que laisser ma tristesse s’étendre au rythme de « Brothers In Arms » et contempler la vie autour de moi, qui elle semble exister.

Je ne peux que regarder, de si loin que rien ne semble plus exister, ceux que j’aime, et l’impuissance de mon être face à leur tristesse qui coule en moi plus qu’ils ne le croient….

Par moment dans cette étendue sans relief, une pensée, une émotion surgit et m’attrape par la main pour me dire, va, va, bats-toi…

Mais à quoi bon !?

Je ne suis que du vent qui caresse parfois le visage d’étranger mais ne reste jamais sur eux.

Je m’agite, je me tournante et tourbillonne autour d’eux mais seules les feuilles bougent et se retournent à mon contact.

Aujourd’hui je ne souffle plus. Je n’en ressens plus la force, plus l’envie.

A quoi bon…

11:02 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

Sans commentaire

 

 

Brothers in Arms - Dire Straits

 

 

 

 

These mist covered mountains
Are a home now for me
But my home is the lowlands
And always will be
Some day you'll return to
Your valleys and your farms
And you'll no longer burn
To be brothers in arm

Through these fields of destruction
Baptism of fire
I've watched all your suffering
As the battles raged higher
And though they did hurt me so bad
In the fear and alarm
You did not desert me
My brothers in arms

There's so many different worlds
So many different suns
And we have just one world
But we live in different ones

Now the sun's gone to hell
And the moon's riding high
Let me bid you farewell
Every man has to die
But it's written in the starlight
And every line on your palm
We're fools to make war
On our brothers in arms

Ces montagnes embrumées
Deviennent provisoirement ma demeure
Mais ma patrie est en terres basses
Et le restera toujours
Un jour vous retournerez vers
Vos vallées et vos fermes
Et vous ne vous tourmenterez plus
D'être des frères d'armes
 
A travers ces champs de destruction
Le baptême du feu
J'ai été témoin de votre douleur
Alors que les affrontements redoublaient d'intensité
Et bien qu'ils m'aient porté un coup fatal
Dans la peur et l'inquiétude
Vous ne m'avez pas abandonné
Mes frères d'armes
 
Il y a tant de mondes différents
Tant de soleils différents
Et nous n'avons qu'une planète
Mais nous vivons dans des mondes séparés
 
Le soleil est désormais parti en enfer
Et la lune s'élève
Laissez-moi vous faire mes adieux
Tous les hommes doivent mourir
Mais il est écrit dans la lumière des étoiles
Et dans chaque ligne de votre main
Que nous sommes fous de faire la guerre
A nos frères d'armes

 

08:45 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (4)

07/12/2008

Dimanche comme il ne devrait pas en exister

 

 

Je suis inquiète, terriblement inquiète pour certaines personnes, et sens une boule me ronger de l’intérieur depuis cette nuit sans repos

 

Je me sens dans l’impuissance, l’attente, le flou…

Mais aussi la confusion….

Mon inquiétude prend toute la place à l’intérieur de moi et trouble mes émotions…

J’ai peur aussi d’avoir perdu l’estime de ceux que je considérais à cause de ce tsunami que j’ai cherché à éviter, en vain

 

Je veux juste que les être que j’apprécie aillent bien, que tout le monde aille bien et que le calme revienne

Que les choses puissent être simples…. et sereines...

13:16 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

06/12/2008

Qui suis-je, la révélation !(1)

Bah vi c'est de la nourriture pour Lapin!!
cuni.jpg
et même que ça coute pas très cher et que c'est de la très bonne "bouffe" Lapin! Et même qu'il en mange goulument, mon lapin, tous les jours!

 

 

 

05/12/2008

J’ose…encore

01122008(001).jpg

 

Lundi 1 décembre

 

9h05, j’arrive essoufflée. J’ai couru ! Une fois de plus je suis en retard…. Enfin comme dit mon tee-shirt « je ne suis pas en retard, ce sont les autres qui sont en avance ».

Je dis bonjour à mon prof préféré et constate que tous les étudiants ne sont pas arrivés.

Du coup, le prof me propose un café, et m’apprend que la séance de l’après-midi est annulée car une conférence à lieux. Je suis presque déçue, même si je redoutais cette grande et nouvelle journée…

Je m’assoie et patiemment prend contact avec mon environnement.

Je découvre 1 à 1 ces étudiants de deuxième année prendre possession des lieux.

Cela va faire la 3ème fois que je vais poser.

Encore une fois j’ai envie de fuir quand je me mets à penser…

Alors je vis chaque seconde vêtue après l’autre et n’ouvrirais les yeux sur la réalité qu’à l’instant T. J’oublie…01122008(011).jpg

 

Ça y est !

Je suis sur l’estrade !

Ça y est j’ouvre mon peignoir !

