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29/03/2009

Mépris

 

 

Ces derniers jours je me suis interrogée sur le sens du mot « mépris ».

Comme tout mot, en dehors de sa définition bien connue de nos dictionnaires, il a un sens subtil bien personnel qui fait état de tout un vécu et référentiel tout ce qu’il y a de plus intime et spécifique.

Je me suis interrogée sur ce que cela représentait vraiment, comme sens, ce mot pour moi, et quels étaient tous les autres mots que je lui associais.

 

Voici la liste des mots associés ou étant pour moi une sous partie de :

-Indifférence

-Supériorité

-Facilité

-Mésestime

Le mépris fait en faite partie des sentiments qui, lorsqu'ils me sont destinés, me blessent profondément et me heurtent. Je n'arrive pas encore, dans beaucoup de situation à être détachée face à lui! Je n'aime pas le mépris! et pourtant je pense moi aussi en faire preuve.... mais le regrette, n'en suis pas fière...

 

 

J’ai aussi cherché auprès de mon Robert, qui m’a dit ceci :

Nom masculin

1) « Fait de considéré comme indigne d’attention, sentiment qui ne pousse à faire aucun cas »

Dédain, indifférence (sens dans lequel j'ai employé ce mot dans ma note sur Gonflée)

2) « sentiment par lequel on s’élève au dessus de »

3) « sentiment par lequel on considère  quelqu’un comme indigne, comme moralement condamnable »

Dédain, dégout, mésestime

Dépréciation, péjoratif

4) affront

 

Il est fort mon Robert quand même ! Je l’ai toujours préférée à la Rousse !

 

Puis mon petit Wiki :

Participe passé substantivé du verbe méprendre (ha bon ??)

-Sentiment par lequel on juge une personne ou une chose indigne d’estime, d’égards, d’attention.

-Sentiment par lequel on s’élève au-dessus de l’amour de la vie, de la crainte de la mort, du danger.

 

Wiki est souvent très succincte et bien moins forte que Robert, si ce n’est qu’elle a des liens très fort avec le reste de sa communauté de mots…

 

 

Puis j’ai cherché quelques citations :

 

« La plupart des mépris ne valent que des mépris »

Montesquieu

 

« Il n'est réplique si piquante que le mépris silencieux »

Montaigne

 

« Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris »

George Bernard Shaw

 

« C'est de ne pas mépriser assez certaines gens que de dire tout haut qu'on les méprise. Le silence seul est le souverain mépris »

Charles-Augustin Sainte-Beuve (il en rajoute une couche celui-là sur le silence !)

 

« Le mépris tourne vite à l'éloquence »

Georges Bernanos

 

S'il y a dans le sublime de l'homme les trois quarts de folie, il y a dans la sagesse les trois quarts de mépris

Jules Barbey d’Aurevilly

 

Et oui y’en a à la pelle des proverbes et citations en tous genres sur le sujet. Mais je finirais sur un qui me va bien :

La hauteur de l'orgueil se mesure à la profondeur du mépris

André Gide

 

 

Bon après vous me dirait, c’est bien beau toute cette sémantique ras les pâquerettes, et ?

Hé ben, la vraie question n’est pas tant de savoir quel sens je mets derrière ce mot, mais quel est le sens de l’autre dans ce mot, dans cette attitude !?

Question à laquelle je ne répondrais pas, et n’essaierais même pas, mais qui m’amène à penser que en tout acte, en toute parole, il bien plus sage et apaisant de se garder de coller son propre sens à ce qui n’a que le sens de l’autre !

 

Conclusion : cesser de penser à travers soi et s’éviter ainsi bien des peines et des mépris… d’interprétation  ;-) Woué la vie est bien trop courte pour se faire chier avec ce qui n’est que tu vent !

 

08:40 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

28/03/2009

Partir

 

 

Je pense depuis longtemps partir….

Cela fait bien 15 ans qu’une part de moi, rêve, désir partir loin de cette Auvergne d’adoption.

Mais jusqu’à présent, je me sentais oisillon craignant de voler hors du nid, craignant de s’éloigner de la douce et rassurante sécurité maternelle.

Mais aujourd’hui je me sens grande, et libre…

Et rien ne me rattache plus ici, pas plus qu’on ne me retiendra, qu’on ne me regrettera.

Alors un peu plus fort chaque jour l’envie de partir s’impose à moi.

Partir et tourner la page de 30 ans de vie, où beaucoup de choses ont été accomplies.

Où je pense avoir été jusqu’au bout d’un certain nombre de choses

 

 

« Partir c’est mourir un peu » disait Alphonse Allais

Cette phrase m’a marquée toute jeune, et j’en ai même fait le sujet d’une disserte de concours passé à 20 ans.

Mais là pour la première fois, « partir » prend un sens de « vie », de renaissance à mes yeux.

La première fois que je suis partie, j’avais 7 ans. Et j’ai tout laissé derrière moi. Une parti (r) de moi est morte et s’est désolée pendant des années dans cette Auvergne d’expatriée.

Intéressant pour moi de constater qu’aujourd’hui les choses aient été bouclées et que l’histoire est terminée. Que le moins bien semble derrière et le mieux devant.

Mais pourquoi cette foutue douleur s’accroche. Pourquoi mes yeux pleurent quand j’y pense.

Pourquoi mon cœur se déchire tout le temps…

Merde !

 

Partir dit mon cœur aussi !

08:49 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

25/03/2009

Pom n’a pas décidée de mourir et pourtant ça ne lui ferait pas de mal !

  

Cet après midi en finissant de lire « Véronika a décidé de mourir » (il ne me reste plus que 10 pages), livre dont j’ai lu la seconde moitié avec avidité (même si ce n'est pas de la grande littérature et que Sadness écrit mieux que Paulo, ça n'empêche pas que... j’aime beaucoup cette histoire…) et qui aborde 2 sujets chers à mon âme : « le sens de la vie et la Folie », je me suis arrêtée quelques instants sur ce paragraphe :

 

Interlude

Je viens de m’enfourner une boite de bonbon Haribo. Juste comme ça !! Et bien c’est mal !!! Et faut me fâcher tout rouge car dans mon plan vie des 6 prochains mois, il est marqué : « 10kg en moins » et en ce moment, enfin depuis 3 mois,je ne perds plus, donc il ne manquerait plus que je reprenne (d’ailleurs c’st le cas d’1 kg) ! A savoir qu’à chaque fois que je me regarde dans une glace je ne me reconnais toujours pas et me trouve bouffie ! Donc je ne suis pas contente !!! Zut zut !! Bon, je pourrais trouver comme excuse le fait que je ne me sens pas bien avec moi-même depuis quelques temps, mais non !!! Zut zut ! Et maintenant j’ai soif, la bouche pâteuse, le ventre gonflé et je me sens lourde (du poids de ma culpabilité glucosesque ?).

Fin de l’interlude – je suis certaine qu’elle vous aura distrait !

-

Interlude Bis

Et depuis 2 jours, j’ai presque pas rangé ma maison ! Et n’ai fait la vaisselle qu’une fois et pas passée l’aspi ! C’est la déchéance ! Et je me sens mal avec moi-même ! (bon ça je l’ai déjà dit !) Et je me suis forcée à prendre ma douche mais j’avais vraiment pas envie !

Par conte je me suis fait épointée les cheveux chez mon coiffeur (qui s’est exclamée : « hooo comme ils sont fins vos cheveux !! » Oui oui je sais et j’apprécierais que puisqu’ils tombent également que vous ne tiriez pas trop dessus pour que je garde un semblant de chevelure sur mon crane !), comme tous les 6 mois, pour qu’il allège mon porte-monnaie de 16 euros le quart d’heure ! Mais pourquoi le coiffeur en pleine déchéance ? Parce que, comme à chaque fois que j’y vais, c’est sous une impulsion immédiate qui semble ne pouvoir souffrir d’attendre. Et là c’était le bon moment ! Et ça faisait 6 mois ! Voilà !

Fin Interlude Bis

 

« J’ai envie de recommencé à vivre, Edouard. En commettant les erreurs que j’ai toujours désiré commettre sans en avoir jamais eu le courage. En affrontant la panique qui peut surgir, mais qui ne m’apportera que de la fatigue car je sais que je n’en mourais pas et que je ne m’évanouirais pas à cause d’elle. Je peux rencontrer de nouveaux amis et leur apprendre comment être fou pour devenir sages. Je leur conseillerai de ne pas suivre les manuels de bonne conduite mais de découvrir leur propre existence, leurs désirs, leurs aventures, et de vivre ! »

 

Ces phrases ont fait tilt dans ma tête et sur ma vie de ces 8 derniers mois, voir plus…. ! Ces phrases liées à toute une histoire qui monte en puissance et qui m’envahit alors que je suis dans ma bulle de musique à écoute foo fighter. J’aime ces moments de bulles. Ils m’étaient courant plus jeunes, et je les redécouvre aujourd’hui. J’aime redécouvrir que je suis folle et que loin d’être une tare c’est un cadeau que la vie m’a donnée.



http://www.youtube.com/watch?v=QXlF6waTUKE

23:10 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (11)

Gonflée...!

 

Y’a un truc qui me gonfle grave : ce sont ceux qui omettent quand ça les arrange de répondre aux coms sur leur blog ou à vos messages msn.

Ces personnes en question, ne le font pas systématiquement mais seulement quand elles n’ont pas envie ou s’en foute. La base de la politesse et du minima cordial leur échappe au point que même si elles peuvent rétorquer qu’elles n’avaient pas le temps, n’avaient rien à dire, elles ne jugent pas bon de simplement répondre par un petit mot qui acquiesce, soit d’avoir bien lu votre message et par la même d’avoir été assez sympa pour vous lire et vous laisser un com sur son blog, soit de faire savoir qu’elle ont bien reçu votre message et vous lance par la même un petit mot signifiant qu’elle vous souhaite « au revoir » comme vous avez eu la courtoisie de le faire.

Dans cette attitude désinvolte je ressens une sorte de mépris …

 

Perso, ça fait suffisamment longtemps que cela me gonfle, que dis-je me blesse, pour avoir envie de couper court et cesser de faire la courge qui gentiment communique avec qui s’en fou !

 

Je crois, que certains, ne se rendent pas compte comme parfois quelques règles à la con de communication instituées et encrées dans notre inconscient collectif, ont un sens et surtout une absence qui peu heurter ou blesser.

 

Par ailleurs, n’est-ce pas la moindre des choses, que de répondre aux com de son blog ? Si on souhaite juste être lu et non recevoir de réponse, plusieurs solutions très simples existent pour cela. Si on souhaite, ne recevoir les coms que de certains, on peut également le dire au lieu d’en laisser d’autres perdent leur temps en votre lieu, et également certaines solutions simples (et moins courageuses) existent aussi pour cela.

Personnellement, il m’est arrivée de ne pas répondre, volontairement à certains pour afficher une désapprobation qu’elles ont compris. Mais sinon, sauf exception due à un oublie, je réponds, comme d’autres le fond sur leur blog. Et au passage j’en félicite certains, car autant moi j’ai un nombre de coms très limité mais certains comme MiniJupe en ont beaucoup par jours, et répondent à tous !

Bref, tout ceci, contrairement à ce qu’on peut croire n’est pas affaire de politesse mais de considération et de respect. D’ailleurs, à part un certain nombre de règles de savoir-vivre qui n’ont aucun sens que celles d’être culturelles, les premières, celles de base, trouvent leur origine dans une déférence et une humanité minimale qui nous fait homme.

Je ne comprends pas non plus, que suite à un message msn ou sms lu, on ne réponde pas au moins par un truc du genre :  « OK, @+ ». Je ne comprends pas ce manque d’égard. Ou alors on signifie bien clairement à la personne qu’on ne souhaite pas échanger avec elle !

 

Bref, pour cesser de m’agacer inutilement, je vais cesser de parler !

15:01 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (9)

Elle

Mais pourquoi elle s’accroche elle !?

J’ai beau l’ignorée !

J’ai beau la regarder !

J’ai beau l’engueulée

J’ai beau l’écouter !

 

Elle est là, toujours là !

Parfois, il me semble qu’elle s’en va et je la crois partie, vraiment partie !

Mais elle se montre, s’impose à moi !

Parfois, elle se cache, pour mieux me surprendre quand j’essaye, je crois, enfin reprendre mon souffle !

Je la hais !!!

 

Elle me lasse !

Elle m’épuise !

Elle me désespère !

Elle m’exaspère !

Elle me rend laide !

Elle me rend petite !

Elle me rend vulnérable !

 

Elle, elle, toujours elle !

Elle et son petit gout amer acide !

Elle et son parfum étouffant !

Elle et son bruit sourd !

Elle et son frémissement !

 

Souvent elle me tétanise

Elle m’interdit toute douceur

Elle m’isole

Elle m’affole

 

Elle hurle en moi et pourtant refuse de se faire entendre

Elle m’écorche, me lacère de l’intérieur sans grimace extérieur

 

Dois-je crier pitié ?

Dois-je m’agenouiller ?

Dois-je me déverser à la face du monde, en étouffant chaque regard posé sur moi de mes supplications ?

 

Elle

Je cherche à la nommer

Mais elle refuse de se présenter

Je cherche à la décrire

Mais elle se détourne et se change pour m’emprisonner dans le silence, dans les non-dits, dans l’ignorance, dans la tromperie, dans la fausseté, dans l’incompréhension, dans le rejet !

 

Elle la méchante

Elle me connait si bien

Elle la si forte

Elle si convainquante

 

Sans pitié

Sans rage

Sans sourciller

 

Je dois la supporter !

 

 

 

************** 

 

Très touchée par Sadness, son blog, ses notes, je reprends ici ce qu’elle reprend et agrémente si bien :

 

« le silence qui suit du Mozart est encore du Mozart. ».

