L’essentiel est’ il toujours aussi invisible pour les yeux !?
La richesse n’est pas toujours celle que l’on croit
Moi, j’affirme haut et fort que je suis riche !
D’une richesse dont je mesure chaque centime mais dont je ne sais me nourrir comme il le faut pour l’instant.
Je suis comme ces pauvres qui viennent de gagner au loto et sont démunis, anarchiques et incompétent à la gestion de cette manne tombée du ciel.
Je suis riche de beaucoup d’amour autour de moi et de la beauté de certains êtres qui me m’offrent le meilleur d’eux.
Et pourtant un gouffre de vide d’amour de l’autre, de soi, de tout s’est ouvert en boite à pandore ces derniers mois.
Je suis perdue où plutôt flottante entre un passé et un présent à œuvrer pour une réconciliation de ma vie.
Je suis donc consciente aujourd’hui que la douleur, la peur, le vide présent le sont d’un passé et non de l’instant.
Je bénie la chance qui m’est donnée aujourd’hui d’œuvrer pour ce vaste chantier de la réparation.
Mais je m’excuse par avance pour toutes ces jérémiades que ce blog me permet de poser.
Je vous impose ainsi, chers lecteurs, gentils et compatissants que vous êtes, à lire ce que je pourrais moi-même, m’ennuyer à parcourir.
Alors certes, je ne vous cache pas que par moment J’AI MAL !
Et que ça me fait chier !
Que je me sens que bien trop vide, inutile, moche, grosse, idiote (d’ailleurs à ce propos, je tiens à remercier sans qu’il ne le soit jamais en fin de compte, un de mes ex, qui est le seul à avoir su me faire sentir belle et légère…. Je le regrette rien que pour ça ! Avec lui je me suis sentie bien, moi Pom. Comme quoi….)…
Mais quoi que je pleure, quoi que je vive et qui malgré tout ce qu’on pourra en dire est bien réel, je sais qu’aujourd’hui je suis sur le bon chemin !
Sachez que c’est quand je crie, me tord, pleure qu’il faut se réjouir ! Car si je souffre, aujourd’hui (ce ne fut pas le cas par le passé malheureusement…) c’est pour me libérer de ce fardeau construit dès l’enfance. Que je l’enfante pour enfin le sortir de moi et ne plus le porter. J’accouche sans cesse ces derniers mois de petits monstres qui griffent en sortant.
J’ai tant de choses à construire et à apprendre.
Tant de vide à combler
De brèches à colmater
Il est vrai que du jour de ma conception à y’a pas si longtemps que cela, rien ne m’aura été épargné.
J’ai connu le vide, le nom amour, le rejet, la perte, le deuil de ceux qui m’étaient les plus proches… mainte et mainte fois
Mais aussi la peur, peur de mourir à l’âge où l’on vient tout juste de vivre, peur de l’autre du mal qu’on me fait et pourrait encore me faire, peur pour mon enfant en danger, peur de tout…
La violence, verbale, physique, le rabaissement, la torture psychologique, le dénigrement, l’avilissement
La culpabilisation, la manipulation, le mensonge sous toutes ces formes.
L’absence de liberté, de parole, de pensée, de faire, d’être
L’écrasement, l’anéantissement de mes besoins et droits fondamentaux
Le viol déguisé en pacte d’amour consentie sans ne rien comprendre mais non moins vivre un malaise grandissant et atomisant tout ce qu’il peut rester de beau et innocent en moi.
Et tant de malheurs, de pierres sur mon chemin, de malchance, d’acharnement du sort….
Et me voilà, aujourd’hui, après 15 ans de psychanalyse (de 15 à 30 ans), 1 an de kinésiologie, le tout saupoudrée d’acupuncture, tuina et thérapies manuelles en tous genres, je renais à la vie !
Mais pas toute seule !
Je renais à la vie grâce à (dans l’ordre chronologique et sans parler de mes thérapeutes) :
-Ma mère
-Romain
-Ma fille
-Cécile
-Mon fils
-Romain
Mais également tous les autres, qui, un jour, un instant, un acte, un geste, un mot, un sourire m’ont permis de… d’aller un peu plus loin…
Directement et indirectement, ces personnes ont contribuées grandement à mon chemin vers la vie.
Alors il est vrai qu’aujourd’hui, le fait de me retrouver au pied du mur financièrement et sans certitude de ce que sera l’avenir à ce sujet, me fait ne plus dormir depuis 1 mois déjà !
Je me sens parfois en apnée moralement.
Et toute mon énergie d’évitement du sujet m’épuise bien plus que je ne l’aurais imaginé.
Mais !
Quoi qu’il en soit, je reste confiante !
Et je continue à penser que plaie d’argent n’est pas mortelle !
Que ce n’est pas l’argent qui doit déterminer mon bonheur.
Que l’argent n’est que l’argent
Et qu’il me faut m’élever un peu plus haut que lui
Dans tous les cas, que je vive légèrement où dans l’angoisse, les choses ne les seront pas changées. Donc à moi d’apprendre la légèreté !
Comme à moi d’apprendre l’amour…
A moi de cesser de m’aimer qu’à travers les autres
Comme à moi de m’apaiser au mépris de ce qui se passe autour….
Alors ! Une fois de plus : OUI
J’ai mal
J’ai peur
Je me sens en manque d’amour, horriblement, si douloureusement en manque d’amour
Je me sens pas belle…
Mais : NON !
Tout ceci n’est que provisoire et salutaire !
JE SUIS CONFIANTE
VRAIMENT….