Ça y est je suis nue….. !

Mes mains se sentent de trop ou trop peu nombreuses pour me cacher.

Je me sens gauche… les secondes paraissent des heures à attendre que le prof me dise quelle pose prendre…. Je rêve de la petite souris que j’aimerais être. Je ne regarde rien, surtout pas moi !

 

01122008(014).jpgÇa y est !

 

Je suis assise et ne dois plus bouger.

Le statique des ses poses « non naturelles » contraste mes muscles.

Parfois c’est dur, cela fait mal !

Je sens des parties de moi inconnues jusqu’à présent !

Je me concentre sur ma respiration pour chasser la douleur, pour tenir la posture.

De 15 minutes en 15 minutes, les poses s’enchainent.

J’attends celles couchées. Ce sont les plus agréables pour le corps comme pour la pudeur.

Ce sont celle aussi, ou la loi de la pesanteur a moins de prise pour rendre lais votre corps.

Ça y est, je suis allongée !

Le prof, allume les infra rouges au plafond, à ma demande car je sens un léger froid venir.01122008(030).jpg

Immédiatement les lampes chauffent !

Je me sens comme nue sous le soleil

C’est doux. Mon corps est comme envelopper.

Une certaine sensualité se révèle à moi….

Mais le temps parait trop court. Je dois me relever.

Je regarde par moment certains dessins se mètrent en forme sous mes yeux.

Les deuxièmes années ont vraiment une technique, une créativité bien supérieure aux premières années.

Ils osent la couleur aussi, ainsi que l’originalité de certains ustensiles.

J’échange quelques regards… certains semblent tout aussi embarrassé quand leur regard croise le mien. C’est plaisant. Je sens l’échange. Je me sens vivante.

10h30, pause.

Je discute avec une fille, sympa, qui me demande si cela ne me gène pas ?

Je réponds, presque avec amusement, que si ! Que cela me fait violence !

Elle me dit, elle aussi, qu’elle apprécie les formes non académiques, quelle ne voit pas le model dans sa nudité comme elle se regarde habituellement…

01122008(018).jpgLa matinée se termine sous les remerciements des étudiants, dont certains m’interpellent pour me montrer leurs dessins.

Le contact est riche, simple, chaleureux.

Je les sens aussi ravi que moi d’avoir accomplie mon œuvre.

Je prends quelques photos avec mon téléphone.

Je me rhabille.

Et pour la première fois, je sens un petit quelque  chose en moi de différent de cette histoire…

J’aime cela…

Une fois dehors je regarde encore ces dessins sur mon portable, en me disant, c’est moi ça ?

Parfois je me trouve bien plus grosse, parfois moins…. Parfois je me dis que je ne dois plus me focaliser sur mes 25Kg de trop, je dois apprendre à regarder à travers, autour, dans son ensemble. Apprendre à me voir avec ce que je dégage et non comme un corps mort sans âme !01122008(015).jpg

Je vais tacher d’apprendre…. Mais le cycle va être long avant le diplôme….

 

12h45 : j’arrive chez un ami.

Je lui montrer aussi enthousiaste que gênée les photos !

Je trouve cela gonflé de ma part ! De montrer ma nudité !

Mais je surf encore sur la vague… et sur le moment cela m’a paru naturel, je n’ai pas réfléchit.

Je continue à me dépasser, pour évoluer….

La nudité n’est rien pour moi ! Seuls mes complexes sont !

Alors après coup je me dis : pourquoi, alors que 40 inconnus viennent de me voir nu pendant 3h, un ami ne pourrait pas voir en tout petit, quelques minutes, sur un téléphone, les dessins de cette nudité !?

Mais c’est gênant (je meuble ma gène par des blabla comme je sais les faire), pour moi ! Pour lui en faite je ne sais pas !

 

01122008(017).jpgEt maintenant vous ! Je me dépasse encore et encore…. Et vous montre….

 

 

 

 

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10:30 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (6)

04/12/2008

Nanie

"Effacer quelqu'un de sa vie consiste également à reprendre ce qui nous appartenait"

Nanie

 

Je suis d'accord avec toi....

Mais je ne battrais plus pour cela! Je dépose les armes! Car je n'aime pas me battre contre qui que ce soit!

Et surtout cela engendre de la douleur! Et je préfère ma douleur à celle que je lui inflige….

Donc toutes ces choses vont rester chez moi, bien malgré moi, mais c'est certainement préférable ainsi....

Je ne suis pas de taille.... à le regarder s’opposer, à le regarder peut-être avoir mal, à le regarder se sentir fulminer, à le regarder ne pas être en paix…

Je ne souhaite pas provoquer une colère inutile. Non pas que sa colère me soit trop dure à assumer, mais plutôt parce que je sais que la colère fait mal à celui qui la vie…

Donc ce sera calumet de la paix…

Je ne dirais plus rien, le laisserai en paix.