 

Thérèse d'Avila : « Quelle est longue, cette vie. Qu'ils sont pesants, ces exils. Cette geôle, ces fers. Où mon âme est verrouillée ! Rien qu'attendre d'en sortir Me cause d'affreux tourments. Je meurs de ne pas mourir. »

 

 **************

 

 

Sacha Guitry avait bien raison : le silence qui suit ma douleur…..

 

 

08:02 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (6)

23/03/2009

Pardon

  

Savoir être dans le pardon, tel sera le sujet de mon jour, de ma semaine et je n’espère pas de mon mois.

J’ai décidé, d’apprendre ce que je n’ai jamais eu à apprendre jusqu’à présent.

La rancœur je n’ai jamais connue et la colère n’a toujours était que très fugace (quelques minutes). Donc facile de ne pas en vouloir, de ne pas tenir compte du mal ou de l’offense subite, facile de ne pas se sentir ronger par une colère négative bien plus pour soi que pour celui qui en est l’objet.

Toutefois, ces derniers mois j’ai découvert la colère qui colle aux parois interne de son être. Et ce n’est pas agréable du tout ! Du tout ! Cela ronge. Et avec le temps par moment s’adoucie, par moment s’exacerbe en rancœur et en sentiment tout ce qu’il y a de plus mauvais envers l’autre.

Mais ce qui ne semble pas se digérer, l’ai tout autant dans le cœur, dans la peau que dans la tète, et chacun entretient et alimente l’autre de son venin.

Aujourd’hui, enfin y’a quelques jours, j’ai décidé de prendre le problème à bras la tête. Même si mon corps et mon coeur restent animés des même émotions pour l’instant, je vais mette de l’eau sur le feu de mon esprit. Il est bien plus facile de contrôler son esprit que ses émotions profondes, donc c’est logique que je m’attaque à lui en premier.

J’interdis donc à mes pensées d’être dans le ressassement négatif et l’assène de « il faut être dans le pardon ! ».

Et bien, cela a un effet domino sur le reste de moi. Et même s’il me reste encore beaucoup de travail et bonnes paroles à me répéter, cela semble doucement faire son effet.

Pardonner, passer à autre chose, pardonner…. J’essaye, je fais, j’essaye, je fais….

 

Enfin, c’est étonnant (une fois de plus) quand même de devoir découvrir cela à 36 ans ! Et ce n’est pas facile à gérer la colère quand on la découvre pour la première fois ! je suis un peu un  nourrisson en ce moment face à de nouvelles émotions (ou non émotions) et un nouveau moi.

 

Mais quel a été le facteur déclencheur de mon « faut être dans le pardon » ?

Ma note « J’aimerai qu’on m’explique un truc : » j’ai été très choquée par les propos que je tenais. Ils sont d’une grande virulence qui me navre. Et même s’ils sont le melting-pot de situations et de personnes, et frise pour certains l’exagération plus que la réalité, ils n’ont néanmoins été dit et l’espace d’un instant pensés !

Je ne peux vivre avec tant de colère qui amène mépris et haine. Je ne cautionnerai jamais ces 2 sentiments, et me sens dans l’obligation de luter contre.

Voilà, donc aujourd’hui je lutte. Pour un moi meilleur, pour plus de sérénité au fond de mon être. Pour retrouver mon regard bienveillant poser sur ce qui m’entoure.

08:28 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

21/03/2009

Sans T et sans cheveux non plus

 

 

Jeudi je suis allée voir mon docteur, que je ne vois pas souvent et qui n’habite pas dans la même ville que moi, mais que je garde car il est trop bon !

Je suis allée le voir après une première consultation, il ya 15j de cela pour cause de perte de cheveux !

Oui !

Ce n’est pas grave en soi de perdre ses cheveux, je n’y prête même pas attention tellement ça fait longtemps chez moi, sauf que ces derniers mois la perte c’est grave accentuée et que mon crane à commencé à se clairsemer. Cool !

J’ai bien pensé à me raser la tête mais je me suis dit que vue mon physique cela ne me mettrait pas en valeur !

 

Parenthèse :

Je trouve que j’ai particulièrement de la chance sur le plan de la séduction, de l’apparence ces 4 dernières années… :

-J’ai pris 40 Kg

-Qui dit grave surpoids, dit également recrudescence de poils sur le corps (d’européenne du nord, je suis devenue européenne du sud !!)

-Qui dit grave surpoids, dit également recrudescence de bouton sur le visage

-Qui dit grave surpoids, dit également lombalgie chronique

-Qui dit grave surpoids, dit également fatigue du cœur, essoufflement et fatigue tout cours

-Qui dit grave surpoids, dit peau qui craquelle partout et vergetures à la pelle

sharpei.jpg-Qui dit grave surpoids, dit relâchement tissulaire qui fait se demander s’il ne vaut pas mieux rester gros plutôt que de redevenir mince et ressembler à un Shar-Pei !

-Qui dit grave surpoids, dit air bouffi/fatigué, cernes plus creusées.

-Qui dit grave surpoids, dit plus de surface donc grosse augmentation des dépenses de crèmes pour le corps, de cire pour s’épiler (à combiner avec le fait qu’il y a plus de poils), de décolorant pour décolorer (les poils, le duvet), de prix des fringues, de trucs pour tenter de maigrir, d’alimentation pour tenter de ne pas prendre du poids….

Bon je digresse, je digresse, mais tout ça pour dire que je trouve que ces dernière années je me suis particulièrement embellie ! Avoir plus que 3 cheveux sur la tête manquait à ma panoplie !

Et dire que pendant 30 ans j’ai été jolie, fort courtisée et que je ne le remarquais même pas et me trouvais moche !!!!! Haaaaaaaaaaa ! Il a fallu que la vie me fasse réellement moche pour que j’apprenne à m’aimer ! Haaaaaaaaaaaa !

 

Revenons à mes cheveux.

Mon docteur m’a prescrit pleins d’analyses et des questionnaires plus long que le bras à remplir.

Verdict : problème au colon et aux intestins ! Donc pas d’assimilation, ni d’élimination correcte, donc carences en vitamines et sels minéraux (mais aussi omégas et compagnie), et toxicité importante au niveau de l’organisme !

Solution : un traitement en 2 phases.

-Première phase : guérir petit colon & intestins pour qu’ils réassimilent et se toxicifient

-Deuxième phase : reconstituer mon capital et équilibre, vitamines, sels minéraux, oméga…etc

 La première phase est sur 3 mois avec un cocktail de plusieurs médicaments par jours, qui grâce à notre système très performant et égalitaire de santé, n’est pas remboursé !

Alors c’est là que cela devient intéressant, savez-vous combien cela va me couter pour 3 mois de traitement ?

250 euros !!!!

S’il ne s’agissait que de perte de cheveux, j’y aurais réfléchit à 2 fois avant de dire oui pour le traitement, mais vu que c’est ma santé qui quotidiennement en pâtie, et je vous assure que ce n’est pas drôle, d’être anémique tous les jours (un exemple parmi tant d’autres) ! Faut être bien endurant pour lancer la machine corporelle quant elle manque de carburant et pèse bien lourd !

Pour ce prix là j’espère grand résultats !!

Et j’attends avec impatience le coût de mon traitement des 3 mois qui suivront…… !

 

Bon il faudrait que j’arrête de fumer ! Ça aiderait à la détoxification et au bien être de mes intestins ! Mais j’y arrive pas pour l’instant car je n’ai pas envie ! Je ne fume que 4 cigarettes par jours, mais cela est beaucoup quand on sait toutes les saloperies qui sont dedans…. :

4.000 produits chimiques !!

 

Je finis par une petite photo que nous apprécierons tous à regarder…

composition_ cigarette.jpg

10:43 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

18/03/2009

J’aimerai qu’on m’explique un truc :

 

 

On dit souvent par chez nous les français, ailleurs je ne sais pas, qu’il ne faut pas mettre les doigts dans son nez ! Et lorsqu’on demande pourquoi, on vous répond que c’est sale. Pareil et pire pour les doigts dans le nez et après dans la bouche !

Bon, ok !

Mais !

 

 

!AVERTISSEMENT ! (oui 2 points d’ exclamación !)

Ce qui suit est susceptible de choquer le lecteur sensible

 

Je vous aurez prévenu !

 

Mais ! je répétais-je !

Quand on suce la sucette (oui j’ai eu pitié des âmes sensibles qui ont osé s’aventurer malgré tout) toute baveuse de ses divers fluides multicolores (enfin surtout jaune et blanc, si vous en voyez des roses dites-le moi que je vienne constater sur place) d’un XY, tandis que lui s’empresse en même temps ou avant ou après (enfin vous voyez de quoi je veux parler) à son tour de vous lécher goulument votre petit esquimau débordant de sécrétion également, et que toutes ces choses qui envahissent notre cavité buccale, le sont accompagnées de leurs copines épithéliales fécales (bah c’est pas ma faute si géographique c’est à coté et que ça migre). Et que cela est sans compter que certains ont des pratiques encore plus franches au sujet de votre orifice postérieur et que…… (censure CSB).

Donc pourquoi jamais, là on dit que c’est sale de mettre tout ça dans sa bouche !?

Notre orifice nasal serait’ il plus « beurkement sale » que nos orifices génitaux et anaux ?

Je ne peux y croire !

Qui plus est on considère comme étant plus sale de gouter à l’intérieur de son propre orifice que celui des autres ?!?

 

Moi je serais pour, pour un peu plus de cohérence, que soit :

-on me laisse mettre mes doigts dans mon nez et dans ma bouche vu que je suis capable également de mettre beaucoup d’autres choses, pas plus ragoutantes, ne m’appartenant pas dans mon orifice buccal.

-ou alors que, par soucis de conformisme unanime, je m’abstienne de mettre mon doigt dans un quelconque orifice et n’accepte d’entrer dans ma bouche que des substances se vendant sur un marché ou un magasin (ou pousse sur un arbre, dans la terre.....)!

 

A voir….

Enfin pour l’instant je ne vais pas me poser de question et prendre par défaut l’option numéro 2 !

 

Mais quand même que l’on m’explique !!

15:54 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

17/03/2009

Je ne trouve pas de titre, aidez-moi

 

C’est chiant d’être triste !

Oui et pourtant je suis patiente.

Même très compréhensive à ce sujet !

Je ne me dis pas : « wouaaa il faut vite que je prenne un petit cachet rose pour retrouver la joie et la bonne humeur ! »

Non !

Je me dis : « si je suis triste c’est qu’il y a une raison, et je dois être à l’écoute de cette raison pour traiter le fond, pour laisser s’écouler ce qui doit s’écouler et non refouler, camoufler… » « il est hors de question que toute la merde de ma vie me pète à la gueule quand ma vie sera sur sa fin et que déjà mon cœur sera plein de tristesse du peu de chemin et d’espoir qu’il lui reste à regarder ! »

Oui j’ai remarqué que justement, la vie était bien faite à ce sujet : c’est quand tu commence à être vieux, que la vie te demande une bonne dose de motivation personnelle pour accepter ton déclinement quotidien et une fatalité qui te crie un peu plus chaque jour à la figure, que tout ce que tu as feint de ne pas voir, tout ce à quoi tu as cru pouvoir échapper, se présente en sentant bien fort de tant d’année à putrire (oui c’est le petit verbe de putride et putréfaction) au fond de toi !

Donc je me dis : « être triste c’est normal, cela fait partît de la vie, des émotions humaines… il faut l’accepter, et puis ce n’est qu’une question de temps et cela va bientôt passer… bientôt… bientôt…

Mais tout mon grand amour de la sagesse parfois craquèle !

Ce n’est pas drôle d’être triste ! Non vraiment pas drôle ! J’insiste pour ceux qui auraient encore un doute ! Pire cela me fait de la peine !

En faite j’en ai un peu marre par moment, mais rien de méchant juste l’envie de hurlerrrrrrrr : « putain de bordel à nouille, fait chier !!!! » mais très zenement quand même ! Et puis cela reste très intérieur. Car à l’extérieur ça parle normalement, souri et tout et tout !

Mais ça c’est facile ! Je suis née schizophrène (très proche de l’autisme mais pas pareil ; en plus l’autisme est reconnu comme un handicap, que la schizophrénie comme une maladie mentale. Va savoir lequel est mieux à y réfléchir….) ! ! Je dédouble tout ! extérieur/intérieur, moitié droite/moitié gauche, vierge folle/vierge sage, triste/gaie, calme/énervée, aimante/détestante (ça c’est en ce moment)… etc. Oui car contrairement au simple névrotique de base qui va passer d’une émotion à une autre ou fondre les 2, le psychotique évolué, de type schizophrénique (à ne pas confondre à le type paranoïaque, je ne l’aime pas celui-là d’ailleurs !) lui laisse vivre cote à cote les « 2 »  de lui-même. En faite le schizophrène est un gros yin/yang à lui tout seul ! Ce qui est un gage d’équilibre en soit ! C’est les autres qui sont tordus en faite, et qui n’y comprennent rien !

Tient d’ailleurs à ce propos cela me fait penser à l’un des livres que je suis en train de lire en ce moment (en bon schizophrène pour moitié hyperactive que je suis, je lis toujours plusieurs livres en même temps) : « Véronika a décidé de mourir » Paulo Coelho, livre chaudement recommandé par super Nanie, où il est dit entre autre :

"La normalité n'est qu'une question de consensus. Autrement dit, si la plupart des gens pensent qu'une chose est juste, elle devient juste."
et il écrit d’autres chose bien plus pertinentes et sympatoches (que cette phrase qui frise le lieu commun) mais je ne m’en souvient plus et j’ai pas envie de chercher dans mon livre. Mais bon, c’était histoire de caser que Bécassine, elle lisait, elle! Et Paulo Coelho (l’alchimiste) il n’est pas dégeu à lire (quelle critique littéraire je fais moi !!)

Mais là, j’avoue qu’en ce moment je suis irritée par ma schizophrénie. Même si a y réfléchir il vaut mieux n’être triste et en colère qu’à moitié que tout entier ! Donc c’est utile ! Mais quand même ! Cela est difficile de ressentir ces 2 états d’émotion si différents même si issus de la même pomme.

Par exemple ce qui m’agace pour le coup, c’est mon ambivalence dans mes rapports avec certains. Je m’explique : une partie de moi aurait envie de leur cracher à la figure, les déteste, n’a absolument pas envie d’entendre parler d’eux, les méprise au plus haut point, et une autre est pleine de bon sentiment à leur égard, de sérénité a proximité d’eux et prend plaisirs leur parler courtoisement.

Une solution, déjà expérimentée, serait tantôt leur cracher à la figure, tantôt leur faire un grand sourire.

J’ai déjà essayé, il n’y a pas longtemps. Mais cela n’a pas donné les résultats escomptés ! C’est pas de bol !
Pire j’ai eu le sentiment d’être mentalement instable, ce qui est un comble pour un schizophrène.

Donc je pense que je vais continuer ma petite vie de schizophrène qui ne s’ignore pas, gros avantage par rapport à certains, et poursuivre ma petite vie dyssociale à laquelle je ne comprends pas tout et dont la présence me procure autant de plaisirs que l'absence. Encore un avantage du schizo, il est satisfait quoi qu’il en soit (mais aussi insatisfait quoi qu’il en soit dans d’autres situations, comme celle précitée plus haut, mais on ne reviendra pas sur ce qui fâche), et vais continuer à pas être gaie d’être triste genre malheureuse qui fait pleurer et peine beaucoup mon cœur qui est patient mais en à marre !

Je sais c’est pas drôle tout ça, mais faut pas croire la vie n’est pas toujours drôle !!

« Quelqu’un aurait un petit cachet rose pour retrouver la joie et la bonne humeur ?? »

00:05 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

16/03/2009

Not ou pas note

 

Depuis quelques temps, lorsqu’une chose ne va pas, ou me tracasse, je me dis : « tiens, je vais l’écrire sur mon blog, cela me défoulera, mettra à distance les choses et les sortira de moi ».

Au moment où je me dis cela, je suis souvent dans l’impossibilité de me rendre immédiatement à mon ordinateur (mais maintenant que j’ai un portable…..) et donc je commence ma narration dans ma tète en imaginant que je suis en train de l’écrire sur mon blog. Une fois fini et satisfaite, je me dis : « il n’y a plus qu’à… ! ». Mais quelques minutes après, tout semble s’être évaporé, et l‘envie comme le sentiment qui l’a motivé semblent avoir disparu ! Donc pas de note !

Ainsi, plus facile que d’écrire pour exulter : penser que l’on écrit ! Et ça suffit !

 

Aussi forte de cette constatation, ce matin, je me suis dit : « non je ne vais pas penser à ce que j’ai envie de poser hors de moi (vu que cela ne va pas très fort depuis 3 jours) et vais de ce pas l’écrire ! ».

Me v’la donc à taper sur mon clavier, une petite page de mots. Une fois fini, il ne me restait plus qu’à envoyer ma note, mais….

Pas envie ! Non ! J’ai écris, je me sens mieux mais n’ai plus envie de m’exposer émotionnellement.

Du coup montrer mon cul (et je trouve que j’ai un culot débordant, indécent à ce sujet, motivé par une envie de me provoquer, me défier, me pousser dans mes retranchements, mes réserves….) me parait plus simple que de dévoiler mes émotions !

Quel renversement de situation ! Qui l’eu cru !!

 

Bon sinon, oui ces 3 derniers jours ce n’était pas Top ! Mais ça passera !

Sporadiquement, certains jours je recommence à me sentir mal et à pleurer parfois dans mon coin… ces jours-là je me mets à reprendre du poids aussi (mes Kg ont toujours étaient avant tout dans ma tète !). Et puis ça passe…. Le 1 ou 2 Kg pris en 3-4 jours, disparaît dans la semaine qui suit. L’élan de mon être réapparait. Et le chagrin est mis de coté ! Jusqu’à la prochaine fois…..

 

Bon sinon Bis, d’une manière générale l’envie de dire, l’envie d’écrire est beaucoup moins forte, voir faible par moment.

Je me contente de vivre et éprouve peu le besoin de raconter. Je suis plus dans l’être et sa globalité, en l’instant présent et moins dans la cogitation, le passé et le futur conditionnel.

Moins de pensées récurrentes, moins de questions…. Ce qui n’est pas désagréable en soi….

 

Bonne journée, matin, après-midi, soir, nuit, semaine… braves messieurs, braves mesdames

12:29 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

14/03/2009

Moi, mes fesses, ma vie

 

 

 

Bon, comme je peux le constater (je ne vous parle pas à vous car je ne sais même pas si vous me lisez, et puis d’abord c’est mon « Kuzco Blog » « cadeau de moi à moi ») je recommence à causer dans la boite HautetFort. Donc en Bloggiste très nombriliste qui se respecte, je raconte un peu tout et n’importe quoi, au mépris total de l’intérêt que cela peu avoir pour ceux qui échouent ici, du moment que cela parle de moi, ou vienne de moi, ou m’intéresse moi !

Tiens, 1 étonnement en plus sur ma liste : étonnant comme on peut tomber dans le grand Web chaudron du nombrilisme et s’y plaire !?!

Donc, aujourd’hui, j’ai décidé, pour compenser ma frustration d’exhibitionniste primaire qui feint de s’ignorer depuis que j’ai cessé mon Job de Model vivant (oui ça parle encore), de monter ma fesse gauche.

Mais, pour ne pas avoir l’air d’avoir fait exprès car ce n’est pas convenable tout de même, je vais vous raconter une histoire à la con qui finira l’air de rien par la photo de mon Q (tatata interdit de zapper le texte et de descendre directe voir la photo !!!! Non non non !!!)

 

Voilà l’histoire :

Mercredi, à 19h, je suis allée chez mon chiropracteur préféré pour remettre droit ma colonne qui chancelait de droite et de gauche, depuis 1 mois.

Avant, je prends comme d’habitude une douche où je certifier l’intégrité et l’irréprochabilité de mes fesses.

19h30 : (peufff, 30 mn de retard !) il me tripote partout des lombaires aux cervicales.

20h00 : je repars droite comme un i.

Jeudi matin, réveil : « hooooo j’ai une douleur pongitive sur la fesse gauche ! ».

Direction le miroir de la salle de bain : « Hoooo le gros bleu douloureux en plein milieu de ma fesse !!?

Mais mais mais …..Qpetit.jpg

Qui m’a mis le doigt sur ma fesse à mon insu ??

Zut ! gentil/mignon Chiro m’a tripoté les trous sacrés (heu c’est pas un truc porno ou vulgaire là ! C’est de l’anatomie ! Alors ouvrez vos livres !) Et ma conscience était ailleurs !?

Zut zut zut !!

Ça fait si longtemps qu’on n’a pas touché à mes trous sacrés….

 

La vie est faite de pleins de petites plaisirs frustrations

 

12:50 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

13/03/2009

Tu m’étonne John !

 

 

 

Je m’étonne en ce moment – alors là vous allez tout de suite me dire que je m’étonne tout le temps pour tout, ce qui n’est pas faux. Mais moi je vais vous répondre tout de même que je ne m’étonne que de ce qui est différent, de ce qui a changé, et que ce n’est pas un étonnement nié à tout va – de cette distance de ressentit que j’ai prise dernièrement.

Je m’interroge du coup sur cette notion de « sensibilité » et me demande où se trouve « la norme » entre une l’hyper sensibilité à toute chose et tout être que je ressentais par le passé et le détachement (de surface mais en profondeur. Oui le concepte n'est pas évident à saisir au premier abord...) quasi autistique sur des êtres ou des évènements importants que souvent un certain Rhum’s pouvait avoir…..

 

Personnellement j’ai découvert que la douleur pouvait anesthésier les émotions, les ressentis provenant de son environnement. J’ai « enfin » exploré de l’intérieur ce qu’était ce disjonctage émotionnel, où l’on tarde à ré-enclencher le courant.

De cet extrême inverse à celui dans lequel j’étais, j’en suis sorti plus modérée, il me semble.

Et je m’aperçois qu’aujourd’hui, par moment je me sens sensible, vibrante à certaines choses, à certains être et totalement neutre et vierge d’émotion à d’autre.

Ainsi, lorsque ma mère m’apprend que son beau-père (mari de ma grand-mère, horrible individu qui n’a jamais su aimé et ressentir, et qui vote FN)  va extrêmement mal, ce qui en soi est bien triste pour lui ; j’avoue qu’au fond de moi je ne ressens rien. Je n’ai qu’une empathie intellectuelle et lui souhaite de vite en finir mais ne m’émeus pas de sa cause. Même parfois, je pense que lui au moins fini « un peu » à la mesure de ce qu’il a semé, contrairement à tant d’autres personnes humainement bonnes qui vivent dans la cruauté et la souffrance d’un monde qu’ils n’ont pas choisit !

Mais en dehors de cela, même si je ferais ce que je peux pour lui être utile et me montre « humaine » d’une certaine façon, j’avoue ne rien éprouver de particulier. Pareil, lorsque dans la foulée j’ai appris que son fils (qui ne vaut pas mieux que son père) avait peut-être un cancer. Je trouve cela bien triste pour lui mais c’est tout !

Également pareil, lorsque j’ai appris la naissance de la fille de mon cousin. Dite cousin qui s’est rappelé seulement depuis 2 ans qu’il avait une famille et pour lequel j’ai tracé un trait depuis ! Je suis bien contente (enfin presque) pour lui mais malgré l’insistance de ma mère (limite pression pseudo-affective), je n’ai absolument pas l’intention de venir lui rendre visite et de lui faire un cadeau car cela ne serait pas cohérent, même hypocrite, avec ce que je ne ressent pas ! Du coup je ne lui ai même pas passé un coup de fils, et cela tout simplement parce que je n'en ressentais pas l'envie!

Voilà !

Et cela m’étonne car il n’y a pas si longtemps de cela j’aurais agit et ressentit différemment !

Par contre, quand j’apprends que ma voisine et propriétaire (une charmante mamie que j’apprécie) vient d’être hospitalisée et ne va pas bien du tout, cela me fait réellement de la peine pour elle mais en mon cœur aussi.

 

Mais ma distance émotionnelle est bien plus large que cela. Face à un certain nombre d’injustice, que je connais fort bien et côtoie de temps en temps, je suis dans une sorte d’acceptation, et même si je continuerai à faire mon possible pour améliorer toute situation qui demande de l’être dans ce monde, je ne m’en sens plus outragée, révoltée comme avant.

Beaucoup de choses sont… ainsi… dans un monde d’injustice. Je ne peux, ne veux plus passer ma vie à lutter. Je veux juste faire de mon mieux, agir pour mais plus contre ! Agir contre c’est se battre contre des moulins à vent et j’ai mieux à faire avec mon énergie, mon cœur que de me perdre en pure perte. Donc, d’une certaine façon, je reste zen ! Et je me dis, c’est peut-être cela qui est juste, équilibré ? Nul besoin de se déverser, de se dépenser à l’excès émotionnellement ! Il faut juste faire, en toute tranquillité, ce que notre conscience d’humain exige de nous ! Ainsi agir ne veut pas dire s’émotionner, et le calme du cœur ne veut pas dire insensibilité !

Enfin, le chemin de mon cœur me réserve bien des surprises encore, je pense. Et de nombreux réglages, mises à jour restent à effectuer. Après le reste, c’est la vie et le tout est d’avoir un bon « Windows update » (ça marche l'Update aussi avec OS, Linux et Unix and co... ). Je dis cela car moi j'ai oublié d'Updater ces 2 dernières années et j'ai eu quelques grosses failles système qui sont apparues....

 

 

 

Pensée à moi-même :

Mais de quoi d’autre vais-je encore pouvoir m’étonner ?

Après mon ménage, ma cuisine, mes dépenses, mon sexe apil, mon regard, ma conscience, mon cœur, mes enfants, ma vie, mon poid…. ?!?

11:55 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

12/03/2009

Change

Change

 

J’ai changé

Tu as changé mais ça ne se voit pas

Il n’a changé rien changé

Nous avons changeate

Vous avez changé

Ils changent tout le temps

Tout a changé….

 

-J’ai changé de lunette ? : non ! Je n’en porte pas.

-J’ai changé de coupe de cheveux ? : Non plus ! Les pauvres, ils tombent, ils tombent et je peine à ne pas devenir chauve.

-J’ai changé de mari ?: Non ! Je n’en ai jamais eu ! Mais d’un certain point de vu on pourrait dire oui tout de même.

 

-J’ai changé mes talents de cuisinière atypique ?: Oui ! Sur une échelle de 0 à 10 où je m’élevais fièrement (oui fièrement moi la fille d’une cuisinière qui m’a élevée à manger mes raviolis avec une fourchette à même la boite de conserve) à 0,5 avec quelques sursauts à 1, je viens de franchir la barre des 3. J’ai même, encore plus fièrement, cuisiné (avec une vraie recette pour un vrai repas) plus en 3 mois que de toute ma vie ! L’espoir est donc né….

-J’ai changé de taille de pantalon ?: Oui !