14:06 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

Mercredi 3 décembre

 

 

3 heures du matin :

Cela fait 3h que je pleure recroquevillée sur moi, à penser à la mort.

Je veux tuer ma douleur, mes pensées…

Seule ma responsabilité me tire de l’autre coté…

J’hésite, j’hésite pas, je veux, je veux pas…. Tout se choque et s’entrechoc dans ma tête…

Tout à coup alors que la grande faucheuse semblait mener le jeu, j’entends du bruit :

Toc toc toc

J’ai rêvé ?

Toc toc toc

Je me précipite, hors de chez moi !

Je viens de comprendre que ma voisine d’en haut, une veille mamie quasi grabataire, à besoin de moi.

Mon autre voisine (une veille sorcière  bien gentille parfois quand même) arrive elle aussi, elle a entendu également, et elle a les clés de son appartement.

Rien de grave, elle est tombée sans dommage apparent et se trouve par terre sans pouvoir se relever : plus de 100 Kg sur des jambes handicapées !

Elle gémit, tremble de peur et de mal-être.

Je ne peux seule la relevée, surtout sans risquer de la blesser….

Mon autre voisine semble perdue, affolée…

Alors là, pour moi, tout se met rapidement et naturellement en place.

Protéger, alerter, secourir !

Calmement je m’assure de l’état de ma vieille mamie et puis alerte les pompiers.

Je demande à mon autre veille voisine de veiller à la venue des secours, de faire le guet et d’allumer la lumière…

Je mets une couverture sur le dos de ma vieille mamie tout en lui parlant (je suis presque obligée de crier, elle est quasi sourde), et m’assoie par terre, derrière elle. Je la fais s’allonger, en position demi-assise sur moi.

Je cale sa tête sur ma poitrine, et lui caresse le front en la rassurant.

Elle a peur, elle pleure, elle halète et toutes les 3 minutes demande si les pompiers vont venir. Elle est désorientée.

Elle fini par s’apaiser.

Les pompiers arrivent, 15mn plus tard, et je leur fait l’état des lieux.

Ils soulèvent la mamie qui crie de peur et de douleur.

Alors je lui prends les mains, mets mon visage sous le sien (pour quelle me voit bien) et lui parle… encore…..

Cela dur longtemps, car elle est un poids, très lourd, inerte mais aux douleurs présentes.

 

Voilà, une fois tout fini, une fois tout le monde parti, j’embrasse ma mamie, m’assure qu’elle a besoin de rien et que tout est en place  pour demain.

 

Je repars chez moi soulagée que cela n’est pas été grave. Elle a déjà fait des insuffisances cardioventilatoires.

Je rentre en me remémorant les souvenirs de mes années de secouriste bénévole à la Croix Rouge puis à la Protection Civile.

Je me dis que j’aime ça.

J’ai toujours aimé ça.

Que cela donne un sens à ma vie….

Je me sens bien inutile….

Je m’assoie devant mon ordi, joue machinalement au solitaire et repousse le moment de me coucher.

Je n’aime plus aller me coucher….

L’heure tourne…

Dans 3h je dois me lever….

Mécaniquement je vais dans mon lit et ferme les yeux.

Le sommeil vient vite et me plonge dans des rêves tortueux qui prolongent ma douleur et ma solitude.

 

7h :

Mon corps est douloureux mais pas autant que mon âme qui n’est pas mécontente de sortir de ce rêve mauvais.

 

10h45 :

J’ai 1h à tuer.

Ma douleur et mon humiliation sont tels qu’une colère nouvelle et inhabituelle gronde.

Je fulmine intérieurement alors que tout sinon chez moi est extrêmement calme, voir comme au ralentit.

Je prends mon carnet, dans mon sac, et mon stylo, et j’écris.

Je déverse mon poison sur ces quelques lignes…

 

J’écris 2 textes : l’un pour ici, l’autre pour lui.

 

Voici le premier :

 

La colère semble parfois préférable au chagrin, au manque.

Je doute…

La colère, le ressentit rongent et blesse intérieurement

Je les découvre aujourd’hui, après une absence bien longue et une présence bien rare.

Ces 2 là, je ne les aime pas !

Je les qualifierai de destructeur, pernicieux et encombrant !

Pourtant par le passé, ils m’ont servir à me relever.

La rage au cœur donne des forces même si elle blesse.

Aujourd’hui, les larmes coulent encore sur mon visage, de douleur.

Mais d’un autre genre.

Je rage intérieurement d’une douleur de ressentiment, d’injustice qui s’ajoute à celle que l’on vient de m’infliger.

Je n’aime pas cela !

Je n’aime pas voir en moi de la colère, ni de l’agressivité dirigé vers quiconque.