-J’ai changé mes talents de femme d’intérieur ?: Oui ! Au grand désespoir de ma mère qui n’a toujours pas compris, et ce n’est pas la seule, pourquoi je ne rangeais pas au fur et à mesure comme elle le fait si naturellement bien, je me suis toujours laissé envahir par moult choses et papiers en tous genres dans ma petite demeure bien remplie déjà. Et bien maintenant je range au fur et à mesure, tous les jours, et je n’ai jamais autant passé l’aspirateur de ma vie ! Un miracle !! Bon c’est loin d’être parfait et arriverais-je un jour à la cheville de ma mère, Là est la question ! Mais je n’ai plus honte de recevoir à l’improviste des gens (ça c’est le coté pénible de la vie social et des ces amis/copains qui fleurissent autour de soi !). Je découvre donc le rangement au fur et à mesure, sujet d’étonnement quotidien !

-J’ai changé de voiture ?: Oui ! Vecteur d’un orgasme matérialiste, peu courant ! Hoooo comme elle ronronne ma nouvelle voiture ! J’ai l’impression d’avoir un Tigrou sous le capot ! Et sa douce puisssanceeeee ! Que d’émotion lors de la première prise en main !

-J’ai changé mon implication de mère ?: Oui ! Et quelle joie de voire mon nenfant mâle faire ses premiers pas vers une intégration scolaire…. Tout un programme, toutes portes ouvertes sur un monde verdoyant. Et quelle tranquillité nouvelle dans mes rapports avec ma fille ! Haaaaaa que c’est bon de ne pas être QUE mère également… !

-J’ai changé dans ma tête ?: Oui ! Oui ! Oui ! Mais vous ne pouvez pas comprendre ! J’ai fait une révision complète, j’ai tout démonté, j’ai changé pleins de pièces, j’en ai déplacées d’autres, j’ai tout remonté non sans peine et sans de gros bug en court de route, mais là ça commence à ronronner (oui c’est mon petit tigre intérieure à moi). Du coup, extérieurement je ne sais pas si fait un changement mais intérieurement ça change tout !

-J’ai changé de machine à laver ?: Oui ! Ma mamie m’a donnée la sienne qui tourne bien ! Rien à dire !

-J’ai changé mon dynamisme ?: Oui oui ! Alors toujours sur une échelle de 0 à 10 où j’étais à 2 depuis 2 ans, je suis à 5 avec parfois un 4 parfois un 6 ! Et je compte bien faire fructifier ce dynamisme avec le temps ! J’en suis donc fort aise !

-J’ai changé ma vie ?: Bah vie ! Tout un ensemble de petites choses qui font que l’équilibre est présent, que je suis satisfaite, et que je me sens plutôt privilégiée.

-J’ai changé mon addict objet attitude ?: Oui ! Compenser, défouler…. par l’achat m’a souvent rendue dépensière inutilement ! Mais comme je me sens mieux, et que je suis plus rigoureuse avec moi-même, j’ai pu réguler les choses de ce point de vu-là et casser l’empilement qui coute cher de toutes ces « petites » choses utilement inutiles. J’utilise donc moins ma carte bleue et dépense moins chaque mois.

-J’ai changé mon cœur ?: Hooo oui ! Et il change encore ! Étant dans un triste état, il n’était point question de mettre des rustines mais bien de faire une opération à cœur ouvert ! J’officie en chirurgien contentieux chaque jour à ce sujet et éprouve grand espoir quant’ à son état. Mais là il n’est pas encore totalement fini d’être opéré ou plutôt il est en convalescence …

-J’ai changé ma vision des choses, me suis remise en question sur ce qui semblait ne pas avoir à être remis en question ?: Oui !! Douloureuse et nécessaire, profitable remise en question ! Je ne souhaite à personne ce que j’ai ressentit mais en même tant je me sens tellement gagnante que pour rien au monde je ne changerais ce qu’il s’est passé…

-J’ai changé ma façon de m’aimer ?: Oui ! Tout simplement oui !

-J’ai changé mon regard sur mon corps ?: Oui ! Vaste chantier ou je suis encore un nourrisson qui découvre son corps… Je l’ai enfin accepté, pour la première fois de ma vie et là j’apprends à l’aimer, même si quelque part je l’aime déjà.

-J’ai changé de chaudière ?: Oui. J’ai de l’eau chaude bouillante maintenant. Coollllll !

 

 

Bon j’avoue être extrêmement étonnée de tous ces changements ! Au point où je m’étonne plusieurs fois par jours depuis plusieurs semaines. C’est étonnant !

Après l’une des grandes leçons que j’ai apprise et dont j’ai fait les frais cette année, est que rien n’est acquis, que l’équilibre se construit chaque jour et demande une attention constante !

 

Au futur proche :

 

Je vais changer de PC portable ?: Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Encore un futur orgasme matérialiste en prévision !

 

Rajout/oublie : J’ai changé le regard des autres sur moi ?: Mais biensuuuurrreee ! Puisque tout change, même moi ! Surtout le regard des XY sur patte. Je vois quelques lueurs et battements de cils se répéter et se multiplier à mon encontre… quant’ a moi je reste stoïque, neutre. Je coche la case sans opinion ! Je me laisse porter….

Et à ce sujet, vous pouvez m’expliquer pourquoi, moi qui rêve  d’un RV avec le prof d’escalade (en espérant qu’il soit célibataire) de mon fils, ait été d’une neutralité sans faute accompagnée d’ une concision limite monosyllabique, quand ce putain de mâle au charisme et charme fou est venue me parler (ce qu’il ne fait jamais avec aucun parent) pour me complimenter sur les progrès (bien plus grands que les autres qu’il dit) en escalade de mon fils (et je vous passe les regards tout au long des 2h où je suis là dans mon coin à attendre sagement assise,  MP3 dans les oreilles et livre dans les mains)?!?

 

 

 

 

19:15 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (5)

02/03/2009

.... blablabla.....

 

 

 

Je parle peu…..

En ce moment

J’écris peu….

Aussi

 

Pourquoi ?

Oui j’anticipe une éventuelle interrogation de votre part. Mais après tout, je suis peut-être la seule à supposer des pourquoi, peut-être…

En faite je ne sais pas ! C’est ainsi.

 

Ma vie va bien

Tout va bien

C’est même étrange ce calme et cette légèreté

Moi qui ai tant porté, tant combattu

 

Est-ce le calme après la bataille ?

Tient encore une question !!

Peut-être…. Mais cela ressemble plutôt à la vie, avec un peu de soleil et quelques oiseaux dans le ciel

Une vie que je remplie un peu plus au fur et à mesure avec des choses sympa et diversifiées

J’ai même pleins de belles choses dans la tête…. Quand mon cœur oublie….

 

Aujourd’hui, j’attends !

J’attends que le soleil se lève sur mes émotions et les oiseaux chantent sur mon palpitant.

J’attends, la seconde ou tout basculera. Même éphémère. La seconde où la tristesse, parfois rage, parfois souffrance, parfois résignation cessera en mon cœur !

 

Etrange quand j’y pense … que tout mon être puisse être vivant, animé, voir même joyeux parfois, alors qu’au fond de moi chaque battement, chaque influx sanguin semble venue du néant … des ténèbres ?

 

Voilà, que dire donc… ?

Tout va bien ! Vraiment !

Et ma colère, ma tristesse ?

Je ne sais pas, je ne peux pas la dire…. Pour l’instant !

A force de me ronger toute vivante, elle finira peut-être par partir… peut-être…

Ou peut-être finirais-je par la dire…. Pour qu’elle s’en aille…

Mais dire à qui ? A moi ? Déjà fait tant de fois.

Sur mon blog ?

En partie mais sans intérêt …..

A ceux qui… ?

Je ne m’en sens pas capable… pour l’instant

 

Voilà, je trouve que j’ai beaucoup parlée, moi qui n’ai rien à dire… moi pour qui tout va bien et je m’en étonne…. Au moins une chose qui m’étonne !

 

 

Et peut-être qu’un de ces jours, j’aurais envie de vous raconter toutes les choses sympa, voir rigolotes, ou émouvantes (oui ça arrive… enfin… il me semble…. A moins que j’en fasse trop là !! histoire de vous cacher mon Asperger du moment )

 

Tient en réfléchissant, je pense que je suis le mixte de Dexter et Alice aux pays des merveilles dans le corps de Bécassine

21:38 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (7)

13/02/2009

Note nombriliste !

 

 

 

Béatrice est un prénom Féminin     (oui oui)

 

Variante : BEA, BEATE

Fête :, le 13 Février (et le 18 Janvier)

Étymologie : Ce beau prénom, évocateur d'un amour absolu, se compose du préfixe latin beatus, heureux, comblé, bienheureux, et d'un suffixe moteur qui lui donne toute sa signification : " celle qui apporte le bonheur ".

 

Béatrice Portinari.jpgSainte Béatrice de Rome vécu au 3ème siècle. Elle est célèbre pour avoir donné une sépulture à ses frères Saint Simplice et Saint Faustin malgré l'interdiction de l'Empereur Dioclétien. Elle fut martyrisée en 304.

 

Au XIIIe siècle ce prénom acquit une gloire exceptionnelle. C'est à une Béatrice que le poète italien Dante Alighieri dédia toute son œuvre. Béatrice Portinari, une toute jeune Florentine rencontrée par Dante lorsqu'elle avait 9 ans, est, en effet, l'héroïne de La Divine Comédie. C'est elle qui ouvrira au poète les portes du Paradis après sa terrible traversée de L'Enfer et du Purgatoire. Sa place dans l'un des plus bouleversants chefs-d'œuvre de la littérature universelle donnera à son prénom une aura un peu intimidante. Ce qui explique sans doute que Béatrice n'ait jamais eu une très grande diffusion et que ce prénom ait toujours gardé une sorte de réserve aristocratique. Sainte Béatrice a vécu à la même époque que la bien-aimée de Dante. Elle était la fille du très puissant marquis de Ferrare (Italie) et fonda un monastère de bénédictines où elle prit le voile et demeura, modèle de charité et d'humilité, jusqu'à sa mort, en 1262.

 

 

Voilà ! C’est tout moi ! J’apporte le bonheur et pourtant je me fais martyriser !!

J’ouvre les portes du paradis et sauve de l’enfer un pauvre homme mal dans sa peau et je finis seule, pleine de charité et d’humilité, mais seule !!

A noter en passant mon coté « rebelle » pour défendre ce qui est juste ! Enfin, si je comprends bien, ça me tuera tout ça….

 

 

 

Anecdote :

Petite et pendant fort longtemps j’ai cru (il se passe des drôles de truc dans ma tête depuis toujours quand même !) que la Saint Béatrice c’était le même jour que la Saint Valentin ! Tout ça parce que c’est la veille…. Je pense !

A mon avis c’est un signe pour me dire, que oui personne n’est aussi près de l’amour que moi mais que non ! Faudra faire mieux !

 

00:05 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

31/12/2008

… 2009

 

 

regard.jpgIl n’y a qu’une seule chose que je voudrais emporter avec moi dans cette nouvelle année que je vais franchir, c’est cette citation que j’ai écrite il y a un mois de cela :

 

« Aime ceux qui te traitent bien, et oublie les autres »

 

J’ai toujours péché à mon grand tourment de ce point de vu là, et je veux que cette année 2009 soit la réalisation pour moi de cette phrase…

 

 

Sinon tout le reste de l’année 2008, je souhaite le laisser derrière  moi et tourner la page…. Ne plus me retourner… me détacher… mettre tout un grand sac et le descendre à la cave !

 

 

Je vous souhaite à tous, en ce changement « symbolique » d’année, beaucoup de richesse de cœur et une vie un peu plus en harmonie avec votre moi intérieur et tout ce qui vous entoure…vivre-en-harmonie_troooop_mignonnnnn.jpg

 

Grosses bises à tous

 

Béatrice

16:00 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (6)

29/12/2008

L'Unique

Dans un genre musical qui n’est paaaass du tout le mien, ma fifille m’a offerte une chanson qu’elle me fait écouter plusieurs fois par jour (ha l’esprit de sacrifice d’une mère…. !).

Il faut dire que ma gentille petite démone de fille m’a toujours mise sur un piédestal ! Je suis trooop intelligente depuis toujours, genre « toi tu lisais l’encyclopédie Quillet de ta mère à 12 ans ! (bah oui c’est vrai !! C’est génial l’encyclopédie Quillet !), j’ai toujours été trèèèès sage et raisonnable depuis toute petite (bon c’est vrai mais je me suis rattrapée ces derniers temps !) et je suis beaucoouuup troooooooop gentille, genre « toi maman je te connais tu ne sais pas dire non, t’ai trop gentille, faut toujours que t’aide tout le monde » (selon ma fille c’est limite si je n’ai pas sauvé les bébés phoques !).

Bref, au moins une fois par an, depuis qu’elle est petite j’ai droit à un truc de ce genre.

J’avoue que cela me fait bizarre …. je me dis chaque année que ça va passer et qu’à force de lui dire que j’ai plein de défaut et quelle a plein de qualité, elle va arrêter de faire un complexe cet enfant, et ouvrir les yeux sur son potentiel et sur la toute relativité des qualités de sa Moman ! Mais pour l’instant, bah ça change pas ! Son père est con et sa mère intelligente ! Son père est un égoïste et sa mère est mère Teresa !

Voilà ! Bon moi les piédestal je trouve que ça fait haut, et la petite personne d’1M60 que je suis, se trouve bien au ras du sol (d’ailleurs je suis Rat en astro chinoise et pas girafe !). 

 

 

 

Shym

"l'unique"

 

 

 

Un soir de plus où je me plonge
Loin dans mes souvenirs
Le temps de ma tendre enfance
L’éclat de ton sourire
Aujourd’hui devenue femme
Je pense à ces années
A tout ce que tu m’as appris
A commencer par aimer

Tu es mon ange, ma fée, mes sourires, mes Etés
Mon unique, ma vie, mes rêves éveillés
Tu as mes doutes, mes larmes, mes peurs inavouées
Il n’y a que les saisons qui changent
Toujours le même parfum d’un ange

Tu ne sais pas à quel point
Je suis fière d’être ta fille
Si ce soir je te chante ce refrain
C’est que tes yeux sont le reflet de ma vie
Embaumée par ce parfum d’amour
Diffusé à chaque instant
L’essence de nos souvenirs
M’enivre encore, je le sens

Tu es mon ange, ma fée, mes sourires, mes Etés
Mon unique, ma vie, mes rêves éveillés
Tu as mes doutes, mes larmes, mes peurs inavouées
Il n’y a que les saisons qui changent
Toujours le même parfum d’un ange

Il n’y a que les saisons qui changent
Toujours le même parfum d’un ange

Il n'y a que les saison qui , il n'y a que les saisons qui , il n'y a que les saisons qui change

Tu es mon ange, ma fée, mes sourires, mes Etés

Mon unique, ma vie, mes rêves éveillés
Tu as mes doutes, mes larmes, mes peurs inavouées
Il n’y a que les saisons qui changent

Tu es mon ange, ma fée, mes sourires, mes Etés
Mon unique, ma vie, mes rêves éveillés
Tu as mes doutes, mes larmes, mes peurs inavouées
Il n’y a que les saisons qui changent
Toujours le même parfum d’un ange

08:32 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

28/12/2008

31 le 28

  

Par nature je ne suis pas rancunière et j’aime l’idée de finir l’année « en paix ».

Ainsi, même si parfois j’aimerais être « fâchée » et le rester, je n’y arrive pas ! Cela m’amène souvent, très naturellement, à me pointer comme une fleur, tout sourire, face à la personne avec qui « chamailleries » et « désagréments » en tous genres ont peu être échangé, et tendre la main…

 

Ainsi, j’ai eu l’idée d’inviter la dite personne avec qui, ce que nommerait « offense » a été partagé.

J’ai pour cela, sans réfléchir, concocté une petite lettre, que voici :

 

« Si cela te dit, j’ai plaisirs à t’inviter à venir manger chez moi, mercredi 31 au soir pour un repas de circonstance et préparé par mes soins.

J’aime à croire que cette soirée puisse être légère, joyeuse et que cette année se finisse ainsi, enterrant toutes les grimaces et souffrances précédentes.

Mon invitation doit certainement te surprendre mais n’y voit rien d’autre que mon envie de faire la paix et d’enterrer les mauvais souvenirs, mais aussi d’avoir grand plaisirs à me mettre aux fourneaux (pour une fois dans l’année) dans la bonne humeur (pour une fois que j’ai envie de cuisiner…..).

Voilà, j’insiste juste un peu (mais sans chercher à te contraindre) pour te redire, que je crois vraiment qu’on finit toujours par apprendre de nos expériences et nos erreurs, et que j’ai vraiment envie de tourner une page positivement avec toi. »

 

Mais malgré mon élan naturel du moment, j’ai réfléchit et décidé de me taire…

En effet, je pense que la dite personne, dans le meilleurs des cas refuserait et dans le pire accepterait sans plaisirs, sans envie, juste par pitié, juste pour « être gentil ».

Donc, non, avec un peu de frustration et de regret je n’enverrais pas ma demande.

Par lâcheté certainement…

Je craints, je fuis en ce moment tout ce qui me blesser… et je pense qu’il n’est pas dans les même dispositions que moi… et je ne préfère pas savoir tout le négatif qu’il ressent à mon égard, et toute le peu d’envie qu’il a de me voir…

 

 

Du coup pour le 31, je crois que je vais rester au chaud chez moi, histoire de ne pas dénoter avec le 24 et 25.

 

Je souhaite à tous, une fin d’année riche d’enseignement pour une année 2009 meilleurs.

 

Pompompom, se fini là….

Ce n’est pas un mal, vu tout le déversoir de douleur que ce fut.

 

J’en profite, pour présenter toutes mes plates excuses à tous ceux que j’ai pu blesser, jamais volontairement (car jamais volontairement je n’ai cherché à nuire à quiconque… cela n’excuse rien, cela peu paraître facile….. certainement ! Mais cela est vrai !). Le mal que j’ai pu provoquer sur mon passage, ne m’a jamais laissée indifférente, bien au contraire…. Et je le regrette.

Ainsi, je souhaite également à tous qui ne m’apprécie pas, voir me déteste, d’être heureux.

00:05 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (4)

27/12/2008

Message personnel (comme il est originallll mon titre!)

Je me sens d’humeur musicale depuis 2 jours… alors allons-y… que je me fasse plaisirs avant que ce Blog ferme…

Une des plus belles chansons de Françoise Hardy (et Michel Berger)

 

 

Message personnel

 

(Et en Anglais pour le fun)

 

Au bout du téléphone, il y a votre voix

Et il y a des mots que je ne dirai pas

Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire

Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres

Je voudrais vous les dire

Et je voudrais les vivre

Je ne le ferai pas,

Je veux, je ne peux pas

Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes

J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître

Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien

Je voudrais arriver, je reste, je me déteste

Je n'arriverai pas,

Je veux, je ne peux pas

Je devrais vous parler,

Je devrais arriver

Ou je devrais dormir

J'ai peur que tu sois sourd

J'ai peur que tu sois lâche

J'ai peur d'être indiscrète

Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être



{chanté:}

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes

Ne crois pas que tes souvenirs me gênent

Et cours, cours jusqu'à perdre haleine

Viens me retrouver

Si tu crois un jour que tu m'aimes

Et si ce jour-là tu as de la peine

A trouver où tous ces chemins te mènent

Viens me retrouver

Si le dégoût de la vie vient en toi

Si la paresse de la vie

S'installe en toi

Pense à moi

Pense à moi



Mais si tu crois un jour que tu m'aimes

Ne le considère pas comme un problème

Et cours, cours jusqu'à perdre haleine

Viens me retrouver

Si tu crois un jour que tu m'aimes

N'attends pas un jour, pas une semaine

Car tu ne sais pas où la vie t'emmène

Viens me retrouver

Si le dégoût de la vie vient en toi

Si la paresse de la vie

S'installe en toi

Pense à moi

Pense à moi.



Mais si tu...

 

09:00 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (2)

26/12/2008

*ùè#d&$. ?& »^*µ£

Juste pour le plaisirs ! Cette vidéo de circonstance m’a toujours beaucoup amusée !

Je soupçonne ces braves gens d’avoir des parts chez EDF….

(Quand j’y pense, moi qui *ùè#d&$. ?& »^*µ£  Noel, je trouve que depuis 2 jours j’en parle beaucoup….)

 

23:18 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (1)

Rétro...

Rétrospective, de ce qu’a été mon année…

Une chanson, chanson de ma jeunesse, chanson tant écoutée me vient :

(je trouve cette chanson profondément triste…. A l’image de moi ces 6 deniers mois)

 

 

Time, it needs time
To win back your love again
I will be there, I will be there ...
Love, only love
Can bring back your love someday
I will be there, I will be there ...

Fight, baby I fight
To win back your love again
I will be there, I will be there ...
Love, only love
Can break down the walls someday
I will be there, I will be there.

If we'd go again all the way from the start
I would try to change things that killed our love
Your pride has built the wall so strong that I can't get through!
Is there really no chance to start once again?
I'm loving you

Try, baby try
To trust in my love again
I will be there, I will be there ...
Love our love
Just shouldn't be thrown away
I will be there, I will be there ...

If we'd go again all the way from the start
I would try to change things that killed our love
Your pride has built the wall so strong that I can't get through!
Is there really no chance to start once again?

If we'd go again all the way from the start
I would try to change things that killed our love
Yes I hurt your pride and I know what you been through
You should give me a chance, this can't be the end

I'm still loving you ...
I'm still loving you ...
I'm still loving you ...
I'm still loving you ...

Still Loving You Baby

 

Du temps, il faut du temps
Pour regagner ton amour
Je serai là, je serai là
L'amour, seulement l’amour
Peut ramener ton amour un jour
Je serai là, je serai là

Je combats, chérie je combats
Pour regagner ton amour
Je serai là, je serai là
L'amour, seulement l’amour
Peut abattre les murs un jour
Je serai là, je serai là

Si nous pouvions reprendre
Tout le chemin dès son commencement
J'essayerais de changer,
Les choses qui ont tué notre amour.
Ta fierté a construit un mur, si fort
Que je ne peux pas passer au travers
N'y a-t-il vraiment aucune chance
Pour tout recommencer
Je t’aime

Essaye, Bébé essaye
De croire encore en mon amour
Je serai là, je serai là
L'amour, notre amour
Ne devrait jamais être abandonné
Je serai là, je serai là

Si nous pouvions reprendre,
Tout notre chemin dès le commencement
J'essayerais de changer
Les choses qui ont tué notre amour
Ta fierté a construit un mur, si fort
Que je ne peux passer au travers        
N'y a-t-il vraiment aucune chance
De tout recommencer ?


Si nous pouvions reprendre une fois,
Tout notre chemin dés le commencement
J'essayerais de changer
Les choses qui ont tué notre amour
Oui, j'ai blessé ta fierté, et je sais
Ce qu'il y avait en toi
Tu devrais me donner encore une chance
Ce ne peut pas être la fin


Je t’aime encore.
Je t'aime encore,

Je t’aime encore.
Je t’aime encore.


Je t’aime encore Bébé.

Etrangement j’ai le sentiment, d’avoir déjà mis un pied en 2009…. Et commence déjà à regarder cette année avec un détachement de plus en plus grand….

19:20 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

RU

 Je suis abonnée ces temps-ci aux rêves horribles !

(je pense d’ailleurs que dans quelques mois je devrais être la plus heureuse du monde, vu tout ce que je sors comme tristesse et angoisse).

 

Cette nuit, j’ai particulièrement appréciée celui-là, qui était d’un grand réalisme et m’a créer des sueurs froides tout le long :

 

« Je décidais d'acheter et de faire un test de grossesse (suspectant que… suite à une relation sexuelle malheureusement avec un homme qui ne fait pas parti de ma vie), qui pour une raison étrange, ressemblait plus à un objet High tech, qu’au dite objet d’origine.

Donc, cette chose, une fois quelques gouttes d’urines posées dessus, me livrait pêle-mêle une tonne d’information en tous genres (taux Beta HCG, date du cycle, probabilité de grossesse, conversion en pourcentage…. Et moultes chiffres incompréhensibles), le tout en Anglais !

Donc, dans mon rêve, l’angoisse au ventre j’ai mis un temps certains à savoir si oui ou non j’étais enceinte, en sachant que, et c’est là, la magie des rêves je suis passée 2 ou 3 fois de je suis enceinte, à je ne suis pas enceinte !

Résultat final : je suis enceinte !

Angoisse, angoisse….. Que vais-je faire ??

Là-dessus je décide d’aller dans une sorte de dispensaire « planning familiale » et m’empresse de montrer le fameux résultat à une gynécologue ! Elle me fait passer des tests, dont le fameux examen vaginal, toujours tant apprécié des femmes, et confirme ma grossesse.

Sans attendre, je lui demande immédiatement la RU 486 (pilule abortive).

 

---Pour info la méthode dite d’aspiration (jusqu’à 12 semaines de grossesses ou 14 semaines d’absence de règles), méthode sous anesthésie et la plus connue des méthodes d’IVG, me fait des frissons supplémentaires rien que de penser au déchiquetage (de la boucherie ! Et je vous épargnerai les photos que l’on trouve sans difficulté sur Internet à ce sujet) que l’on pourait pratiquer dans mon ventre…..---

 

Et là commence une longue série d’examens et de démarches entrant dans le protocole de délivrance du médicament !

Cerise sur le gâteau le moment de l’échographie où l’on aperçoit la petite poche contenant ce petite être en devenir…

Pendant tout ce temps, j’essaye de me convaincre que je vais y arriver, mais tout crie en moi que NON ! J’en suis malade…. !

Je me demande aussi si je dois prévenir le « géniteur » en question….

J’hésite fortement pour plusieurs raisons :

-je connais déjà son point de vu sur la chose

-je ne me sens pas capable d’affronter un discourt qui va me plomber un peu plus, moi qui vacille déjà. Nul soutient à attendre de sa part !

-pense qu’il n’est pas nécessaire de lui pourrir sa journée et les jours qui suivent pour un IVG qui du coup n’aura aucune conséquence sur sa vie à lui ! Ce n’est pas parce que cela va pourrir mon existence et que je vais avoir cela sur la conscience qu’il faut que lui aussi … si je peux lui offrir la paix de l’esprit c’est déjà ça ! »

 

Je me réveille avant que l’on me donne la dite pilule, en nage et complètement retournée de l’intérieur !

Mais pourquoi donc cela me perturbe tant !?

Et bien, depuis toujours l’avortement m’a toujours paru « insurmontable » de mon point de vue à moi !

Autant je suis très contente que depuis 75 il soit légalisé, autant pour moi-même cela relève de l’horreur absolue !

 

Il y a plusieurs raison à cela…

La première est viscérale et plus ou moins consciente. Elle trouve son origine dans le fait que moi-même en tant que bébé, j’ai faillit mourir charcutée ! Ma mère à voulu (en 72 c’était encore illégal) se faire avorté de moi et le spectre de la mort à planer très longtemps sur son ventre et sur moi….

Et ce n’est qu’en seconde « médico-sociale » (F8), alors qu’on parlait en cours de SMS de planning familiale que je me suis aperçue qu’à chaque fois que ce genre de sujet était abordé, mon ventre se tordait de douleur à devoir sortir tellement je me sentais mal ! C’est difficilement descriptible ! C’est tout qui se noue à l’intérieur avec un sentiment d’intolérable, comme quand on est obligé de fermer les yeux pour ne pas regarder une chose qu’on ne pourrait supporter.