J’aime être en paix avec les gens et ne nourrit jamais la moindre rancœur.

Mais, même si je pense que cela ne durera pas (jamais cela n’a duré au-delà de la journée), je fulmine par le pensée contre lui !

 

Je me suis sentie humiliée, rabaissée, méprisée, insultée, ignorée…

Je rage d’avoir été traité ainsi par une personne qui a toute mon estime, mon attention et mon affection.

Je crois également qu’une part de moi se sent trahit !

Trahit d’avoir été sollicité avec intensité pour être rejeté après.

Trahit par des espoirs aussi vite bafoués

Trahit d’une confiance piétinée

Trahit, désillusionné, jetée, rejetée…

J’ai ragé par le passé de tous les mensonges qu’ils m’avaient été faits. Des illusions, des espoirs qu’il m’avait été donné.

Tout n’a été, à mon sens, qu’une vaste mascarade.

Qu’un terrain de jeu pour s’entrainer, pour découvrir….

De ses 1 ans où j’ai donné mon cœur et mon sang, il ne reste rien !

Et hier, plus que jamais, je me suis sentit rien ! Au point que tout mon être s’est vu disparaître et s’est enfoncé dans des abimes de néant.

Hier, je me suis accrochée désespérément mais dans l’incompréhension de ce que je voyais et ressentais, à chercher un sens, une issus…

Dans ma tête défilait ses pensées :

-comment peut’ il être aussi odieux ?

-qu’ai-je fait pour être traité de la sorte ?

-pourquoi pire que de n’être rien, vu que tout ce que je suis et fais l’indiffère, il me méprise autant ?

-j’aimerais mourir et faire cesser cette douleur sans non !

 

Les activités s’enchainent dans la journée et je déambule en pantin, dont seul un peu de colère intérieur impulse un peu de vie…

La colère s’étiole…. la douceur de mon cœur revient à pas de loup et me fait honte de toutes ces mauvaises pensées qui se sont arrêtées…

 

19h30 :

Je rentre chez moi.

Il semble qu’un certain nombre de personnes ont eu une intuition qui les ont amené les bras chargés d’affection et de réconfort pour moi.

Cela me touche, en partie car le reste semble encore couler sur ma peau saturée d’émotions.

Je pense alors….

La seule personne dont j’ai espéré et attendu un peu d’empathie et de compréhension…..

 

La colère semble totalement apaisée.

Je décide de ne pas envoyer ma lettre écrite sous l’impulsion négative d’un sentiment nourrit par des pensées fugaces et sans fond.

J’hésite toutefois, à la publier là…. En témoignage d’un moment fort, d’un moment clé… !

 

Voilà, la journée est terminée.

On est déjà le 4, il est 1H. Une heure que je rédige ces quelques mots sur mon calepin.

Pause informatique ! C’est une nécessité du moment.

Je suis quand même allée sur mon ordi, un petit moment, mais n’ai pas aimé !

J’ai besoin de « pause » !

Par contre, cet engin de malheur m’a apporté certaines choses ce soir:

-1 joli commentaire de Nanie, qui m’a conforté et certainement aussi réconforté.

-1 mail d’une amie qui m’est chère et qui me témoigne son affection.

-des messages de Tony.

Et j’avoue que ces dernières semaines, ce grand bonhomme a su vraiment me toucher.

Il m’a apporté beaucoup, avec beaucoup de douceur et de subtilité.

Et je lui suis extrêmement reconnaissante d’avoir su, lui, me comprendre et m’entendre.

Il m’a aussi donné, par moment, un sentiment d’exister qui avait été cassé, piétiné….. par…..

Je dis facilement Merci, mais jamais à tout va, et toujours en pleine conscience, pensée de sa précieuse valeur.

Donc : « MERCI Tony »

Merci de me renvoyer à moi-même une image positive

Merci de me dire que je te manque quand tu ne me vois pas connecté

Merci de m’écouter

Merci de chercher à m’aider

Merci de ce que tu es

 

Pour conclure cette journée, 2 citations me viennent.

La première est d’une évidence naturelle

La deuxième se doit de m’être répétée

 

« Le pire des poids que tu puisse porte, c’est la rancœur »

 

« Aime ceux qui te traitent bien, et oublie les autres »

13:20 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

03/12/2008

Message personnel (F. H.)

 

Pourquoi les gens meurent’ il souvent dans l’indifférence ?

Il me semble comprendre, en parti ce soir : parce que c’est l’indifférence qui les ont tué !

La seule consolation que l’on peut trouver à cela, est à l’instar de ce que dit Balavoine dans « le chanteur » : mourir malheureux pour ne rien regretter…

00:27 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

02/12/2008

Stop

Je crois que je vais arrréter là....

Plus la force ce soir.... de continuer....

23:43 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)