La seconde, et j’engloberais un peu tout dans cette seconde, sans détailler car je ne m’en sens pas le courage aujourd’hui, tient au fait que je considère que la vie ainsi qu’une forme de conscience existe dès les premiers jours chez cet union de 2 êtres.

C’est pour cela, entre autre, qu’il me parait pénible d’avoir un stérilet par exemple, sachant que celui-ci n’empêche pas la fécondation mais juste la nidation. Et j’aurais du mal à vivre en imaginant que peut-être tous les mois je suis enceintes et qu’au bout d’une semaine se produit un avortement « spontanément provoqué » ! Bon après concernant le stérilet, d’autres choses justifient que je ne puisse en voir un.

Donc, moralement cela me gène….

 

Par contre, 2 fois dans ma vie, 2 amies m’ont mise dans la confidence de leur grossesse qu’elle souhaitait interrompre, et je les ai accompagnées et soutenues pendant plusieurs jours dans leurs démarches avant, pendant et après. Cela fut très éprouvant pour moi. Je me tordais intérieurement jour et nuit et n’en dormais plus ! Mais je ne leur ai jamais dit, bien entendue ! J’étais même contente de pouvoir être là pour elles, pour ce moment si douloureux….

Je ne souhaite à aucune femme de passer par là ! On n’en sort jamais indemne, et jamais plus la-même ! Cela brise quelque chose en soi et reste en mémoire et conscience toute une vie ! Quelque soit la raison de cet avortement ! ce n’est jamais avec plaisirs et légèreté qu’une femme y a recourt !

 

Bref, ce rêve m’a était inspiré par un copain qui m’a fait la réflexion suivante hier : « ha bah t’es enceinte ! » et ce après que je lui ai dit que j’avais pris 2 kg dans le ventre et dans les seins !

Alors certes, 5 jours après la fécondation de gentilles hormones prolifèrent dans le corps et donnent quelques signes tels que douleurs, distensions dans le ventre, seins gonflés, tendus, douloureux, fatigue…. Et avant même le jour présumé des règles qui ne viendront jamais (ou peu, car parfois au début quelques règles bcp moins abondantes persistent).

Certes !

Sauf, qu’il y a d’autres raisons aussi pour expliquer que j’ai les seins tendus et douloureux comme le ventre !

 

Bon voilà, voilà…. Rien que d’avoir écrit cette note j’ai envie de vomir, j’ai mal au bide et me sens vraiment vraiment pas bien !

Vivement que j’ai mes règles (dans 2 à 4 jours normalement) et que j’arrête mes sueurs froides à psychoter ! Car là ça va pas du tout !

Je cumule moi les ça va pas du tout ! je cumule les genres et les effets !

 

Heureusement qu’il y a mon blog ou je peux sortir tout ce qu’il y a de plus « pas beaux » en moi ! mon blog devient une « poubelle » à horreurs ! Et comme il me semble que la poubelle est pleine, je vais la jeter le 31 !

Oufff !

14:01 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

25/12/2008

Ville morte

 

 

Aujourd’hui, un certains nombres de personnes ont jugé bon de me souhaiter un joyeux Noel….

Ce à quoi je leur ai répondu que moi aussi je leur souhaitais un joyeux Noel (Qu’est-ce que qu’on ne ferait pas pour faire plaisirs aux gens).

Mais je trouve cela amusant…

En effet, quand on y réfléchit bien, Noel est censé être synonyme de « joyeux » justement, à passer la journée en famille en se gavant la panse de mets délicieux et à s’offrir des cadeaux.

Donc, est-ce bien nécessaire de souhaiter que cela soit joyeux ? Enfin, c’est comme « bon appétit »…..

Par contre, pour ceux qui sont seuls, qui n’ont pas la chance d’avoir une famille, de manger des petits fours et d’offrir/recevoir des cadeaux, cela devient ironique à la limite du sadisme !

 

Personnellement, le 24 au soir fut à trainer en pyjama dans la maison, seule avec mon fils qui s’éclatait à regarder les Simson sur le Canal 18.

Ma fille quant’ à elle était chez la famille de son père, mon fils lui, ayant eu un père qui à finit par décider quelques mois après sa naissance que tout compte fait il n’était pas capable d’être père, doit se contenter d’une mère faute de père depuis des années.

Ma mère, elle, aidait à déménager ma grand-mère ce jours-là, oui la grand-mère à décidait de déménager le 24 décembre…. !

Aujourd’hui, par contre…. Heu non en faite, c’est pareil que hier soir ! Journée seule et banale à ne rien faire !

Ce que je n’aime pas avec ce jour, c’est son coté mort ! Pour ceux comme moi qui ne fêtent rien, il n’y a pas d’amis disponibles, pas de magasins ouverts, pas d’animation dans la ville, pas film digne de ce nom à la TV, juste quelques téléfilms où on vous parle de gens qui s’aiment et aiment l’esprit de Noel (coollll !!!! C’est de la provocation ??! Car seuls, ceux qui sont seuls regardent ces films justement….).

Ma mère elle, mange dans la résidence pour personne âgée où vient d’emménager ma grand-mère pour un repas et après-midi passionnant de petits vieux ! (soi dit en passant j’aime bien les petits vieux).

 

Voilà, voilà…. !!!

Ma gaieté folle de ses derniers mois où je prends conscience à quel point je n’ai jamais été aimé tout au long de ma vie (même de ceux dont c’est le rôle au départ) et doit accepter d’être jetée comme une vieille chaussette, du jour au lendemain, par quelqu’un que j’aimais profondément, ne me permettent pas d’apprécier pleinement ma solitude à penser à tous ces autres gens qui eux s’aiment et se le montre…

 

Par ailleurs, j’ai eu la très bonne idée de rêver que je fêtais Noel ! Oui ! Et c’est bien la première fois de ma vie ! J’étais avec ma mère et mes enfants, invitée par le père de Romain à manger et festoyer en famille avec eux. Ce fut très agréable !

Franchement ça commence à suffire cet acharnement à me rappeler que Oui il était prévu cette année que nous passions Noel tous ensembles (à Cunlhat vraisemblablement) et que non à la place je suis toute seule !

C’est de la persécution !

 

Bon malgré tout, je me suis foulais de faire un peu la cuisine, moi qui est horreur de cela, et j’ai concocté quelques petits fours et toast fait-maison pour le plaisirs du ventre de mon fils.

Moi par-contre je n’ai pas faim, donc je me suis contentée de gouter. Toutefois, je ne sais pas si c’est le énième effet Noel, mais alors que je ne mange rien et perd en moyenne 2 kg par mois, cette semaine j’ai pris 2 kg d’un coup !

Ces Kg sont sortis du chapeau et se sont logés sur mon ventre (je dois déboutonner mon jean car ça me serre et me fait mal) et dans mes seins (ils sont gonflés et douloureux).

Je somatise ??

 

 

Grosses bises à tous…..

12:32 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

No elle !

 

 

Bon, il parait que c’est aujourd’hui que….

Cela me donne, très originalement l’envie de faire une note sur ce jour merveilleux qu’est Noel !

 

Alors pour planter le décor, je vais vous dire, dès à présent que je n’ai jamais trouvé ce moment « agréable ».

 

Sauf une fois !

*soupir (à l’idée de vous expliquer !)*

Oui l’année dernière j’ai fêté Noel avec la famille de Romain et pour une fois cela fut agréable, car j’ai partagé un moment avec une famille (une vraie) contente de se retrouver, contente de partager et avec l’envie de se faire plaisirs ! Une famille qui comptait plus de 2 membres, avec des adultes mais aussi des enfants !

Oui car de mon coté, Noël c’était : ma mère et ma grand-mère (et son épouvantable mari, qui n’est pas mon grand-père), et c’est tout !

 

Bref, je vais vous narrer ce que fut depuis toujours mon conte de noël !

 

Mais avant tout, petite mise au point sur ce jour : Non Jésus n’est pas né dans la nuit du 24 au 25 décembre ! Non !! (L’année est également fausse, il serait né a priori en l’an -4, mais bon ce n’est pas bien important tout cela…).

C’est notre cher Pape Libère, qui décida un jour de 354 que Noel serait fêté le 25 décembre pour pouvoir englober toutes les fêtes païennes de l’époque, qui se déroulaient autour du solstice d’hivers.

Jésus, serait, selon certains historiens, né en Automne, début Octobre !

Donc, vous pourrez constater que non seulement Jésus n’est pas né un 25 décembre mais en plus cette date célèbre des croyances, qui sont tout, sauf chrétiennes…

 

Et moi dans tout ça !?

Hé ben moi je ne suis pas catholique, pas baptisée mais croyante ! Je crois au dieu de la bible, qui soit dit en passant est bien différent de celui qui figure dans les écritures catholiques…

Dieu qui n’a jamais demandé que l’on fête la naissance de son fils, ni aucune autre naissance, et n’a pas jugé bon non plus d’en préciser là date, histoire d’être bien sure que les hommes ne cèdent pas à la tentation de….

Mais l’homme se fout de ce que Dieu veut, l’homme aime célébré, vénérer et s’invente des dates s’il le faut pour cela !

Voilà, le décor est planté ! Certains commencent déjà à me jeter des pierres…

Bon, quand même je tiens à préciser que malgré « l’aplomb » de mes propos, je suis très ouvertes, respectueuse et bienveillante face à la diversité de croyance de mes congénères… Sisi ! On voit bien que vous ne me connaissez pas pour en douter…

Mais ce n’est pas grave… tout ça pour dire que du point de vu religieux, Noel m’inspire pas voir même me donne un gout de tromperie…

Du point de vue philosophique, voir morale, je ne saurais que trop vous rappeler l’aspect outrageusement commercial, financier et opulent qui règne autour de ce jour ! Et ce au mépris total du sens réel et d’origine sensé être représenté….

Non ??

Donc, encore une fois, je suis gênée par cette date « imposée » qui reflète plus l’opulence, le gavage, l’argent dépensé que l’amour, la simplicité et l’évidence des moments de partage. Moment, également où, comme pour chaque anniversaire ou fêtes en tous genres, on vous (oblige) rappel, qu’il faut s’aimer et se le montrer ce jour-là ! Et j’avoue que cela me hérisse ! Où est la spontanéité des échanges et de l’envie de se démontrer l’attachement que l’on ressent ? Parfois, cela ne pipe t’il pas un peu les rapports et la sincérité de ses démonstrations ?

Avons-nous besoin d’une date fixée, par qui par quoi ? Pour nous dire je t’aime et nous inviter ?

Combien fêtent « hypocritement » sans envie ? Combien fête parce qu’il le faut ?

C’est comme dire « je t’aime », cela peut’ il souffrir d’être imposé ? Imposé un jour J, un instant I (c’est nul de dire instant T) ?

 

Bon, sinon, mes Noëls à moi !

2 cas de figures :

-avec ma mère.

Une soirée (vu que nous ça a toujours été fêté le 24 au soir) à s’ennuyer avec sa mère et 2 vieux ! Une soirée à devoir rester assis sans bouger pendant des heures à une table et écouter des conversations aussi ennuyeuses que non partagées avec moi !

Une soirée, qui fini par le cadeau d’une grand-mère qui ne s’est jamais préoccupé de mon sort et ce dès ma naissance, où elle n’a pas cru bon de venir me voir à la maternité, ni les jours qui suivent… qui n’a jamais cru bon non plus de me souhaiter mon anniversaire (juste un petit mot d’elle ce jour-là m’aurait réchauffé le cœur), dont elle a toujours oublié la date, seul son chien avait droit à un cadeau le jour de son anniversaire !

Donc une grand-mère qui m’offrait un cadeau « imposé » par ce jour et dont je ne percevais que le manque d’intérêt et d’amour !

Cadeau que j’aurais aimé refusé, cadeau qui m’a fait ravaler mes larmes chaque année…

 

-avec mon père.

Mon père ce (salaud) héros, avait la délicatesse ce jour-là de ne pas m’offrir de cadeau en général, sauf exception où j’ai eu droit (à 14 ans) à un stylo et cahier Minnie (la meuf de Mickey !).

Cela ne m’aurait pas paru si triste, si à contrario mon frère, lui n’avait pas eu tant de cadeau que je n’arrive à les compter…. J’étais très contente pour lui mais très triste d’être si peu aimée….

 

Alors vous allez me dire, cela fait quelques bonnes raisons pour n’avoir pas envie de fêter Noel et de n'avoir jamais ressentit la moindre joie ! Oui sauf, qu’il manque 2 évènements à ce joyeux tableau :

-Mon grand-père est mort le 21 décembre et mon oncle, le frère unique de ma mère (et le fils de ma grand-mère) est mort peu avant les fêtes à 33 ans !

Voilà, ce genre de petits détails plombent aussi l’ambiance et rend triste ces moments-là… !

 

 

Donc vous l’aurait compris, à moins de louer ou d’emprunter une gentille famille aimante, ne comptez pas sur moi pour ce jour-là !

 

 

 

Nb : certains se disent, oui mais par là suite… ? Bah par là suite, j’ai eu 2 enfants, de 2 pères différents, qui avaient respectivement et dans l’ordre chronologique, une famille qui me détestait, et une famille « folle » et sans amour !

00:05 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

24/12/2008

Peste et choléra

 

 

J’ai eu l’infime bêtise, qui au départ n’était qu’un cri désespéré dans la nuit, de dire…

 

Un soir, tard, après un WE de plus à mettre en péril mon cœur, j’ai senti en moi monter des palpitations à me couper le souffle.

Ce n’était pas la première fois.

Mais j’étais seule, et j’avais peur !

J’avais besoin juste d’une présence au bout du fils, calme et rassurante.

J’ai appelé, la seule personne que je savais éveillée à cette heure-là.

Et j’ai lâché…. Tout ce que j’avais en moi de douloureux !

Je lui ai fait part de mon refus de soigner ce cœur et des raisons qui motivait cela.

De mon envie si forte, si submergeante parfois d’en finir avec la vie.

De ma souffrance sans nom et de l’acharnement de la vie ces derniers temps à appuyer toujours au même endroit, toujours là où tout était si à vif.

J’ai décrit une souffrance si forte que plus rien ne semblait exister par moment. Qu’elle pouvait tout envahir, tout emporter avec elle…. Bien malgré moi !

J’ai évoqué l’idée de ma mort, par ce cœur qui pourrait peut-être lâcher et ainsi me débarrasser de ma peine, me délivrer

J’ai dit le honteux que je n’osais jamais dire… le honteux qui consiste à parfois souhaiter la mort alors que moralement, surtout lorsqu’on est parent, cela est inacceptable… pire, c’est une trahison, un abandon !

Mais j’avais tant besoin de le dire pour le sortir de moi ! Moi qui n’avait pas choisit de ressentir tout cela, moi qui avait honte, moi qui me sentait pitoyable d’être ainsi…

 

J’avais juste besoin d’être écouté sans être jugée, et de sentir la compassion et la bienveillance à l’autre bout du fil…

En retour, j’ai eu la colère ! L’incompréhension et le mépris.

Sur le moment l’envie de mourir fut grande ! J’ai même cru que je ne passerais pas la nuit !

C’était le coup de grâce !

 

Puis les jours sont passés….

J’ai rappelé cette personne, qui elle semblait m’avoir oubliée…

Et là j’ai eu comme réponse, une colère à mon égard qui n’était toujours pas passée, et plus l’envie de me parler !

Je me suis sentie coupable, pestiférée…

C’est si mal d’avoir mal, comme c’est mal d’attraper le SIDA !

Comme si on avait cherché, comme si on avait voulu et s’était réveillé un jour en se disant : « tient, et si j’étais malade ou malheureuse/dépressive aujourd’hui, et même mieux, et si j’avais envie de mourir ! Hein !? C’est cool d’avoir envie de mourir !!!! ?! » !!

Bref, cela n’est pas fait pour soulager, apaisé… surtout lorsque cela vient d’une personne auxquelles on tient !

Quelque part, je comprends que cela puisse être douloureux pour elle et sans doute non supportable. Je ne lui jette pas la pierre car chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il est.

Mais dans l’autre sens, j’ai moi le sentiment d’être lapidée !!

 

Puis les jours sont passés…

Dimanche 21, jour des 10 ans de mon fils, ma fille l’a appelée. C’était son envie, son idée.

Elle lui a rappelé que c’était l’anniversaire de son frère et qu’il aimerait bien le voir 5 minutes pour lui faire un petit coucou.

Il a dit non, car il ne voulait pas me voir !

Ma fille me l’a dit !

J’ai ravalé mes larmes !

Pestiférée au point qu’on ne puisse supporter de me voir même 5 minutes, même pour l’anniversaire de mon fils !?!

 

Pas facile…. Pas facile vu la souffrance qui m’habite continuellement et semble être bien au chaud à ne pas s’en déloger, de trouver quelques sourires, quelque part, pour que ce jour-là mon fils soit heureux avec une maman qui sourit sans faire semblant (comme c’est le cas chaque jour en ce moment).

Et sincèrement, peu importe ce qui c’était passé, s’il avait montré le bout de son nez, je l’aurais accueillit avec légèreté et aurait été contente pour mon fils, contente tout court !

 

Hier ma fille, m’apprend, qu’elle l’a encore appelé, pendant que j’étais à un RV, surprise de son silence par rapport à son frère. Et là, rebelote : « il n’a pas voulu appelé Fabien pour ne pas avoir à te parler au téléphone ! » !

Ok !!! Là les larmes n’ont pu être contenues, juste cachées…

Par contre j’apprends, qu’il laissera un cadeau chez ma mère, qu’on récupèrera le jour où on fêtera son anniversaire en famille (chez elle).

Oui l’anniversaire de mon fils se fait en 2 temps :

-le jour J avec ses amis

-1 peu plus tard avec la famille

 

Et là, ça peu paraitre con, mais non volontaire en tout cas, ça me gâche l’idée d’y aller. Je n’ai pas envie, ce jour-là, où il va falloir que je prenne sur moi et trouve quelques sourires de circonstance, me prendre dans la gueule et dans le cœur, l’image de son mépris vis-à-vis de moi !

Je sais que quand je vais voir le cadeau, je vais avoir mal. Rien que d’y penser, comme maintenant, j’en pleure…

Franchement jamais je n’aurais pensé que cela puisse se passer ainsi…

Et que jusqu’au bout, même pendant l’anniversaire de mon enfant, des coups de piques pénètrent mon coeur !

J’appréhende…

Ce n’est pas comme si j’avais pas mal déjà, comme si la vie ne m’avait pas si lourdement éprouvé déjà…

Noel, l’anniversaire de mon enfant… ne sont pas suffisant pour que l’on fasse une trêve de 5 minutes et laisse les bons sentiments se répandre un peu ! Non ! Même en cette période, même en ce jour-là, il doit m’être rappelé que pire que d’être non aimé, de ceux que j’aime moi, je suis méprisée, rejetée, pestiférée !

Donc oui j’appréhende… je suis sur le fil du rasoir et essaye de m’accrocher avec le peu de doigts qui me reste et j’ai peur, terriblement peur du mal supplémentaire qui peu m’être fait !

A force d’avoir mal sans avoir le temps de se réparer entre cache coup de poignard, on finit par être extrêmement fragile et développer une peur de la douleur….

En ce moment, je n’en suis pas à chercher, espérer, un bon jour, à chercher la paix intérieur, à sentir un peu de bonheur, non, seulement à essayer de ne pas avoir trop mal !

 

Et là, franchement, ça me fait chier que l’anniversaire de mon enfant me soit un peu plus gâché !

Et je me demande, pourquoi chercher à me punir d’avantage… !???

14:19 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

Puisque je pars…

 

 

Ma tète bourdonne de chansons tandis que mon cœur vibre de douleur et de révolte… d’amour.

 

Il y a beaucoup de choses que j’aimerais dire, dénoncer, crier…. Mais le sentiment d’un silence plus juste s’impose.

Il y a des gens que j’aimerais voir, serrer très fort dans mes bras pour blottir mon cœur contre le leur…. Mais le sentiment d’une absence plus juste s’impose.

Il y a des regards que j’aimerais poser, des bouts d’âmes que j’aimerais échanger…. Mais le sentiment de mes yeux posés ailleurs s’impose.

 

Quelque chose, quelqu’un, une force bien plus puisssante que moi, que ma douleur qui se débat au mépris de tout, m’a condamnée au silence, à l’absence, seule avec mes valises sur le quai d’une gare….. je pars.

Je ne sais pas où va mon train, cela m’est égal.

Seul le fait de rester m’aurait importé.

J’aurais aimé qu’une main m’emporte et me dise reste !

J’aurais aimé qu’un regard m’accroche de son amour, de sa tendresse.

J’aurais aimé qu’un mot, un seul me fasse exister, redevenir vivante et m’insuffle sa vie, sa joie.

 

 

Seule sur le quai de cette gare

Je pourrais dire au revoir

 

Mais aucun mot ne saura exprimer

Ce que mon cœur à pour eux, tant saigné

 

Je pars certainement jugée, peut-être condamnée mais surement incomprise

Et c’est sans conteste, là, ma plus grande amertume, ma douleur exquise

 

De moi ne restera que les larmes sur ce quai de gare

Et une question : vont’ elle un jour cesser de se déverser de toute part ?

12:10 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

23/12/2008

200.....

Une année va s’écouler….

Et même si le temps ne s’arrête jamais, que tout continue chaque seconde d’évoluer, le 31 reste symboliquement marqué.

Pour moi, c’est bien la première fois que je n’ai pas plus de joie à quitter cette année que d’en commencer une autre. Dans les 2 cas, une douleur surgit à la pensée du passé et du renouveau de ce futur qui pointe le bout de son nez !

2008, année douloureuse bien au-delà de ce qu’il fut supportable

2009, page tournée et perte non acceptée

Entre les 2, des fêtes qui ne sont que la manifestation de ce qui manque, de ce qui ne se fera pas….

L’année 2008, si je pouvais la rayer de ma mémoire de mon cœur, ainsi que tout et tous qui la composent, quitte à renoncer aux bénéfices qui m’ont été apporté, je le ferais.

Cette année a vu naitre un autre moi qui a sortit du chapeau sa part obscure.

De l’être toujours joyeux et optimiste que j’étais, par vent et marrais, j’ai été un petit être triste, douloureux, sans gout de vivre, sans joie et optimisme pour son avenir….

 

Par ailleurs j’entre dans cette nouvelle année en ayant perdu l’estime de quelqu’un qui comptait….. rejetée, pestiférée !

Non l’année ne se termine pas bien et oui 2009 embarque avec lui ce que 2008 aura eu de plus douloureux…

C’est dans ces moments-là que ma vie me parait bien inutile…

 

 

Toutefois mes lamentations vont cesser, mon blog ferme le 1 janvier !

19:48 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

22/12/2008

B B

Il y a 2 nuits de cela j’ai rêvée que j’étais enceinte d’un bébé pour le mois de septembre, toute la nuit….

Toute la nuit l’histoire c’est continuée et c’est fini au matin juste avant l’accouchement.

Je n’aime pas trop ce genre de rêve… ce n’est pas la première fois que je le fais. Toutefois ce n’est jamais arrivé que cela dure sur toute la nuit !

Je n’ai pas aimé ce rêve pour 3 raisons.

Dans le désordre :

-le père en question était très présent auprès de moi…. Et je n’aime pas rêver de lui…..

-c’est justement le sujet de cette note, donc patience je vais vous expliquer

-je n’ai pas envie d’en parler…. ! (donc tant pis ?)

 

 

Depuis des années j’entretiens un rapport ambigu et complexe avec l’idée d’une 3ème grossesse. Oui je rappelle aux ignorants, que j’ai déjà 2 enfants !

En effet, depuis toujours, à comprendre depuis toute petite, j’ai toujours pensé (pourquoi ???) que j’aurai 3 enfants. Les 2 premiers assez jeunes et rapprochés en âges, et le derniers plus de 10 ans après et donc sur le tard….

Pour les 2 premiers cela s’est effectivement passé ainsi :

-Ma fille à 22 ans et demi

-Mon fils, 3 ans et demi plus tard, à 26 ans

Pour le 3ème…. Bah je ne sais pas ! Par contre je peux vous dire que mon fils cadet vient de fêter ses 10 ans et que je viens d’avoir 36 ans….

Donc il me reste à mon sens encore 6 ou 8 ans pour me reproduire…..

Bref, au jour d ‘aujourd’hui (et depuis quelques années), outre le fait que je n’ai personne dans ma vie (depuis 6 mois), je ne me sens absolument pas prête pour avoir un autre enfant. Mes envies, mes aspirations, ma fatigabilité m’amènent sur des chemins bien différents de la maternité.

Il y a un certains nombre de choses que je n’ai pu faire lors de mes jeunes années, car j’étais déjà maman. Une maman qui souhaitait être totalement actrice de son rôle de mère et très présente pour sa progéniture, priorité parmi les priorités !

Ainsi je suis totalement passée à coté de ma réalisation professionnelle, qui était pour moi également une réalisation personnelle, et j’ai mis de coté un certains nombre de projet autant que j’ai renoncé à un certains nombre d’emplois… !

J’ai également beaucoup mis de coté la femme que j’étais au profit de la mère….

Donc je ne sais pas si je serais un jour encore mère, mais dans tous les cas il me serait agréable que cela attende quelques années de plus.

Toutefois, malgré tout, au fond de moi une envie de maternité gronde… en totale contradiction avec mes autres envies…

C’est une envie plus profonde, moins raisonnée mais plus viscérale…..

Une envie aussi, je pense, de réaliser un rêve….

En effet, mes 2 grossesses n’ont pas été « idéales » mais ont eu lieu dans un contexte « douloureux », en contradiction totale avec mes rêves si chers en la matière… !

Par ailleurs, j’ai depuis beaucoup changé dans mes conceptions de la vie, de mon corps, de la médecine, de l’éducation…et aurait vraiment aimé mener une grossesse et un accouchement tel que je le rêve éveillé depuis quelques années….

J’aimerai connaître cela une fois dans ma vie, en ce moment merveilleux et exceptionnel qu’être la maternité…. !

 

Me voilà donc, aujourd’hui aux prise avec une dualité inconfortable où quel que soit mes choix, je suis dans la frustration et le renoncement à quelque chose qui m’est cher…

Par ailleurs, le fait que je ne prenne pas la pilule et doive sans cesse ruser comme un sioux pour ma ne pas tomber enceinte, réactive tout cela régulièrement.

Ainsi, entre autres choses, il est arrivé souvent que le doute d’une grossesse pointe le bout de son nez, en sachant que je suis d’une grande fertilité (je n’ai jamais attendu 1 jour pour être enceinte !)….

 

Voilà, je me sens mal depuis quelques jours…..

Le fais que l’on soit en décembre ajoute aux triturages d’esprit…

En effet, sans aucune volonté délibérer ou calcule de ma part, ma fille est née le même mois que ma mère et mon fils le même mois que mon père (et le sien). Et il m’est souvent arrivé de me dire que le 3ème naitrait en septembre, mois de ma naissance mais sans que je ne l’ai décidé consciemment (comme pour les autres)….

 

Bref, à notre époque il n’est toujours pas simple d’être mère, pas simple de tout concilier, pas simple de se positionner entre la personne et le parent, pas simple de gérer la complexité et l’opposition parfois entre désirs, besoins, hormones, inconscient, conscient, réalisation personnelle, désir sociétal, morale, bonheur….

22:03 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (0)

19/12/2008

Bilan

 

 

Je crois que jamais une personne ne m’aura autant déstabilisé et fait perdre tous mes reperds, et ce dès le début !

J’ai, par tous les moyens chercher « solution » et « équilibre » à cette situation où tout semblait s’effondrer sous mes pieds, mais en vain.

Je suis passée par plusieurs stratégies d’adaptation, plusieurs paliers et plusieurs états émotionnels.

 

Cela a été extrêmement pénible, perturbant mais également enrichissant et constructif.

Tout ce que j’étais, pensais, était dégommé et demandait un regard neuf, autre et une reconstruction de mes certitudes et appuies de vie.

Toutefois, poussé à l’extrême et surtout dans le temps la folie n’est pas loin…

En effet, l’être humain confiant, tranquille et serein que je suis à fini par être perdu dans ce vaste chantier sans fin où tout ce qui est construit la veille est détruit le lendemain, où plus aucun reperd où se poser, où se conforter existe.

Ce chantier-là aura été le plus grand en si peu de temps de ma vie !

Mais aussi le plus douloureux….

Douloureux à 2 titres.

Tout d’abord, casser tout, tout perdre pour tout reconstruire, tout refaire, fait mal ! Cela jette violemment, sans fillet dans un univers inconnu, où tout est à apprendre et où l’on est totalement démunie, tel l’enfant qui vient de naitre.

Mais également, se voir ainsi, perdu, pleurant de douleur, ne sachant plus quoi penser, quoi être, cela fait doublement mal ! On y perd l’estime de soi !

Et au bout d’un certain temps l’engrenage s’enclenche.

On est si mal, si perdu que nos réactions deviennent incontrôlées sous l’impulsion de la douleur. Et on ne se reconnait plus dans cet être agité et torturé bien loin du calme et de l’équilibre d'antan ! Alors cette douleur de l’image de soi accélère encore un peu plus le pas du tourbillon de pensée dans lequel on sombre tout autant que l’on se reconstruit indéfiniment….

On s’épuise, on se perd, les vieux démons refont surface…..

Et on fini par ne plus rien comprendre, ne plus rien savoir.

Pire on cherche, chez cet autre qui a impulsé sans le vouloir, sans le savoir, tous ces changements et vous a noyé dans l’incompréhension. Mais cet autre, ne sait pas lui-même et ne comprend pas votre demande, voir la rejette…. Il ne vous comprend pas plus qu’il ne comprend que son attitude explose de paradoxes, de contradictions qui vous perdent au milieu d’un vaste chantier sans nom.

Votre douleur, vos maux de l’esprit ne lui sont pas tolérable, gérable, et dans le rejet qu’il manifeste à cet égard il appuie un peu plus douloureusement là où votre souffrance et votre trouble s’exprime…

Plus vous crier de souffrance en cherchant un écho, un reperd au milieu de ce nulle part, plus il s’éloigne de vous…. qui criez et vous agitez un peu plus fort pour qu’il se retourne, vous regarde, vous tende la main…

L’engrenage devient un typhon qui s’agrandi et absorbe tout.

A la fin il ne reste plus rien !

Il ne reste que vous au milieu du néant, à tout reconstruire dans la sueur et le sang, à crier encore car parfois il vous semble apercevoir cet autre… quand il s’approche, vos bras s’agitent et lui font peur, mal… alors il repart de nouveau vous replongeant dans votre désespoir devenu un peu plus grand !

 

Cet autre est beau de bien des façons et c’est bien malgré-lui qui génère le trouble, l’incompréhension aux être un peu trop « sensitifs » peut-être.

Mais c’est également bien malgré-lui, sans doute, qu’il fuit face au tremblement de terre que son battement d’ailles à provoqué. Il vous fuit autant qu’il vous en veut de lui ramener ce qui vient d’être dévasté !

 

Aujourd’hui, je me sens le résultat d’un cataclysme utile, que j’ai accepté mais que je n’ai pas impulsé. Résultat seul, abandonné. Frankenstein qui fait fuir son créateur.

 

19:29 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (3)

18/12/2008

Elle rode…

 

 

Je viens de me rendre compte que quelque soit le désespoir et la douleur qui pénètre à l’intérieur de soi, quand on a encore envie d’écrire c’est que subsiste une flamme de vie.

Personnellement combien de fois j’ai écris en pleurant, dans le désespoir le plus profond avec « no futur » devant les yeux, et pourtant… quelque chose m’animait et se débattait au fond moi.

Aujourd’hui, je n’ai plus envie d’écrire, je n’ai plus envie de ….

Mais je me force. Pourquoi pas !? Peut-être cela sera-t-il salutaire ???

 

 

Donc voilà, j’ai déjà envie d’arrêter alors que je n’ai pas commencé.

Tous les mots qui sont dans ma tête refusent de s’éclairer pour noircir ces quelques lignes.

 

Je suis fatiguée….

Je suis fatiguée….

Je suis fatiguée….

 

 

Il y a 6 mois de cela, début juin 2008, la boite de Pandore fut ouverte…

A l’image de l’Iliade, cette boite (qui était une jarre) était au nombre de deux.

L’une contenant le bien et l’autre le mal.

 

Le mal que j’en ai ressenti était tel, que j’ai surtout concentré toute mon énergie sur toutes les belles choses qui m’arrivaient.

Le mal cesserait grâce au bien… !

Jours après jours, j’ai serré les dents, je me suis accrochée bec et ongles, dans l’attente de jours meilleurs et dans le contentement de tout ce que la boite m’avait apportée !

 

Mais le jour où pandore ouvrit ses 2 jarres, ce fut une explosion qui m’atteint plein cœur !

Le cataclysme était tel qu’à chaque battement c’est tout mon corps qui raisonnait.

La première nuit, j’ai compté les minutes au rythme de ce cœur qui faisait mal, tellement mal et qui m’arrachait la poitrine.

J’ai attendu.

J’ai attendu 2 heures allongée dans le noir !

Puis je me suis relevée.

J’ai pris un anxiolytique pensant que cela suffirait.

Mais mon cœur a continué à frapper fort à en faire mal et j’ai continué toute la nuit à l’écouter, à le sentir, allongée à coté de l’être aimé qui ne l’était plus….

Lui dormait.

J’ai repris un anxiolytique dans la nuit, et le matin aussi.

Cela a légèrement diminué la violence de mon cœur.

Les jours qui ont suivie n’ont pas changé.

Je me suis tordue de douleur dans tous les sens. J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai prié, je me suis parlé…..

Mais j’avais mal, tellement mal….

Je me disais :  « cela va passer ».

J’ai concentré toute mon énergie sur le changement que je devais opérer dans ma vie.

Et tout c’est mis en place, paradoxalement, assez facilement.

Je n’ai pas désempli d’émerveillement face aux victoires sur la vie et sur moi-même que chaque jour j’accomplissais.

 

Et puis un après-midi de juillet, alors que j’étais tranquillement assise sur le canapé chez ma mère, j’ai pris son tensiomètre pour poignet (Omron) pour l’essayer…

Tension : plus de 17

Pouls : 120

Là j’ai été scotchée !

Moi qui n’ai jamais dépassé le 12,8 et suis sujette à l’hypotension !

Moi qui ai un cœur qui bat toujours lentement, autour de 60 en moyenne !

Et j’ai réalisé que mon cœur avait vraiment mal !

J’ai récupéré le tensiomètre et m’en suis servie tous les jours, plusieurs fois par jour.

Même verdict !

Mon cœur chaque jour s’emballait !

J’ai même compris, pourquoi certaine fois, d’un coup sans raison apparente un voile noire tombait autour de moi rendant toutes les couleurs grises, tandis que mon corps s’alourdissait soudain si fort que je n’arrivais même plus à tenir assise.

Je mettais cela sur le compte de la fatigue….

Seulement, là cette fois, j’ai pris le tensiomètre :

Tension : 19 :8

Pouls : 130

Et j’ai compris !

Non ce n’était pas de la fatigue !

J’ai fini, poussée je l’avoue par une amie, par aller chez le médecin.

Verdict : vous devez aller voir un cardiologue pour votre hypertension, arythmie et tachycardie

Ha ? Ok !

 

Mais en faite non !

Pourquoi non ? Pourquoi je n’y suis pas allée, pourquoi je n’ai pas eu envie d’y aller !?

Car j’étais en colère !

En colère de ce qui m’arrivait !

Et cela faisait déjà un mois que je supportais cette torture permanente !

Car il n’y a rien de pire que d’avoir mal à son cœur !

J’aurais préféré mille fois l’une de mes migraines à me taper la tête contre les murs ! Car là, je n’avais QUE mal !

Seulement quand il s’agit du cœur, il ne s’agit pas que de douleur au sens le plus strict du terme !

Non tout est affecté ! L’organe comme sa capacité à vibrer, à ressentir !

C’est tout l’être qui souffre. Tout s’entremêle, se mélange, se croise, se rejoint !

Tout ce qui vous fait homme pensant et ressentant souffre comme ce muscle qui oppresse  votre poitrine.

Les sensations sont étranges.

Indescriptibles.

Ainsi par exemple, une drôle de sensation d’angoisse permanente se colle à votre cœur et pourtant… cela n’ai pas exactement de l’angoisse et cela disparait quand le cœur se calme.

 

J’étais donc en colère contre moi, contre lui !

Et là j’ai pensé du plus profond de mon être : soit tu crèves, soit tu guéris mais je ne t’aiderais pas !

Pire, une partie de moi à même été réjouie….

Réjouie à l’idée que mon cœur s’arrête et que tout s’arrêterait également avec…

Cela m’a surpris de ressentir cette pulsion de mort !

Sur le moment je n’ai pas voulu y croire !

Et puis c’est resté, jours après jours j’ai senti en moi cette envie d’en finir roder !

Et là j’ai compris !

Elle était revenue !!

Je la connaissais bien pour l’avoir pratiqué aux plus sombres de mes jeunes années.

Elle s’est invitée, un jour chez moi, à l’aube de mes 14 ans et ne m’a pas quitté toute l’année. Puis elle s’est faite plus rare… mais au fond de moi je me disais qu’elle reviendrait toujours !

Mais les années ont passé, et j’ai fini par croire qu’elle était belle et bien partie pour toujours.

Cela faisait plus de 12 ans que je n’avais plus de nouvelle d’elle.

Je la pensais disparue à jamais…..

 

Aujourd’hui, elle rode chaque jour autour de moi.

Je ne suis pas dupe, je la connais par cœur, je sais quels sont ses arguments, ses attraits.

Je sais à quel point elle est redoutable…

Je sais que je ne veux pas d’elle dans ma vie mais que lorsqu’elle y est je suis en position de faiblesse.

Je sais aussi que ma vie tient à fil parfois... Qu’un seul mot, une seule attitude d’une personne peu tout faire basculer !

Je sais aussi que lorsque tout bascule on est surpris !

C’est comme le cœur. Quand d’un seul coup il s’arrête on ne sait pas pourquoi, pourquoi là, maintenant !

Et au même titre que je sais que mon cœur peut désormais s’arrêter, comme ça, du jour au lentement, je sais que la mort peu jouer aux sirènes et m’emporter dans sa douce mélodie !

2 fois, à 14 ans, j’ai tenté de la rejoindre.

Ces 2 fois furent calmes et paisibles.

Elles furent comme une délivrance.

Plus rien, ni personne ne comptait. Seule la paix retrouvée et l’acte que l’on doit accomplir existe.

Ce qui est encore étrange pour moi, à l’heure d’aujourd’hui, c’est le pourquoi je suis toujours en vie.

Même si un « heureux( ?) » concours de circonstance m’a faite être repêchée, jamais selon les médecins je n’aurais du en réchapper. C’est incompréhensible que j’aie pu vivre !!?

 

 

Donc bilan de cette boite de Pandore :

Une vie belle, et tranquille, enfin !

Un petit corps qui a retrouvé certains de ces petits égarés dans l’enfance.

Quelques bosses nivelées et tôles détordues

ET

Un cœur malade au sens propre comme figuré

Une envie forte de me mettre une balle justement là où ça fait mal !

 

Mais pourquoi la boite de Pandore a-t-elle était ouverte ?

Parce que c’était elle, parce que c’était moi ?

Je n’ai pas d’autre réponse à donner pour l’instant…

 

Mais pourquoi mon cœur a-t’il volé en éclat ?

Peut-être un coup de trop, après une vie où il avait été piétiné si souvent mais jamais aimé.

Peut-être avait’ il trop vibré juste avant, et tel le verre qui passe subitement du bouillant de l’eau à la glace, se brise.

 

Mais pourquoi la mort rode ?

Car parfois elle devient le seul allié susceptible d’apaiser votre douleur

Car l’esprit est perdu et ne contient plus la douleur sur le chemin de l’espoir.

 

 

Aujourd’hui, j’aimerais qu’Il referme cette boite de Pandore, moi je n’y suis pas arrivée. Et il est temps qu’elle cesse de se déverser….

Le bien que j’en ai retiré ne suffit plus ou pas au mal qui se déverse chaque jour dans mon cœur.

Cette boite finit par lui nuire également et nous divise depuis le début !

Je ne veux plus que qui que ce soit souffre, cela me blesse que trop moi qui est si mal déjà….

 

Comment cesser d’avoir mal ? Comment cesser de faire mal ? Comment fermer la boite ?

Peut'être dois-je fuire Pandore tant qu'il ne saura fermer sa boite?...............

12:53 Écrit par Pom dans Pompompom | Lien permanent | Commentaires (4)